Fondation à l’ancienne, cyclopéenne ?

L’article qui traite de la réalisation des fondations ce trouve ici.

Edit : suite aux commentaires de Thierry, je fais des corrections

Sur le terrain de notre futur chantier paillourte, il y a une maison en pierre déjà bien éboulée. Le principe d’utiliser au maximum ce qui est disponible sur place ma parle bien. J’ai donc commencé à faire des recherches sur les fondations cyclopéennes afin d’utiliser ces pierre pour les fondations.

Les fondations cyclopéennes (ou romaines) on été qualifiées de la sorte car les blocs de pierre qui les composaient étaient gigantesques (plusieurs m3), les grecs classiques (-500 BC) se demandaient bien comment leurs ancêtres avaient pu construire ces trucs, et faute de trouver l’explication en avaient conclu que ces vestiges mycéniens avaient été construits par des géants : des cyclopes. (source)

Du coup non, ce ne sont pas des fondations cyclopéennes, ce sont des fondations à l’ancienne, en gros béton de chaux… mais ça me va bien aussi (même si c’est moins sexy).

Pourquoi choisir cette technique ?

Pour ré-utiliser les pierres de la ruines (je l’ai déjà dit), mais aussi par volonté d’utiliser des matériaux / techniques moins énergivores tant à la production (minimum de chaux avec les pierres, pas de fer à béton) qu’au transport (transport de matériaux secs à contrairement aux bétons prêts à l’emploi).

Ressources

Voilà ce que j’ai trouvé comme ressource nainternet pour m’éclairer sur la chose :

Du coup

Voilà ce que j’en retire après discussion avec les compaillons, en gros :

  • Chaux NHL5, car la pierre que j’ai à disposition est une pierre dure, du granit ;
  • Agrégat : Sable 0-5, voir 0-20 / mignonnette / mélange à béton
  • Pas de bambou en guise d’imitation fer à béton. Comme le dirait Ugo : « chez nous du bambou y’en avait pas avant, et on a construit sans, donc il n’est manifestement pas nécessaire. Ensuite, dans les endroits d’où le bambou vient, jamais ils ne l’ont utilisé comme armature pour des fondations de gros béton, donc… » ça tombe bien, ça aurait été pénible à mettre en œuvre dans un rond… D’ailleurs, surtout pas de fers à béton dans la chaux : la chaux laisse circuler l’humidité, les fer finissent donc par rouiller…
  • Pas de pouzzolane ni de tuiles concassées. Elles étaient utilisées quand on ne disposait que de chaux aérienne ou faiblement hydraulique c’est à dire très pure en carbonate de chaux . Avec de la NHL, on est bien… (source)

Les quantités

Le mur fait 35cm de largeur (bottes sur champs) + ~5cm de chaque côté pour les enduits disons 45cm au total. On a un diamètre extérieur de 7,94m et on déduit un diamètre intérieur de 7,94 – (2*0,45) =7,04m. Vue d’en haut, pour ma maison ronde, les fondations ressemblent à une couronne. Les fondations font 55 cm de largeur sur 60 cm de profondeur

La couronne extérieure fait donc ~8m de diamètre et ~ 7m à l’intérieur (histoire de placer le mur au centre avec 5cm de rab devant et derrière.

  • π * (8/2)² * 0,6 =30m3
  • π * (7/2)² * 0,6 = 23m3
  • 30m3 – 23m3, j’avance u = 7m3

La fondation en couronne fait donc 7m3.

De là, et suivant les préconisations de apte-asso.org, je dois prévoir :

  • La fondation faisant 4,5m3 on part sur 1,8m3 de béton de chaux à faire pour être bien large – le reste c’est de la pierre)
    • ~800Kg de Chaux (en dosant 350Kg/m3)
    • 2,3m3 d’agrégats

Voir le mini tableur de calcul.

J’envisage aussi de mettre des piquets en acacia ou en châtaigner (Page2) de 10 à 15cm de diamètre, qu’on enfonce tous les mètres jusqu’à refus en fond de fouille. Cela ne coûte pas cher et je ne sais pas si mon argile est gonflant ou non (pas fait d’étude, les piquets me coûteront moins cher que l’étude…).

Edit : suite aux commentaires de Thierry, je vais pas mettre les piquets…

Mise en œuvre

Pour faire le béton :  1 chaux pour 3 agrégats + eau. L’objectif est d’obtenir un mélange assez ferme, pas trop liquide mais assez coulant pour combler les espaces entre les pierres.

  1. Creuser la fondation
  2. Premier lit de chaux
  3. Pierres espacé de 3 fois le plus gros agrégats (ici c’est 20mm), donc 6cm. Les plus grosses pierres sont au fond
  4. On met de la chaux sur les pierres et on fait en sorte que ça passe bien dans les vides. On fait vibrer à la pelle, truelle, tige… pour évacuer l’air.
  5. On recommence 3 & 4 jusqu’en haut…

La chaux étant très volatile et irritante, il faut s’en protéger : gants et lunettes au minimum, mais aussi masque pour la personne à la bétonnière.

Temps estimé : 10 jours

Vue que je veux relever la fondation de 10cm, un coffrage sera placé seulement sur la partie haute, de niveau, ce qui permettra aussi de tirer la dernière couche proprement histoire d’avoir un support plat pour le sous bassement (je ne sais pas pour le moment comment je vais le mettre en œuvre… pour rappel, la maison est ronde).

Bien sûr, tout ceci n’est que pure théorie, je ferai un article sur la réalisation le moment venu.

Et : il y a autant de façon de faire que de maçon, même en recoupant toutes les infos que je pouvais de façon verbale avec des maçons à l’ancienne, tailleurs de pierres, site internet il y a de quoi s’arracher les cheveux… J’ai fini par me faire ma propre opinion et essayer…

36 réflexions au sujet de « Fondation à l’ancienne, cyclopéenne ? »

  1. l’appellation « fondation cyclopéenne » est probablement un abus de langage. On parle « d’appareillage cyclopéen » pour des murs montés avec des blocs énormes taillés et emboîtés au millimètre sans mortier à une époque fort lointaine (mycéen, incas ) sans assistance à commande numérique ni vérin hydraulique…
    l’argile ça gonfle toujours avec l’eau et ça dégonfle avec le séchage. Une terre argileuse va plus ou moins modifier son volume en fonction des variations d’humidité et de son taux d’argile. On peut gérer le taux d’humidité par drainage périphérique.
    Ce qui fait la solidité d’un béton avec liant, c’est l’étalement de la granulométrie et l’enrobage par le liant (effet « colle »). A mon sens trop serrer les pierres empêchera le béton de les enrober comme il faut (effet « cohésion »). Peu d’effet colle entre un mortier/béton et des parpaings ; ce risque est limité avec un mortier (on parle de mortier si il n’y a que du sable) si l’espace est réduit. Le choix d’un liant très hydraulique (NHL5) mais faiblement dosé (300kg/m3) est bizarre; tu ne précises pas la longueur des pieux ; on passe de fondations superficielles à semi-profondes. En construction traditionnelle, les pieux bois sont reliés entre eux par des liernes, longrines, platelages bois avant la maçonnerie : le poids des élévations descend dans le bas de la maçonnerie, transite à l’horizontale dans les pièces de bois horizontales jusqu’à la tête de pieu pour y descendre ; la réaction du sol qui assure la stabilité (égale à la descente de charge) se fait via la résistance du frottement le long du pieu. Si le sol est plus mou que ce que la largeur de la semelle maçonnée offre en surface (à poids égal, un ski trop fin s’enfonce plus qu’un ski large dans la neige et d’autant plus que la neige est molle), la fondation maçonnée va s’enfoncer, mais pas le pieu qui va la poinçonner. Principe structurel pas abouti. Dans le bâtiment, peut-être plus qu’ailleurs le mieux est l’ennemi du bien.
    1 : ce qu’on creuse c’est la fouille, ou la tranchée
    2 : ce qu’on coule c’est un béton ou un mortier de chaux (attention il existe des techniques d’assainissement/assèchement des fond de fouilles par lit de chaux aérienne pure, on pourrait confondre)
    en protection : toujours avoir de l’eau claire à portée de main pour se rincer abondemment en cas de giclette dans les yeux. C’est douloureux, ne pas paniquer et mettre plein d’eau sans frotter.
    La réalisation : avec beaucoup d’habitude un maçon fait un béton grossier directement à la pelle dans la bétonnière ; avec moins d’habitude l’usage de seaux remplis toujours de la même manière (12l à ras bord, 10l au collet) permet d’être sûr et régulier de son dosage (même si le foisonnement après décompactage au sortir du sac de la chaux fausse un peu la donne). On met toujours une brouette sous la bétonnière, ça récupère les éventuels débordements. En apnée (beaucoup de poussière de chaux) on fait tourner le gravier avec la chaux, puis quand c’est à peu près homogène on met l’eau au 3/4 de ce qui est prévu. Y a un moment où dans la bétonnière ça a l’air presque bon… et c’est là que le novice met juste trop d’eau et que ça devient de la soupe! rester du côté du volant : ça gicle à priori plutôt de l’autre côté. On verse dans la brouette (attention le poids peut surprendre) on met 1/4 de l’eau de la prochaine béto, on laisse tourner : ça lave. Sinon, surtout avec de la NHL5 ça va rester tout collé. Dernier conseil de sécurité : la bétonnière est un outil faussement débonnaire ; si l’on met le bras dedans (ou plus classique : la pelle) quand elle tourne, c’est pas elle qui va s’arrêter mais le maçon qui va tourner…

    1. Super, merci beaucoup Thierry !

      Bon be je vais laisser les pieux en bois de côté, d’autant que je n’étais pas bien certain de pouvoir les enfoncer bien loin (beaucoup de pierre/grava à l’endroit de la construction) Mes pieux font 1m50, ~18cm de diamètre, j’avais dans l’idée de les enfoncer jusqu’à refus et de les couper ensuite, je voulais en mettre en fond de fouille tout les mètres, me disant que c’est rond (donc bonne répartition des charges) et plutôt léger comme ouvrage… Mais c’est peut être pas l’idée du siècle :-p (j’avais pêcher cette idée dans le fond du web..)

      Effectivement j’étais partie sur « mettre les pierres plutôt proche possible » (sans pour autant avoir la même rigueur qu’en montant un mur en pierre sèche…) et du coup ne charger la colle qu’avec du sable (0-4) et pas de cailloux. C’est ce qu’on m’avais conseillé (ici) pour une bonne prise mais tu me dis l’inverse j’ai l’impression… :-/ Du coup pour toi c’est quoi le « bon espace » entre les pierres pour que ça colle bien avec un mortier uniquement chargé de sable ? Où est-ce qu’il faut que j’aille récupérer du cailloux pour toi ?

      Tu semble dire que le dosage est trop maigre… Du coup ma question c’est : quel est le bon dosage ? Sur mon sac de chaux NHL5 il est indiqué 1vol de chaux pour 10 à 13 vol de sable 0-4 pour maçonner des pierres… (c’est énorme non ?) j’avais plus dans l’idée 1 pour 5, 6… tout ça pour ~1 vol d’eau selon comment le sable est lui même humide…)

  2. re-bonjour,
    pour la suite la suite j’utilise les termes de mortier et béton quel que soit le liant, et je précise le liant si c’est nécessaire (par exemple : le béton de chaux, ou le mortier de ciment) :
    mortier et béton = agrégats+liant+eau+adjuvant éventuel
    agrégats de 0 à 5 mm = « mortier »
    agrégats >5mm = « béton de gravillons » (il peut être allégé, fibré, armé ou non)
    agrégats gravillons + cailloux = « béton de cailloux »
    liant : terre, chaux, ciment, plâtre
    adjuvant : produit rajouté pour augmenter ou modifier une caractéristique
    l’ouvrabilité de la pâte fraîche caractérise la plasticité dans le temps ; elle permet le bon enrobage des aciers, des tubes (dans le cas d’un plancher chauffant), des cailloux (béton de cailloux) et le bon moulage dans un coffrage.
    la résistance : mortiers et béton résistent à la compression ; pas à la traction. Les ferrailles du béton de ciment servent à ça (elles sont judicieusement placées dans l’ouvrage là où il y a de la traction)
    les caractéristiques d’un béton changent en fonction des proportions et du type des constituants :
    le sable augmente l’ouvrabilité
    les gravillons et cailloux diminuent l’ouvrabilité, mais augmentent la résistance
    l’eau augmente l’ouvrabilité mais diminue la résistance
    la quantité de liant augmente l’ouvrabilité et augmente la résistance
    l’augmentation de la classe du liant n’influe pas l’ouvrabilité, mais augmente la résistance
    certains adjuvants retardent ou accélèrent la prise, augmentent l’ouvrabilité (le latex dans le ciment par exemple), recul la température de gel, augmente la résistance (bouse de vache dans les mortiers de terre),…
    la terre crue régule mieux l’hygrométrie d’un local que la chaux qui la régule beaucoup mieux que le ciment. La chaux est perspirante (de moins en moins, plus c’est dosé et plus grande est la classe)
    les aciers rouillent dans la chaux : à proscrire.
    le béton c’est dur, rigide mais cassant ; la chaux c’est moins dure, moins résistant mais souple. La chaux plus s’est hydraulique, plus ça se rapproche du ciment (plus résistant, moins souple, et moins perspirant)
    petite modélisation expérimentale :
    1) sur une table pose un crayon, dessus une éponge humide et dessus la même éponge sèche. Appuie : l’éponge humide se déforme autour du crayon. La déformation de proche en proche est absorbée : l’éponge sèche semble ne pas avoir bougé.
    2) sur la même table, pose le même crayon, dessus une feuille de lasagne sèche et dessus la même éponge sèche que précédemment. Appuie : la lasagne va péter en deux et l’éponge sèche va plier ou faire la bascule.
    éponge humide et lasagne : fondation chaux et fondation ciment ; éponge sèche : maison
    pour se rassurer sur l’absence de calcul : une maison maçonnée de 100m2 pèse environ 100T ; une MOB environ 35T et peut relativement absorber des déformations
    espacement des pierres : en maçonnerie la règle dit que le joint de mortier doit faire en épaisseur trois fois le plus gros diamètre de l’agrégat du mortier. mélange à béton : graviers 0/20 ; 3×20=6cm. J’ai réalisé plusieurs fondations de maisons paille sur sol argilo-calcaire ainsi : fouille 60cm de large sur 60cm de profondeur (je descends plus bas que le hors gel, c’est pour avoir assez de hauteur pour plusieurs rangs de pierres); 10cm de béton de chaux NHL3,5 dosé à 350kg/m3 ; gros cailloux (30/40cm) bien rangés à plat à 5/10 cm d’espacement ; béton de chaux dans les vides remué avec une tringle genre fer à béton ; béton dessus, puis cailloux moyens (20/25cm) ; re-béton par dessus. On a ainsi à peu près rempli la fouille. Classe de chaux et dosage en adéquation pour une bonne résistance/souplesse relative. (certains préconisent de la NHL2 pour plus de souplesse) autre argument pour la 3,5 : étant la plus courante, c’est aussi la moins chère!
    nota : la carbonatation étant lente, on n’est pas obligé de tout couler dans la même journée ; merci pour le dos!

    1. Bonjour Thierry, David et tous les lecteurs,
      j’ai déjà écrit dans ce post à propos de mon projet de rénovation / extension. Les travaux sont lancés et la fondations creusée en 60 x 60. Je dispose d’environ 2 à 3 m3 de pierres assez grosses (40 à 50 cm) , autant de pierres de 30 cm et de plusieurs m3 des anciennes pierres des murs qui ont dû être tombés car ils tenaient finalement très peu. J’envisage de mettre les plus grosses pierres au fond des fondations et d’aller en diminuant au fur et à mesure des couches en montant. J’envisage pour le béton de chaux de la NHL 3,5 , hormis quelques sacs de NHL 5 récupérés à bon prix. L’agrégat sera de la grave concassée 0/31.5 avec probablement du sable en plus pour être suffisamment souple pour bien enrober les pierres. Ma question porte sur la réalisation des fondations que je ne pourrai, même avec de l’aide ponctuelle, faire en une seule fois. Comment s’interrompre ? est il préférable de faire la fondation complète (sur toute sa hauteur) sur quelques mètres et faire une reprise ensuite (pas dans un angle) ou bien vaut il meiux faire une couche complète et revenir au départ pour exécuter les couches suivantes ? merci de vos conseils ou idées. Chris

      1. J’envisage de mettre les plus grosses pierres au fond des fondations et d’aller en diminuant au fur et à mesure des couches en montant.

        C’est bien de mettre les grosses au fond mais ensuite pour monter un mur en pierre il est bien pratique d’avoir de toutes les tailles…

        L’agrégat sera de la grave concassée 0/31.5 avec probablement du sable en plus pour être suffisamment souple pour bien enrober les pierres.

        En listant ça je m’interroge… Est-ce que tu penses que les fondations cyclopéenne (en pierre) c’est « jeter un tas de cailloux dans une tranché » / remplir la tranché ? Si c’est le cas : non non non. En l’occurrence il faut « monter un mur en pierre » mais dans la tranché. Échauffe toi en faisant un petit mur, c’est long, il faut tester chaque pierre et les « caler » pour que ça tienne… Demande à un ancien de t’enseigne, c’est un coup de main mais rien d’insurmontable. La chaux n’est là que pour « sécurité » normalement si ton mur est bien fait il n’y a pas besoin de mortier (d’ailleurs les fondations sur les maisons en pierres sont en pierres seiches)

        Ma question porte sur la réalisation des fondations que je ne pourrai, même avec de l’aide ponctuelle, faire en une seule fois

        La prise de la chaux c’est plutôt long… donc t’as le temps, si tu remouille entre chaque passage ça va le faire tu peux le faire sur des années si tu veux. Encore une fois la chaux n’a aucun rôle dans l’histoire, c’est comment tu vas agencer tes pierres.

        Bon courage, c’est un travail de zouzou !

        1. Bonjour David, merci de ta réponse. Effectivement j’ai de disponible des pierres de toutes tailles et je monterait en assemblant autant que possible. Toutefois je réserve les gros blocs (plus de 20 kg) pour le fond de fondation et les moyens (5 à 20kg) pour les bords, au milieu je vais caler. Toutefois je note que tu conseilles de construire la fondation comme un mur en pierre sèche. Pourtant lorsque je relis Thierry il parle d’un espace entre les gros cailloux de 5 à 10 cm (environ 3 fois la taille de l’agrégat de mortier)…. Je pense que lors de l’emploi de blocs plus petits ou des pierres récupérées de la démolition l’épaisseur du mortier sera moindre. J’envisage de faire une couche de béton de chaux et de noyer des pierres autant que possibles dedans en tassant. Pour les reprises, entre chaque interruption je procéderai à un arrosage avant de couler à nouveau du béton de chaux sur la partie émergente des pierres de la précédente couche. J’envisage de réaliser la fondation par tranches, en ne faisant pas d’interruption dans les angles mais plutôt au centre des emplacements prévus des portes et de la baie. Effectivement cet un travail important, à faire avec l’envie, sur le temps et pourquoi pas à partager si certains sont attirés 😉 . A suivre, merci

        2. David, dans le petit calculateur de volumes que tu proposes pour faire le béton de chaux pourrais tu expliquer la seconde ligne : Dosage mortier 2 ou 3. Merci

          1. C’est 2 volume d’agrégat pour 1 volume de liant (chaux ici) ou 3 volume d’agrégat pour 1 volume de liant. Ici 1 pour 3 c’est déjà bien dosé en fait… mais ça doit dépendre des chaux, de toute façon c’est indiqué sur le sac souvent comment le dosé….

  3. Bonjour,
    Je me permets de vous ecrire, car dans quelques mois, je commence a construire ma maison (de plain-pied) en pisé en saone et loire.
    Ma question est simple et a la fois technique: Je vais creuser la terre de 30 cm pour arriver a la terre argileuse, et je pensais faire des fondations en beton et pierre de 50 cm de haut et 80 de large.(Donc la fondation depasse au final de 20 cms) et debordera de 30 cm en largeur, car mon pisé fera 50 cm de large.
    J’ aurais aimé savoir si il existe un materiel plus ecologique que le ciment pour faire mes fondations, qui je crois doivent etre etanches? La chaux ne convient pas je suppose?

    Merci beaucoup.
    Sylvain

    1. En Pisé, waw génial, j’espère que tu as de gros bras, bon courage 🙂 Je m’interroge tout de même sur la pertinence de ce choix en Saône et Loire. Avec une maison en pisé tu as beaucoup d’inertie mais pas d’isolation, tu vas l’isoler comment ta maison ? (note que les anciens vivait dans des maison en pisé mais n’avait pas les mêmes exigence thermique que maintenant… mais peut être que c’est aussi ton cas ?)
      Pour la fondation je ne sais pas quoi te dire sur la taille. Une maison en pisé c’est quand même un édifice lourd (comparé à une maison en paille) j’imagine, creuser de 30cm me semble très peu…
      Ceci étant je viens de lire ça et ça. et il est dit que les fondations des maisons en pisés étaient plus symbolique.
      Sur le matériaux, la chaux me semble plus adapté, plus compatible avec ton mode constructif et écologiquement plus soutenable que le ciment.
      Dans tout les cas apporte un soin particulier à protéger ton mur de terre de l’eau (drainage, rupture capillaire ? – je sais pas si c’est souhaitable, le mur c’est peut être bien gérer ça…)

      Voilà je ne sais quoi te conseiller. Par contre je connais un mec qui peut t’aider, il s’agit de Thierry, il est doué en Pisé : http://www.formaterre.org/

      David

  4. Bonjour David,

    Je suis Armenien/Francais et j’ai un projet de bâtir une, voir plusieurs maisons de gites a l’ancienne en Armenie.

    Votre travail, qui regroupe une connaissance et references en utilisant chaux est passionnant. Ca m’a aide a définitivement laisser tomber le ciment « classique » 😉

    Comme je ne suis pad de metier de battement, il se peux que je consulterai votre site plusieurs fois afin de bien comprendre et faire comprendre a ce qui vont faire le chantier.
    Malheureusement il ne reste plus de personnes qui ont la connaissance de travail a chaux en Armenie … pourtant c’est de la ou cette technique ancienne est venue jusqu’au nous aujourd’hui.

    Bien a vous et BRAVO pour la passion de preserver notre patrimoine!

    1. Merci David,
      Je ne suis pas non plus du métier donc tâche de recouper les informations. En France il y a encore des maçons qui savent travailler à l’ancienne !
      Bon courage pour ton projet !

  5. Bonjour David, merci pour cette mine d’information et BRAVO !! Voulant autoconstruire en couple un habitat bio-climatique en utilisant des techniques « anciennes » de construction, dans les 3 prochaines années, je prie pour que ton site reste en ligne ! Tu aides beaucoup de gens encore merci !

  6. Bonjour David et les personnes qui liront, je suis avec grand intérêt les échanges sur les fondations « cyclopéennes ». Nous envisageons la rénovation d’une ancienne grange en pierre à laquelle nous allons ajouter une extension en ossature bois. Pour l’extension (rdc uniquement) je pense avoir trouvé les éléments pour le dimensionnement des fondations dans les échanges ci-avant. Mais concernant la grange existante nous devons reconstruire un pignon en très mauvais état. Cette partie de l’habitation aura un étage. Ce pignon sera donc haut, construit en brique maçonnée, portera la poutre faitière, les pannes et de fait le poids de la toiture. Ce mur sera isolé par l’extérieur en bottes de paille, enduit chaux, bardage ventilé. Mon interrogation porte sur le dimensionnement de la fondation de ce mur. Egalement cette fondation doit elle être réalisée en même temps que la fondation de l’extension ? Merci Chris

    1. Pour la réalisation à mon avis ça n’a pas d’importance si c’est en même temps, avant, après…

      Pour le dimensionnement je ne sais pas quoi te dire. Personnellement je n’ai trouvé aucun calcul parce que juste il n’y en a pas a mon avis… Ta battisse en pierre regard ce qu’elle a en « existant » niveau fondation. C’est très certainement en pierre sèche enterré à ~50cm de profondeur (soit pas grand chose) et de la largeur du mur… En gros à l’époque on commençait les murs plus bas que terre et ça roulais comme ça. La preuve que ça tien c’est qu’il y en a encore pas mal de bout. Donc je serai toi sur ton mur à refaire je regarderai comment c’était fait, depuis quand ça a tenu et tu fais pareil en mieux :-p

      Par contre pour l’isolation paille extérieur sur mur pierre j’ai des doutes… Comment tu gères les remontés capillaire qui sont inhérente au mur en pierre (et qui donc risque de passer dans la paille) ?

      Bon courage,
      David

      1. David, merci de ton avis effectivement l’existant peut apporter des enseignements. Par contre, concernant le mur de pignon reconstruit, celui-ci reposera sur une fondation pierre/chaux mais sera construit en brique maçonnée. Effectivement je dois me poser la question des remontées capillaires par ces matériaux. Il est donc question d’évacuation de l’humidité μ et μd notamment. Je pose la question au CAUE… Un soubassement en pierre d’une trentaine de centimètres sera construit sous l’isolation paille. A suivre

        1. Les briques sont capillaires… Le sous bassement en pierre sous l’isolation paille c’est bien mais idem, il faudra une rupture capillaire entre ton sous bassement et ton isolant en pierre.
          Amuse toi bien 😉

  7. Bonjour a tous,
    Je vais bientot faire un atelier d’une vingtaine de m2, mon sol est argileux, j’ai envisagé pas mal de possibilitées mais ma « solution » ne me semble pas optimale. J’ai donc prévu de décaisser sur 60cm environ (terrain légèrement en pente, décaissement entre 60 et 20cm) de poser une couche de polystyrène extrudé (haute compression) et une dalle béton de ciment de 15cm d’épaisseur, là dessus une ossature bois (en 145mm) et un remplissage en terre paille (majorité paille, on trempe la paille dans une barbotine et on tasse dans l’un coffrage). Ma dalle aura besoin d’être relativement rigide car supportant la structure mais j’avais également penser ne faire qu’un radier de 30cm de large sur le pourtour (sous les murs) et une dalle en terre crue ou en béton de chaux…
    PS : la dalle est totalement encapsulée dans du PSE, dessous, côtés

    1. Je comprends pas le sens de ton message, il n’y a pas de question et tu parle de polystyrène, de ciment… aucun lien avec l’article…

  8. Bonjour je ne comprend pas pourquoi vous attribuer ces construction cyclopeenne au romain… C pas parce qu’il l’on utiliser dans certaine de leur construction qu’ils ont sont les auteur premier. Je vous signale que des mir cyclopeenne il y en a sur chaque continent Amérique du Nord du Sud Turquie Égypte Rome corse France Angleterre Japon Inde en gros partout ! À mon avis cela es une erreur d attribuer ces construction au romain après ui il ont du l utiliser. Je signale aussi que certain mur cyclopeenne non pas de mortier c de la pierre sèche sans aucune forme de béton donc impossible que cela soit les romain ils ont du simplement employer certain sous bassement et ensuite construit par dessus des construction qui exister déjà et cela es visible sur chaque continent les sous bassement sont dit cyclopeen et par dessus des pierre beaucoup beaucoup plus petite. Je tiens aussi à signaler qu’en Italie le mur cyclopeenn dalatri près de Rome n’a pas de mortier ou chaux dans les fondation dite cyclopeenne et par endroit les mur monte à 17m en très grosse roche on voit nettement la différence entre ce que les romain on réaliser eux même ou ce qui devait peut être la avant les romains.
    Il devait y avoir un savoir ancien qui a du se perdre mais comment expliquer que sur chaque continent il y a des construction de ce genre dite cyclopeenne personne ne sait qui es à l’origine de ses construction donc c est une erreur de les attribuer à Rome. Par endroit les mur cyclopeenn sont dater de plus de 5000 voir 8000 ans d’autre 1500 à 3000 ans je ne vois pas comment les romain aurait pu en être à l’origine.

    1. Bonjour bonjour le Troll des cavernes,

      L’attribution « au romain » n’est pas de moi, elle est cité, sourcé. Tu peux aller Troller la source si tu le souhait. Le débat « c’est qui qui l’a fait le premier » m’intéresse franchement peu / pas…

      Si tu avais pris le temps de lire l’article je dis :

      Du coup non, ce ne sont pas des fondations cyclopéennes, ce sont des fondations à l’ancienne, en gros béton de chaux…

      Belle journée,
      David

  9. Bonjour,
    tout d’abord permettez moi de vous féliciter pour votre site. il est toujours agréable de lire des gens passionnés et qui nous permettent d’élaborer des projets sortant des sentiers battus.
    Je me permets une question. En effet je souhaite adosser à un mur de clôture existant une serre de jardin (ossature bois) 3X2m de base et si possible monté sur un muret en pierres d’environ 50 cm de hauteur. A ce sujet beaucoup d’exemples sur internet. Votre technique m’intéresse et m’éviterait de réaliser une semelle en béton armée.
    Si cette technique dit cyclopéenne fonction pour de grosses constructions, on peut imaginer que pour une serre en bois, cela ne doit pas poser de problèmes. je ne me rends pas vraiment compte du poids d’une telle ossature bois.
    En revanche j’hésite entre la technique de réaliser un « muret de fondation grosse pierres et chaux » ou simplement de mettre un lit de graviers style drainage damés. En effet technique à priori utilisé chez certains(vu sur des vidéos anglo-saxones).
    Merci pour votre éventuel retour ou conseils.
    bonne continuation à vous
    cordialement
    Nicolas

    1. Pour un muret je le ferai même en pierre sèche. les anciens il s’embêtait pas, il commençait le mur 20cm sous le niveau du sol et zou… Si tu as un exemple de muret dans ton village c’est toujours pertinent d’aller voir à quel profondeur il commence, comment c’est structuré, s’il a fait tout ce temps c’est que ça suffit…

      David

      1. Bonjour,
        Merci pour votre retour. Pour ma part je préfère plus maconné avec chaux (question goût esthétique aussi). De toute façon je vais me lancer, l’instinct fera le reste. La serre à ossature bois ce ne sera pas trop lourd pour un tel muret je pense.
        merci

        1. Pour le côté esthétique de la chaux j’entende, mais ici je parle des fondations (sous le niveau du sol donc, pas visible). Chez moi les murs des anciens sont en pierre sèche sous le niveau du sol puis maçonné à l’argile au dessus. Le liant (chaux ou argile) n’a aucun rôle structurel. on l’utilisait plus pour éviter que ça pisse de l’air à tout va à travers le mur il me semble….

  10. Cette technique aide à maintenir les éléments entre eux, davantage qu’un assemblage en pierre sèche. C’est pour cela que les ruines de ce type se retrouve souvent en bon état.

  11. Bonjour David,
    Peut-on utiliser des silex pour les pierres? Ou bien des pierres « plus adhérentes » au mortier ?
    C’est pour une fondation d’une maison en colombage en Normandie.
    Merci pour la réponse.
    Olivier

    1. Aucune idée désolé.
      Ceci étant les fondations en pierres sont normalement (autrefois) dénué de mortier (parce que y’en avait pas souvent sous la mains) nous on a joué la sécurité en en mettant mais ça n’a que très peut de rôle structurelle…

      David

  12. Bonjour,

    Je me permet de vous contacter car avec ma compagne qui est architecte nous avons comme projet personnel la construction d’une petite maison de 45m² en terre crue, en Bauge plus précisément. Malheureusement nous nous heurtons à un problème que nous ne savons résoudre seuls : le terrain qui va accueillir la construction est plat mais argileux avec un risque de gonflement / rétractation fort. Nous avons à cœur de construire l’ensemble du bâtiment sans utiliser de béton de ciment et de ferraillages. Nous sommes donc en plein questionnement sur le choix des fondations qui doivent soutenir le poids important de ce type de construction et résister aux mouvements des argiles. (Sachant que nous n’avons pas besoin d’assurances car nous sommes auto-constructeurs, mais que nous avons évidemment besoin que notre maison ne s’écroule pas!).

    Nous avons déjà contacté plusieurs bureaux d’études géotechniques avec en retour cette même réponse : ils sont dans l’incapacité à me conseiller pour des fondations sans béton de ciment. C’est pour cette raison que je me tourne vers vous, peut-être que vous avez des connaissances à ce sujet ou des contacts qui pourraient m’aider dans ma démarche afin de relevé ce défi ?

    Merci d’avance pour votre réponse,

    Cordialement,

    PS: Nous nous sommes pencher sur les fondations cyclopéennes mais nous nous posons la questions de leur efficacité car notre maison est lourde et j’ai peur qu’elle soit trop tendre pour reprendre la flexion. Merci

    1. Bonjour Jérémy,

      Une maison de 45m2 en bauge c’est si lourd que ça ? Par rapport à la même chose en parpaing/béton/ferraille ? Pas si sûr…

      En tout cas c’est un bien beau projet que tu as là !

      Pour les fondations : effectivement personne va te dire : GO c’est bon ! Une amie qui est passé sur mon chantier travail en bureau d’étude pour le dimensionnement de fondation (notamment) et elle me disait qu’il n’ont rien dans leur logiciel pour calculer ça, parce que personne n’a fait d’étude là dessus = pas de valeur. Et oui parce que les grands groupes de béton n’ont rien à gagner avec des fondations en pierre :-p du coup ils sont dans l’incapacité technique de t’aider + ils ne mettront aucune responsabilité en jeux (normal). Si tu leur demande, c’est certain que ça aboutira à du béton ferraillé…

      En gros : le choix t’appartient, tu es seul face à tes responsabilités (bienvenu dans le monde de l’auto-construction ou responsabilité/peur s’entremêle) il faut donc que tu pèse le pour et le contre.

      Je considère que le bâtiment doit être cohérent dans son ensemble. De mon côté j’ai choisie le « souple » / qui peut bouger des fondations jusqu’à la charpente réciproque. Donc mes fondations peuvent bouger, un mur peut s’affaissé d’1m que le toit tiendra toujours (théoriquement). Donc si tu fais une maison en bauge c’est plutôt souple et ça va s’adapter au petit mouvement, les fondations pierres c’est cohérents (reste la rupture capillaire à gérer ?) a voir l’implantation de ta charpente, la forme de ta maison, les risques… (je ne ferai pas une maison en parpaing – rigide du coup – sur des fondations pierres)

      Et en même temps faire une maison en bauge sur du béton ferrailler c’est sûr que ça perd pas mal de sens…

      De mon côté mon terrain était aussi « a risque » je suis sur une couche plutôt instable, le dur est à 7m, sinon c’est de l’argile et beaucoup de poche d’eau… pour l’instant ça n’a pas bougé… (je touche du bois) MAIS j’ai fais ma maison en lieu est place d’une ancienne ruine, et je me suis dit que les anciens ils savaient implantés des maisons parce que c’était beaucoup plus de travail que maintenant, il fallait pas se planter… (d’ailleurs c’est peut être une piste pour toi : aller voir du côté des anciens, des sourciers… – surtout pas mettre sa maison au dessus d’une veine d’eau)

      Par rapport à tes peurs que « ça s’effondre » c’est légitime, j’ai eu/j’ai les mêmes : https://david.mercereau.info/retour-dexperience-a-chaud-sur-lauto-construction/ ça va pas tenir qu’au fondation…

      Pour dédramatiser : une maison en bauge, elle va te prévenir avant de s’effondrer, ça va cracouiller…

      Voilà, je t’ai peut être pas plus avancé, peut être même ajouté du doute sur le doute mais je peux pas faire mieux 🙂

      David

  13. Bonjour David, et merci grandement pour ce site très utile ! Si vous avez la gentillesse et le temps de répondre à mon questionnement ça pourrait bien m’aider ! Voici mon projet : réaliser la fondation en béton romain / cyclopéen pierre+chaux d’une petite cabane ronde de 5m de diamètre. Calcul fait la circonférence est d’à peu près 16m. Une fondation de 60cm de large et 60 de profondeur amène un volume total de 5,65m3. J’ai du mal à évaluer ce dont j’ai besoin en pierre et en chaux. A ce que je lis, il faut prévoir le même volume en pierre, 5 et demi en gros, mais pour le sable, le gravier et la chaux je suis un peu perdu. D’après un calculateur le mortier serait d’environ 1,8 m3, dont 700 kg de chaux. De manière grossière, à priori, ça vous semble correspondre à quelque chose de juste ?
    Merci beaucoup !
    Cordialement
    Cyril

    1. Pour le calcule du mortier j’ai mis en ligne le petit tableau : http://david.mercereau.info/wp-content/uploads/2018/02/dosageFondationCycloFinal.ods . Selon mon tableur (à prendre avec du recul), oui 700kg ça peut le faire.

      Pour la pierre tu peux prendre le volume à remplir (ici 5,76m3 visiblement) et le multiplier par le coefficient de foisonnement de la pierre (x1,7 pour la pierre) donc il t’en faut bien 10m3… prend un peu de largeur pour avoir le choix dans les pierres au moment de la pose… 15m3 ça me semble une bonne chose.

      Bon courage

      David

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