Petit projet palette hivernal : un poulailler en palettes avec porte automatique qui s’ouvre quand le soleil est là, et qui se ferme à la tombée de la nuit. Comme ça les cocottes, c’est : autogestion.
La conception du poulailler est assez simple :
Un presque cube en palette dont une des faces s’ouvre complètement pour faciliter le nettoyage.
Les dimensions, c’est « taille palette » pour éviter les pertes/les découpes
Une toiture en tôle de récup’ simple pan.
Un petit pondoir tout de même avec toit ouvrant pour faciliter le ramassage des œufs.
Une porte automatique que je détaille plus loin.
Je pense que c’est un poulailler suffisamment grand pour 3 cocottes.
Coût : visserie (~15€) + moteur de la porte automatique (~100€) + charnière (~15€)
Structure
La structure est en palette, le bardage est en palette. il y a quelques planches qui ne sont pas de la palette mais qui ont été récupérées dans les poubelles du menuisier du coin. Rien de très original, voyez plutôt :
Da la palette
Le plancher
Les quatres coins
La face ouvrante pour le nettoyage
Hoo ça s’ouvre…
La plaque d’OSB c’est pour la porte d’entrée
La structure bardée
L’isolation et la couverture
Oui oui « isolation », mes poules seront au chaud. Tout relativement parce que j’ai mis que ~2cm de polystyrène. Polystyrène que j’ai récupéré dans les poubelles d’une enseigne d’électroménager (ils s’en servent pour emballer les téléviseurs, ordinateurs, etc…)
L’intérieur sera fini avec du CP ~2mm récupéré d’anciennes caisses en bois.
Polystyrène des poubelles
Le CP pour la « finition »
La tôle pour le toit
La tôle pour le pondoir
Pour l’étanchéité (vu que c’est une partie ouvrante), j’ai mis une chute de bâche et un autre morceau de tôle par dessus
La porte automatique
La porte s’ouvre quand le soleil se pointe et se ferme quand le soleil se couche. Pourquoi ça ? Parce que je veux que mes cocottes soient à l’abri des renards et que j’ai trop besoin de liberté pour m’astreindre à être là tous les soirs pour la fermer et tous les matins pour leur ouvrir.
Le séchage est un moyen de conserver les plantes, les fruits, les légumes, mais aussi un moyen de varier la consommation de ceux-ci Cette transformation ne nécessite, en l’occurrence, aucune dépense énergétique supplémentaire, c’est donc complètement gratuit (merci le soleil). Je ne consomme plus de thé au profit de tisanes (plus locales et souvent meilleures pour la santé). Le séchoir solaire nous permet de ne plus acheter de tisane mais de les produire avec des plantes locales. J’espère arriver à faire sécher des fruits / légumes cet été (chose que je n’ai pas pu encore tester).
Les plantes sêchées
Je suis parti sur le modèle d’onpeutlefaire.com et j’en suis arrivé là :
Au cours de mes recherches sur ce modèle, j’ai découvert que d’autres l’avaient aussi réalisé. En particulier le creactiviste (j’aime beaucoup son nom) qui a entre autre bien bossé sur les plans et la 3D sur sketchup :
La différence principale entre mon séchoir et celui du creactiviste, c’est la position de la porte, que j’ai personnellement mis à l’arrière. Pour moi, ça simplifie la conception, dans le cas d’une ventilation mécanique (mon cas). Pour une ventilation naturelle avec cheminée, ça me semble compromis ou plus difficile (le conduit étant à l’arrière).
Ventilation forcée / mécanique
J’ai fait ce choix de la ventilation mécanique pour me faire plaisir et parce que ça évite la cheminée (présentée sur onpeutlefaire) et c’est un gain de place non négligeable pour moi.
J’ai récupéré un ventilateur de PC (ça fonctionne en 12V), un petit Antec Tricool. et j’ai acheté 2 mini panneaux solaires 1,25W (5V, 250mA à 5€) qui seront câblés en série pour monter à 10V, 250mA (en série on multiplie la tension mais on reste sur la même intensité, en parallèle c’est l’inverse). Tout ça pour exploiter au mieux le ventilateur qui est en 12V, 240mA (ça passe).
Démontable
Démontable pour un souci de place, pour pouvoir le mettre à l’abri l’hiver histoire qu’il tienne dans le temps… Il y a moins de 20 vis et ça se monte en moins de 10 minutes (sans forcer…). La preuve en vidéo :
Fabrication
La vitre
Pour la vitre, j’ai récupéré une vieille vieille (oui 2 fois) porte simple vitrage et j’ai retiré le verre :
La vieille porte récupérée
Je casse la baguette et le joint
La petite vitre est retirée (c’était pour le test, il me faut la grande)
Et voilà
Ensuite j’ai fais un cadre sandwich en palette (comme j’avais fais pour mon four solaire car je n’ai toujours pas de défonceuse…)
Montage test avec la vitre et les planches de palettes
Du contre plaqué de la quasi (5mm) même épaisseur que la vitre (3mm)
Puis une autre couche de palette (en quinconce)
Même chose mais cette fois-ci je colle et je visse
Je répète l’opération avec un second ‘L’
Puis j’assemble les 2 avec la vitre au milieu
La boîte
La boîte sera en contre plaqué de 5mm. Si vous avez plus épais, c’est peut être tout aussi bien mais c’est ce que j’avais à disposition… Elle aura cette tête :
La taille de cette boîte permet, avec 7 claies, une surface de séchage d’environ 3m².
L’isolation a été faite avec de la récup’ de barquette de poissonnier en polystyrène (je n’ai pris que les couvercles).. On en trouve partout, en fin de marché, dans les cantines… Le polystyrène est un très bon isolant mince. C’est un produit issu du pétrole : c’est donc pas l’idéal écologiquement mais celui que j’ai récupéré partait à la poubelle, c’est une seconde vie sans transformation (recyclage qui réclame lui aussi de l’énergie) donc mon karma se porte bien…. J’ai aussi complété avec des plaques de polystyrène trouvées dans la poubelle d’un magasin d’électroménager, c’est encore plus pratique car les plaques sont souvent grandes, mais méfiance, souvent pas très denses (apparemment plus il est dense, plus il est isolant).
On commence par faire les côtés :
On découpe le premier côté
N’étant pas riche en baguettes, j’ai découpé des planches de récup’ dans la longueur pour m’en faire
J’ai ensuite fait le contour
Même chose pour l’autre côté
Les barquettes de poissons de la ~même épaisseur que nos baguettes
Qu’on découpe pour remplir le tout
Comme ceci
Et je referme le tout avec une autre plaque de contre plaqué
Le fond :
Le dessous avec la plaque et les baguettes
Le polystyrène de récup’ d’un magasin d’électroménager
Le dessous est terminé
Le toit, rien de neuf, même procédé :
Premier montage histoire de voir si c’est droit, si c’est bon :
Le dessous et un côté
L’autre côté, la vitre et le toit
Il en manque mais j’avance…
La tôle
Elle va être peinte en noir et va servir à capter la chaleur du soleil derrière la vitre pour faire monter la température du séchoir (la rampe de chauffe).
J’ai récupéré une tôle dans les poubelles de la petite zone artisanale proche de chez moi. Le truc pénible, c’est qu’elle était ondulée (souvent…), du coup pour la découpe avec l’angle c’était pas simple, j’ai utilisé le laser de ma scie sauteuse pour tracer la découpe :
Je positionne la taule sur la vitre pour avoir le bon angle
Je met le laser de ma scie sauteuse devant pour tracer un trait droit
Evidemment, si vous avez un niveau laser c’est encore mieux mais bon…
On trace
On découpe à la sauteuse
Et voilà
Fixation de 2 baguettes pour tenir la tôle
Pour la peinture noire, histoire de ne pas avoir d’émanation douteuse avec les peintures du commerce, je me suis lancé dans une peinture maison comme le suggère ce petit monsieur sur ce forum avec du charbon de bois concassé en guise de pigment noir…
Ingrédient :
70cl d’eau
70g de farine
10cl d’huile de lin
1cl savon noir
200g de pigment noir (le charbon de bois concassé)
La recette :
10cl d’eau avec les 70g de farine, portés a ébullition en délayant pendant 1/4 d’heure (à la fin de cette étape, ça doit ressembler à de la colle à papier peint)
Ajouter les pigments et remuer 1/4 d’heure
Ajouter au fur et à mesure l’huile de lin et le savon noir et remuer pendant 1/4 d’heure.
Les pigments (le charbon de bois concassé)
1ère couche
2ème
3ème, c’est pas parfait, mais ça va aller !
Jusqu’au séchage, je n’y croyais pas trop… mais bon, ça tient pas trop mal, c’est pas hyper bien fini mais je pense que ça suffira pour ce que nous en avons à faire. Clairement, c’est une peinture qui tien très bien sur du bois mais ça accroche difficilement sur de la tôle. Actuellement si on balance de l’eau dessus ou si on gratte fort on peut tout retirer. Mais la tôle ne va pas être beaucoup manipulée, et pas exposée à l’eau alors je m’en contente.
La prise d’air
La prise d’air se fait à l’avant, j’ai équipé celle-ci d’un grillage fin à garde mangé (la moustiquaire fonctionnerai aussi) afin d’éviter que les insectes ne pénètrent trop facilement…
Sur un morceau de contre plaqué j’ai fixé un morceau de bois épais (pour pouvoir le solidariser au reste de la boîte facilement)
Je perce à la scie cloche
Je découpe un bout de grillage
Qu’on glisse entre les 2
Et je fixe le tout à l’avant du séchoir
Et voilà
J’ai ajouté une petite porte pour ouvrir/fermer la ventilation (la nuit par exemple pour ne pas faire entrer l’humidité)
La porte
Rien de neuf, un sandwich de contreplaqué avec des barquettes de poissons en guise d’isolant… La petite variante c’est l’incorporation d’un ventilateur de PC qui va servir à extraire l’air/l’humidité.
Rien de neuf un sandwitch de contre plaqué isolé…
Avec un trou pour le ventilateur
Le remplissage de barquettes de poisson
Deux charnières plus tard
Le loquet en chut d’OSB…
Les claies
Alors là, c’est plus long que je l’avais imaginé ! Bon ok, j’ai pas récupéré de baguettes donc j’ai découpé des baguettes dans des planches de récup’ (dans le sens de la longueur, c’est long les découpes) donc ça m’a pas aidé à trouvé ça chouette…
J’ai utilisé une chute de moustiquaire pour faire la « toile », il est aussi possible de le faire en tulle (~1,5€ le m) ou en grillage très fin. L’important c’est que l’air circule… Pour l’assemblage j’ai essayé juste en agrafant mais ça déchire plus qu’autre chose. J’ai donc découpé des bandes/baguettes de médium et j’ai enroulé la moustiquaire autour. J’ai ensuite pointé le médium sur le cadre de la claie. Attention, ne pas visser sinon la moustiquaire s’enroule autour de la vis et se déchire…
J’ai utilisé les chutes de contre plaqué de la boîte que j’ai découpé en triangles pour maintenir l’équerrage des claies (ça m’a évité d’acheter des équerres en ferraille)
Découpe de baguettes dans des planches (c’est long la vache…)
Le tout est découpé à bonne longueur
On met une partie de ces baguettes en guise de rails dans le séchoir
Découpe de fine baguettes de médium
+ des petits triangles pour tenir l’équerre et le tout est prêt y’a plus qu’à…
…assembler les cadres
Un cadre
j’enroule la mousticaire autour des baguettes
et je pointe sur le cadre
Les panneaux solaire
Je me suis fait un petit support en faisant une rainure dans un tasseau. J’ai soudé les panneaux ensemble avec un câble électrique standard que j’avais de reste de mon installation électrique (il n’est pas utile d’avoir de si grosse section pour le peu de courant qui passe mais bon, j’avais que ça…)
Les panneaux
Une rainure dans un tasseau pour faire un support d’assemblage
Les fils sont soudés à l’étain
en série (+ sur -)
Ce qui fait monter le tout à ~12V (là c’est la fin de journée)
Test, ça tourne !
Les panneaux sont sur le toit, je fait courrir le câble électrique le long du sêchoir
La parroit est percé pour faire passer les fils électriques
Connexion avec un domino
Et ça tourne !
Des petits détails / finitions
J’ai passé 3 couches d’huile de lin. Même si j’ai prévu que le bois ne prenne pas l’eau directement (car il sera couvert par une capote en bâche sur mesure) j’avais un fond d’huile de lin de reste de la construction de ma yourte, j’en ai donc profité…
Des joints pour l’étanchéité à l’air
Un joint « en V » avec une face auto-collante
Une petite moumoutte de ouatine en bas de la tôle (la découpe était pas parfaite)
La moumoutte en place
Fabrication d’un sur-toit (pour que l’eau ne stagne pas) et réalisation de la capote en bâche sur mesure par ma couturière préférée afin que le petit contre plaqué ne gondole pas trop vite avec la pluie :
Et ça marche ?
Non ça court… narf, oui ça fonctionne, je suis déjà épaté de la ventilation qui est vraiment top. J’ai pas trouvé mieux que ça pour vous le montrer :
A côté du ventilateur
Devant le ventilateur
Petit test rapide en avril (pas un soleil de plomb, ~16°C à l’extérieur) la température dans le séchoir est très facilement à 35° avec le ventilation à fond. Elle monte à 40° en 5 minutes si je diminue la vitesse du ventilateur. Donc cet été je penses qu’il ne faudra pas l’orienter face au soleil tout le temps sinon ça va trop chauffer… le futur me le dira.
Première « grosse session cueillette » : des orties, du plantain, de la menthe, de la mélisse, du persil, de la fumeterre, des feuilles de ronce :
A titre indicatif, les orties ont séché en ~2 jours. En sachant qu’on est en avril et que mon séchoir est au soleil à partir de 10h30. Je n’ai pour l’instant pas testé les fruits, ce sera pour cet été…
Si c’était à refaire ?
Parce que si c’était à refaire, ça serait différent, forcément :
Je ne ferais pas un toit plat pour m’éviter de bricoler un sur-toit pour que l’eau ne stagne pas sur la bâche de protection. Je ferai même un toit double pans dans l’idée comme ci-contre. Même si ça retire une claie et donc diminue la surface de séchage ;
Je ferais peut être plus petit, je ne m’étais pas rendu compte… Enfin plus large et moins haut. Ceci dit, là c’est chouette, je vais pouvoir le mutualiser à fond avec les copains, les voisins…
A travers ce blog, j’ai été contacté par l’association Low-tech Lab qui souhaitait réaliser un tutoriel vidéo de mon four solaire type boîte. Le Low-tech Lab est une association portée par Gold of Bengal. Gold of Bengal a pour mission la recherche, l’aide au développement et la promotion de solutions répondant à des problématiques d’intérêt général, dans le respect et la valorisation de la nature ainsi que des ressources propres à chaque territoire.
Je leur ai donc fait une liste de course et je suis allé dans leur atelier pour le réaliser. Voici le tutoriel détaillé en image :
Pas de plat en haut du four, je l’avais finalement jugé inutile dans la première version ;
Utilisation du papier aluminium à la place de l’adhésif miroir
Les plus : moins cher c’est indéniable
Les moins : pénible à poser & rend le four beaucoup plus fragile. Le moindre objet déchire le papier alu… bon après une rustine de papier alu ça se fait vite. De plus je n’ai pas encore eu de retour pour savoir si ça marche aussi bien qu’avec l’adhésif miroir, mais le soleil revient bientôt…
Attention cet article est un placement de produit discret (je viens d’acquérir 48% du capital d’actions chez le fabriquant de ce réfrigérateur).
J’ai réussi à négocier l’exclusivité de publication en France. Pour la première fois donc, voici LE réfrigérateur du 22ème siècle, le symbole du lowtech par excellence :
Les avantages de ce réfrigérateur LowTech :
Consommation électrique : 0W pour une utilisation 24h/24 ;
Bilan carbone : proche de 0 g de CO2 ;
Aucun gaz néfaste pour la santé de l’homme, la nature, les animaux (comme le Fréon utilisé dans les réfrigérateur classique) ou métaux rare n’a été utilisé pour sa fabrication ;
Coût d’acquisition faible : ~8€ sur un vide grenier ;
Installation rapide ;
Ne nécessite aucun entretien ;
État de remplissage du frigo sans ouverture de porte et sans application smartphone nécessaire ;
Les inconvénients :
Fonctionne 6 mois / 12 ;
N’est pas vendu dans les temples de la consommation en grande surface ;
J’ai installé un petit garde-manger dehors, avec un petit sur-toit en palettes + bâche pour éviter les infiltrations d’eau, plein Nord & à l’ombre pour maximiser le frais à mi-saison, en hauteur pour éviter de tenter les rongeurs… De cette façon je préserve mes batteries solaires de la décharge profonde. Pour la saison chaude nous avons un mini réfrigérateur A++ qui consomme 300Wh/j et comme l’été on est en excédent d’électricité solaire ça ne pose pas de problème.
Tout ça m’a fait prendre conscience qu’il y a peut-être un paradoxe en hiver, à dépenser beaucoup d’énergie pour réchauffer sa maison et à en dépenser encore pour refroidir une toute petite partie (le réfrigérateur). En considérant qu’il fait froid dehors on marche sur la tête non ?
Sur l’utilisation du réfrigérateur en général : le réfrigérateur est souvent trop froid pour les légumes (pour qu’ils conservent leurs propriétés et qu’ils se tiennent), il n’est pas utile de mettre les œufs aux frais, la salade se tient très bien dans un saladier recouvert d’un torchon humide et j’en passe… Donc il reste plus grand chose sinon le beurre, le pot de confiture ouvert… toutes ces petites choses supportent très bien les petites variations de température jour/nuit. Le mieux serait une cave pour beaucoup de choses (le fromage, les légumes) car la température est stable sous terre, mais bon faut creuser et c’est fatiguant 🙂 Ceci étant dit, si vous mangez (encore) de la viande, effectivement le réfrigérateur et sa température (plus) constante sont nécessaires.
Note : Dans ma région, le gel est très rare. Mais si vous êtes fréquemment exposé à des gelées, vous pouvez toujours isoler le garde-manger…
Autant une étagère sur un mur je savais faire, autant sur un treillis de yourte je savais pas… J’ai pas non plus chercher trop loin, avec de la ficelle, des nœuds tarbuck (que j’utilise partout) et une planche, on s’en sort.
J’ai commencé par découper l’arrière de l’étagère (la planche) pour que le treillis s’y insère (la perche de devant). Puis j’ai percé des trous :
Autant de trous que de croisillons à l’arrière de l’étagère : qui nous permettront de faire des boucles avec des ficelles pour solidariser le mur à l’étagère.
2 trous à l’avant : qui nous permettront, avec une ficelle sur le croisillon du dessus et un nœud tarbuck, d’empêcher le devant de l’étagère de basculer vers le bas.
1 autre trou à l’avant : qui nous permettra, avec une ficelle sur le croisillon du dessous et un nœud tarbuck d’empêcher que l’étagère ne remonte et que son contenu tombe si quelqu’un la percute…
A travers eco-formation.org, j’organise un atelier d’une journée de fabrication de meuble en palette le samedi 03 juin 2017. Nous allons principalement apprendre à reproduire le canapé de jardin en palette (voir l’article). Voici toutes les infos sur cet atelier :
Descriptif : Voir les différentes techniques pour transformer des palettes en Mobilier. Pourquoi en palette : recyclage pure d’un produit jeté, brûlé (je ne travail pas avec des palettes EU consigné) qu’on trouve en abondance alors pourquoi se priver ?
Nous allons concevoir au minimum un banc en palette comme celui-ci :
Fabrication à 2 ou 3 personnes d’un canapé de jardin en palette
Les canapés fabriqué seront proposé au tirage au sort à toutes personnes intéressés.
A prévoir : Repas partager le midi (chacun apporte de quoi manger et on partage), venir avec des bonnes chaussure, gans de bricolage. Si vous avez marteau, massette, pied de biche et que vous êtes disposé à les prêter ça peut être confortable d’en avoir un maximum
Lieu : 44 pays de la loir
Date : 3 Juin 2017
Horaire : de 9h à 17h30
Prix : au CHAPô : 20€ = PRIX DE BASE à régler lors de votre inscription (matières premières, frais logistiques…) + PRIX DE CONSCIENCE à verser sur place (la rémunération pédagogique du formateur est laissée libre, cela permet de mutualiser les moyens pour que chacun ait accès à la formation !)
Pour les mêmes raisons que celles données à la fin de l’article sur l’évier sans eau courante, nous n’avons pas l’eau courante dans la douche. Tout l’été, nous nous sommes douchés à l’extérieur. Au début nous avions une douche portable sous pression QUECHUA (la même solution, moins cher, existe avec un pulvérisateur de jardin à pression préalable) mais à l’usage c’est pas des plus commodes, et finalement la solution gant de toilette et bassine est la solution avec laquelle je me sens le plus propre. L’hiver arrivant nous avons installé un petit bac de douche maison dans la yourte.
Pour faire le receveur de la douche, nous avons récupéré une grosse bassine en galvanisé de ~80cm de diamètre. Le galva à l’avantage de bien résister à la rouille. Ce bac a été percé au centre afin d’y mettre une bonde d’évier qui a elle-même été raccordée à un tuyau d’arrosage pour l’évacuation de l’eau (merci papa pour cette partie) :
La bonde d’évier avec un raccord maison pour le tuyau d’arrosage d’évacuation
Un tuyau de cuivre a été cintré au même diamètre que le bac (2ème merci papa pour ça) afin d’accrocher deux rideaux de douche pour faire le tour de la bassine. Voilà ce que ça donne :
Comme pour l’évier, nous récupérons l’eau dans un bidon pour arroser ensuite les plantes… Cette fois-ci le bidon de récupération se trouve à l’extérieur. Je n’ai pas voulu percer notre beau plancher de yourte. Du coup, j’ai fait un petit profile en bois qui suit la courbe du plancher et qui va être maintenu par la sangle anti-rongeur :
Le profile qui va suivre la courbe du plancher avec le trou d’évacuation
Il va être maintenu par la sangle qui fait le tour de la yourte (anti-rongeur)
Le bidon plat et le tuyau qui arrive de la douche
La position du bidon plat
Un petit « cache misère » parce que le plastique c’est pas des plus fantastiques/esthétiques
Et pour chauffer l’eau ?
L’été c’est sur le cuiseur solaire (ou le four solaire), l’hiver c’est sur le poêlito et le reste du temps (s’il fait pas beau mais pas assez froid pour allumer le poêle) nous faisons chauffer sur la gazinière.
Soutenir la démarche de partage: Vous pouvez maintenant soutenir la démarche de partage en utilisant une partie de votre puissance CPU dont vous ne vous servez pas pour m'aider à miner de la crypto monaie ! Vous pouvez arrêter bien sûr stopper si c'est gênant pour vous.