Atelier comprendre et dimensionner un poêle de masse le 22/11 dans le 44

Je vous propose une petite journée d’initiation/ au poêle de masse. Vous repartirez avec les clés pour mieux comprendre et faire le bon choix pour votre contexte. Cette journée est organisée chez moi, à la paillourte dans le 44, au chaud prêt de mon poêle de masse (en espérant qu’il fasse suffisamment froid pour qu’on l’allume 😉 .

Bien sûr il y sera question du MiniMasse : est-ce qu’il sera adapté à votre projet… Mais pas que, si ce n’est pas le cas, nous discuterons les autres possibilités qui s’offre à vous.

Le savoir partagé :

  • Compréhension des éléments de base du « confort thermique »
  • Comment fonctionne un poêle de masse ? (on ouvrira le capot du mien)
  • La capacité à déterminer un besoin de chauffage sur un habitat donné (en fonction de sa composition de mur, volume, situation géographique…)
    • Sur ce point si vous avez un projet personnel, nous travaillerons dessus, lisez ce document afin de venir avec toutes les informations nécessaires.
  • La capacité à déterminer quelle serait la consommation de cet habitat
  • Est-ce qu’un poêle de masse est adapté à mon habitat
  • Quelle options s’offre à moi (auto-construction, kit, artisan…)
  • Et plein de petits points comme la production d’eau chaude, la cuisson (four blanc/noir…) mini atelier pratique de maçonnerie de briques réfractaires
  • Le coût, la rentabilité ;
  • Une vidéo « replay » de la formation sera mis à disposition ;

Ce qui ne sera pas abordé durant ce stage :

Public : le citoyen X, Y, le toi, le nous ! (Aucun niveau de connaissances préalables n’est requis). La jauge est de 11 personnes.

: A Rouans (44640), prêt de Nantes

  • En transport en commun : Vous pouvez venir jusqu’en Train sur Nantes, il y a un Car (ligne 301 aleop) qui part de la gare SNCF de Nantes pour venir jusqu’à Rouans.

Quand : 22 Novembre 2025 de 9h à ~17h30 (réserver)

Prix : libre et conscient (à lire pour être en plein accord) – un acompte de 10€ pour valider la réservation est demandé.

Infos supplémentaires :

  • Pour les repas je propose auberge espagnol/repas partagé. Chacun apporte un petit truc à manger, on pose sur la table et on partage.
  • Apportez calculatrice, papier, crayon
  • Si vous avez un PC ou tablette (de quoi ouvrir une page web) c’est sympa de l’apporter, il nous en faudrait 2 ou 3 pour le groupe (qui peut rester dans vos mains au moment du travail de groupe)
  • Le détail de votre maison à chauffer

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    Choisir son poêle de masse : Un calculateur en ligne pour vous aider

    Installer un poêle de masse chez soi, c’est faire le choix d’un chauffage au bois performant et écologique, mais encore faut-il bien le dimensionner. De quelle quantité de chaleur votre maison a-t-elle vraiment besoin en plein hiver ? Quel modèle de poêle de masse conviendrait le mieux à vos besoins ? Ce sont des questions que je me suis posées il y a quelques années, sans trouver d’informations facilement accessibles…

    C’est aussi une question récurrente chez les autoconstructeurs : par exemple autour du MiniMasse (auquel je continue de contribuer chez Agir Low-Tech), un petit poêle de masse, pour petit habitat. Beaucoup se disent « chouette c’est petit et pas cher » – oui, mais est-ce adapté à votre espace à chauffer ? Pour répondre à ces interrogations, j’ai développé choisir son poêle de masse, un logiciel libre en ligne qui estime les besoins de chauffage de votre habitat et suggère en conséquence le bon poêle de masse (de conception open source) qui y correspond le mieux.

    Plusieurs méthodes de calculs

    La première étape pour choisir un poêle de masse est d’évaluer le besoin de chauffage de votre maison, c’est-à-dire la quantité de chaleur qu’il faut fournir pour maintenir une température confortable lors des périodes les plus froides. Selon vos connaissances en thermique du bâtiment et les informations dont vous disposez, le logiciel propose trois méthodes de calcul, du plus simple au plus précis :

    • Mode Basic (méthode G)Pour une estimation rapide. Cette méthode simplifiée utilise un coefficient global G caractérisant les pertes thermiques de votre logement. Vous pouvez choisir une valeur de G correspondant au niveau d’isolation de votre maison (par exemple G≈0,3 pour une maison très bien isolée, jusqu’à G≈1,8 pour un bâtiment ancien non isolé). C’est simple et empirique : on multiplie essentiellement ce coefficient par le volume et par l’écart de température, ce qui donne une idée grossière de la puissance de chauffage requise. Ce mode convient si vous n’êtes pas expert en thermique et voulez un ordre de grandeur rapidement. Toutefois, le résultat reste indicatif : il faudra peut-être affiner si votre projet se précise ou si votre maison a des particularités.
    • Mode Éclairé (méthode Ubat global)Pour un calcul intermédiaire. Ici on raisonne avec le Ubat global, c’est-à-dire le coefficient moyen de déperdition thermique de l’enveloppe du bâtiment. Si votre maison est relativement homogène en terme d’isolation (par exemple une construction récente où toutes les parois ont des performances comparables), cette méthode est un peu plus technique et affine le calcul. Ce mode donne une estimation plus précise que la méthode G tout en restant assez simple si l’isolation est uniforme.
    • Mode Expert (méthode Ubat par paroi)Pour un calcul au plus près de la réalité. Ce mode s’adresse à ceux qui ont de bonnes connaissances du bâtiment ou qui font face à un bâti complexe (ancienne maison rénovée, extension hétérogène, etc.). On détaille chaque paroi de la maison (murs, toit, plancher, fenêtres…), avec leurs dimensions et matériaux, afin de calculer un Ubat précis pour l’ensemble. C’est plus fastidieux (quoique pas insurmontable), mais indispensable si l’isolation n’est pas uniforme ou si vous disposez déjà d’une étude thermique détaillée de votre habitation. Par exemple, en rénovation, on a souvent des parois différentes les unes des autres : la méthode « expert » permet de prendre en compte chaque spécificité pour éviter les erreurs de calcul qu’entraînerait un simple coefficient global. C’est le mode à privilégier si vous voulez un dimensionnement aux petits oignons de votre poêle de masse, notamment dans les projets complexes où la méthode G peut montrer ses limites.

    En pratique, l’application vous permet de sélectionner votre « niveau de connaissance » (Débutant, Éclairé ou Expert) dès le début, ce qui ajuste les paramètres disponibles. En mode débutant, l’interface reste épurée avec peu de données à saisir (superficie, volume, isolation estimée…). Plus on monte en expertise, plus on a accès à des réglages pointus (coefficient U personnalisable, ajout des différentes parois, matériaux sur mesure, ponts thermiques, etc.). Chaque utilisateur peut ainsi choisir la méthode adaptée à son cas.

    Des données météo en temps réel pour plus de précision

    Quel que soit le mode de calcul, le logiciel intègre les données météorologiques de votre localisation pour affiner le résultat. Autrefois, on utilisait une carte de France découpée en zones climatiques (température moyenne de base par département) ; désormais, le logiciel va chercher directement la température de base correspondant à votre commune grâce à une API météo qui reprend les données du projet Européen Copernicus. Concrètement, il vous suffit d’indiquer votre localisation (vous pouvez sélectionner votre ville sur une carte intégrée) et l’outil récupère automatiquement la température de base qui servira de référence pour dimensionner le poêle.

    En développant ce logiciel, je me suis vite rendu compte que la température de base était un paramètre crucial, et que la norme qui fait foi en la matière semblait approximative… J’ai donc lancé une enquête auprès de l’AFNOR, Météo France, le COSTIC et autres… (en partie visible ici) pour comprendre comment cette température était actuellement déterminée et quels écarts existaient avec la réalité du terrain. Cette enquête, a permis de révéler que les normes en vigueur, NF P52-612, auraient besoin d’être révisées pour mieux prendre en compte les évolutions climatiques récentes. Et que l’opacité de la méthode de calcul était, au mieux, regrettable. Pour aller plus loin sur ce sujet essentiel, j’ai rédigé un article détaillé sur le site de l’AFPMA : Réviser la température de base NF P52-612, une nécessité.

    Pourquoi est-ce important ? Parce que la puissance requise dépend fortement de la température minimale à affronter. Par exemple, une maison en Bretagne n’aura pas le même besoin qu’une maison en Alsace. Grâce à l’API météo, le calculateur s’adapte à votre région en temps réel. Par ailleurs, le logiciel utilise aussi les degrés-jours unifiés (DJU) de votre localisation pour estimer la demande de chauffage sur une saison complète. En effet, au-delà de la puissance instantanée nécessaire par grand froid, on souhaite savoir combien d’énergie sera consommée sur tout l’hiver. Les DJU permettent de calculer cela, et par extension d’estimer la consommation de bois sur la saison de chauffe. Cette estimation de consommation bois a été ajoutée dans le logiciel pour donner une idée des quantités de bûches ou de granulés que vous utiliserez. C’est très utile pour le futur usager : vous pouvez anticiper le volume de bois à prévoir chaque année, et aussi comparer l’efficacité de différents scénarios d’isolation par exemple (voire l’impact d’une amélioration d’isolation sur la consommation annuelle).

    Des suggestions de poêles de masse

    Une fois les besoins de chauffage calculés, Choisir son poêle de masse passe à la seconde étape : vous suggérer un ou plusieurs modèles de poêles de masse adaptés. L’outil s’appuie pour cela sur une base de données de poêles de masse open source. Ces poêles libres (dont les plans sont partagés) ont des puissances et caractéristiques connues – par exemple le MiniMasse développé par l’association Agir Low-Tech, les modèles Oxa-libre de différentes puissances, l’Uzume, etc. En comparant la puissance de ces poêles disponibles aux déperditions de votre maison calculées précédemment, le logiciel identifie ceux qui correspondent le mieux à votre besoin de chauffage.

    Un logiciel libre, gratuit et collaboratif

    Choisir son poêle de masse est un logiciel 100 % libre et gratuit. Je l’ai développé dans un esprit d’ouverture : le code source du projet est publié sur Framagit (GitLab) et chacun est invité à y contribuer. Que vous soyez développeur, poêlier, designer ou simple utilisateur, vous pouvez participer à son amélioration. Par exemple, il est possible de proposer de nouvelles fonctionnalités, d’aider à la traduction (l’interface est déjà disponible en français et en anglais, d’autres langues peuvent suivre), d’améliorer le design de l’application, ou encore d’enrichir la base de matériaux pour les parois. En effet, le mode Expert permet de créer des matériaux personnalisés (avec leur conductivité, etc.) et de partager ces données pour qu’elles bénéficient à tous les utilisateurs. Le projet est collaboratif jusqu’au bout : vos contributions, retours et idées sont les bienvenus pour le rendre plus fiable et convivial.

    Autre aspect de cette philosophie ouverte : plusieurs versions et déclinaisons du calculateur existent pour différents usages. L’outil de base – disponible sur choisir.poeledemasse.org – est pensé pour les autoconstructeurs ou particuliers qui veulent concevoir et dimensionner eux-mêmes leur poêle de masse (c’est cette version que je mets en avant dans cet article). Mais à partir de ce tronc commun, j’ai réalisé des adaptations spécifiques :

    • Minimasse – accessible via https://minimasse.choisir.poeledemasse.org – est une version simplifiée dédiée au modèle MiniMasse. Elle permet de tester en deux temps trois mouvements si un MiniMasse peut suffire pour chauffer votre habitation, ou s’il faut envisager un poêle plus grand. C’est très pratique pour ceux qui sont tentés par ce poêle de masse très compact et économique : on peut vérifier instantanément si « ça passe ou pas » avant de se lancer. Si le MiniMasse ne convient pas, l’outil élargit automatiquement la recherche aux autres poêles de masse open source disponibles afin de vous suggérer une alternative adaptée.
    • Uzume – A une déclinaison intégrée au site d’Uzume (un acteur bien connu dans le domaine des poêles de masse open source). Sur la page d’Uzume consacrée au dimensionnement, ce module permet aux lecteurs de calculer leur besoin de chauffage et de comprendre quel poêle il leur faut, sans quitter le site d’Uzume. Pour moi c’est une belle reconnaissance de voir ce calculateur utilisé de cette manière !
    • Étude et Dimensionner – (etude.poeledemasse.org et dimensionner.poeledemasse.org) sont deux instances du logiciel à destination des professionnels. L’idée est de fournir aux poêliers et bureaux d’étude un outil en ligne pour dimensionner les poêles de leurs clients et partager les résultats facilement. Par exemple, un artisan peut saisir toutes les données d’une maison en rénovation dans etude.poeledemasse.org, et envoyer le lien du résultat au client ou à un collègue. Chacun peut ainsi consulter l’étude thermique en ligne, avec les chiffres clés. C’est une façon moderne de remplacer les tableurs que les poêlier utilisait jusque-là, tout en profitant de la transparence et de l’évolutivité du logiciel. À noter que ces versions « pros » peuvent avoir un design ou des options légèrement adaptés (par exemple, afpma.choisir.poeledemasse.org est une variante orientant l’utilisateur vers un artisan poêlier de l’AFPMA prêt de chez lui.

    En résumé, choisir son poêle de masse s’inscrit dans une démarche low-tech et open source : il vise à démocratiser le dimensionnement des poêles de masse, en rendant ces calculs techniques accessibles au plus grand nombre, gratuitement. Évidemment, les résultats fournis restent indicatifs et ne remplace en rien une (vraie) étude thermique : il est toujours recommandé de faire valider son projet par un professionnel qualifié (par exemple un artisan membre de l’AFPMA) pour s’assurer que tout est en ordre dans les moindres détails. Toutefois, cet outil offre déjà une base pour orienter vos choix et vous auto-former. Il peut vous éviter de grosses erreurs (comme sous-dimensionner votre poêle et avoir froid, ou le surdimensionner et l’utiliser inefficacement) en amont de votre projet.

    Pour vos questions poêles de masse : un forum dédié aux poêles de masse open source existe ! Venez discuter du MiniMasse, du poêlito et compagnie…
    forum.poeledemasse.org

    L’autonomie électrique, c’est fini !

    Ma Paillourte n’était jusqu’à présent pas reliée au réseau électrique national (uniquement sur panneaux solaires + stockage = autonome). Mais c’est terminé ! Nous voilà maintenant raccordés ! Ceci pour plusieurs raisons :

    L’installation solaire autonome a ~9 ans. Ce type d’installation a une durée de vie comprise entre 10 et 15 ans… (ici, les batteries type plomb en l’occurrence, tout le reste : panneaux solaires, régulateur… vit bien plus longtemps). Donc ça peut se finir bientôt, et c’est le noir… et ça ne sera jamais au bon moment (s’il y a un bon moment pour ne plus avoir d’électricité du tout ? Surtout quand on travaille à la maison… moi, comme mon amie – couturière – avons besoin d’un peu d’énergie pour travailler). Donc il faut soit renouveler le matériel avant que ça ne fatigue trop (mais bon, ça s’abîme à rien faire une batterie aussi – auto-décharge, altération avec les variations de températures…) ; soit le renouveler potentiellement dans l’urgence (jamais une bonne chose).

    Cette installation solaire autonome avait plus de sens quand on était en yourte dans un champs, qu’on se projetait dans une vie semi-nomade et qu’il n’y avait potentiellement pas le réseau à proximité… Mais maintenant qu’on a la Paillourte, en dur, en lourd… on va pas la bouger de si tôt… et le poteau électrique (le réseau… le commun…) est juste devant chez nous. Jusqu’à présent, on avait l’installation donc on l’utilisait, mais là, ça se questionne.

    Je ressens aussi un peu de fatigue et de lassitude par rapport au temps passé et à l’occupation de temps de cerveau que nécessite la gestion de l’énergie quotidienne (surtout dans les périodes hivernales). Cette dernière saison a été particulièrement difficile.


    Jonathan Benabed (Tiny-house Livingston), David Mercereau (Agir Low-tech), François Boulland (urbaniste, FANCH), Hélène Le Coz (Ilot vivant) au festival d’Hameau Légers les Palourdes 2022 (première édition)

    Aussi, je ne suis pas (plus ?) si sûr que ce soit le bon chemin, l’autonomie… Je crois qu’en vieillissant, je me suis radicalisé à gauche, vers le « commun ». Et le réseau fait partie de ces « communs » (service public tout ça… même s’il a du plomb dans l’aile…).

    A ce propos, j’avais participé à une conférence au festival des Palourdes sur le thème de l’autonomie… au titre « l’autonomie est-elle toujours souhaitable ». J’avais grand peur d’être le seul à venir dire « non, ce n’est pas souhaitable », et en fait non. Chez tout les participants, il y avait un consensus, on était plutôt d’accord avec cette idée… Du coup, pourquoi ce n’est pas entendu ? Pourquoi les personnes qui souhaitent être autonomes (ici, électriquement) n’entendent pas ce retour d’expérience ? Dans « les personnes », je m’inclus moi il y a 10 ans…

    Pour le coup, ce dont je suis sûr, c’est que ce n’est pas « la source » d’énergie qui compte le plus pour la transition, mais la consommation ! Si demain nous continuons a consommer autant d’électricité par habitant, mettre des panneaux solaires sur tous les toits ne va faire qu’empirer la situation de la raréfaction des ressources, et nous rapprocher toujours plus des limites planétaires…

    Je ne trouve pas que ce soit porté dans le discours ambiant, probablement parce que ça ne profite pas au capitalisme… Alors que produire de l’énergie verte en te faisant acheter des panneaux solaires, ça c’est super pour l’alimenter. Et quand tu as produit ton énergie verte, tu es « perché », c’est bon, fin de chantier… Parce que baisser sa consommation (vraiment, pas juste débrancher la boxe la nuit – même s’il faut le faire), ça demande de revoir son confort en profondeur, se questionner, changer ses habitudes… et ça, c’est pas aussi facile que de faire un chèque.

    Tout ceci étant dit, je ne regrette pas ce passage par l’autonomie électrique. Ces 9 ans en autonomie m’ont permis, c’est certain, d’atteindre un beau niveau de sobriété. On consomme en moyenne ~1kW/j en hiver – quand il y a peu de soleil ; et jusqu’à 4kWh/j en été de consommation pour 3 personnes dans le foyer. C’est ~4 à 16 fois moins que le français moyen. Je ne pense pas que j’aurais été capable de tenir ce niveau de sobriété, et surtout ne de pas « croître » en besoins durant toutes ces années. Oui, parce que l’installation autonome définit une quantité « finie » d’énergie produite par les panneaux, stockée dans les batteries. On ne peut pas consommer au-delà…  Je n’ai donc pas pu croître en besoins, ou alors aménager ceux-ci, et utiliser l’énergie quand elle était là (quand il y avait du soleil).

    Aussi, je pense qu’on a pris de « bonnes habitudes », qu’on a conçu la maison avec ce « warning » de l’énergie limitée en tête, et j’espère donc qu’on ne va pas faire exploser le compteur une fois raccordés :-p

    L’expérience passée sur l’eau nous a démontré que ça pouvait être le cas. En effet , dans la yourte, nous n’avions pas l’eau courante, le robinet était à l’extérieur, devant la porte… volontairement, pour nous faire rationaliser notre comportement en eau (quand il faut porter son eau, on en utilise moins…). Si chaque français devait porter ses 70L d’eau pour sa douche (70kg), il en consommerait moins. On a vécu comme ça ~2 ans, et après on a eu (et on a toujours) un seul point d’eau « courante » pour la vaisselle, et la consommation d’eau n’a pas augmenté significativement.

    « Et tes formations solaires alors » ? (je fais les dialogues). Dans mes formations solaires, je n’ai jamais poussé à l’autonomie électrique, même si c’était le sujet… Pour moi, c’était un moyen de parler des watts, de la consommation, de la sobriété, et souvent, les gens repartent avec ça plutôt qu’avec une vraie envie d’aller vers l’autonomie électrique (souvent incompatible avec le degré de confort souhaité).

    Point sur la consommation

    Actuellement, voici les années ou j’ai des statistiques sur des années pleines (j’ai retiré les années avec données partielles).

    201720202021202220232024
    Somme (kWh):212,30496,20623,50562,50606,90483,50
    Moyenne (kWh/j)0,611,431,741,551,671,60
    Médiane (kWh/j)0,601,401,601,501,601,50
    Max (kWh/j)1,904,004,503,704,004,50

    En 2017, on avait pas de chauffe-eau ni de gestion du surplus d’énergie. Ce qui explique la plus faible consommation. L’installation solaire avait été dimensionnée pour 1kWh/j, on était dedans…

    Si on prend la moyenne, ça tourne autour de 1.6kWh/j ces dernières années, pour notre foyer de 3 personnes (donc ~550 kWh par personne et par an). ENGI nous informe que le français moyen consomme 2 223 kWh par personne et par an. C’est donc ~4 fois moins que le foyer moyen. Si on se réfère à un ménage ne chauffant pas à l’électricité et ayant un appartement de 60m2, on baisse à 1 351 kWh par personne et par an, on est encore en dessous…

    L’avenir nous dira si on garde le cap, si de bonnes habitudes suffisent, ou si on se laisse glisser vers le confort, bourgeois que nous sommes 🙂

    La norme

    Et oui parce qu’autant hors réseau, personne ne vient contrôler l’installation, autant sur le réseau il faut faire passer le CONSUEL afin qu’il valide l’installation électrique avant de la connecter au réseau commun… Normal, si chacun fait sa sauce de son côté…

    Du coup heureusement, j’avais fait l’électricité de la Paillourte, en ayant lu la norme pour le nombre de prise, les réseaux… Par contre pour le tableau électrique j’avais fais de la récup’ en me disant bien que si jamais on se raccordait il y aurait ça a faire… Donc il a fallu faire une réfection du tableau. C’est chose faite, le CONSUEL est passé, du premier coup !

    Illustration de la bannière de Robert So sur Pexels:

    Visite paillourte 25/01/2025

    On ouvre les portes de la paillourte (et de son extension) pour une visite le 25 janvier prochain (2025).

    • Où : A Rouans (44640) (on vous communique l’adresse après inscription)
    • Quand : Samedi 25 janvier 2025 de 9h30 à 11h30
    • Tarif : gratuit / don libre de « bonne petite chose maison » si le cœur vous en dit
    • Pour qui : une dizaine de personnes sur inscription uniquement, voir le formulaire ci-dessous.

    Il s’agit d’une visite « technique » ne venez pas pour voir la couleur du mur ou voir « où on fait kaka »… Venez comprendre, questionner les choix, demander des précisions sur ce qui vous a manqué dans ce qui est déjà à disposition : https://david.mercereau.info/paillourte/ (un pré-requis serait d’avoir lu une bonne grosse partie de ce qui a déjà été publié…)

    C’est passé… ! Si tu veux être informé des prochaines visites laisse ton e-mail :

    Atelier comprendre et dimensionner un poêle de masse le 15/02 dans le 44

    Cet atelier est passé mais pour le moment aucune autres n’est planifier en présentiel à ce jour. Mais si vous souhaitez être informé des dates futurs laissez votre e-mail :

    Je vous propose une petite journée d’initiation/ au poêle de masse. Vous repartirez avec les clés pour mieux comprendre et faire le bon choix pour votre contexte. Cette journée est organisée chez moi, à la paillourte dans le 44, au chaud prêt de mon poêle de masse (en espérant qu’il fasse suffisamment froid pour qu’on l’allume 😉 .

    Bien sûr il y sera question du MiniMasse : est-ce qu’il sera adapté à votre projet… Mais pas que, si ce n’est pas le cas, nous discuterons les autres possibilités qui s’offre à vous.

    Le savoir partagé :

    • Compréhension des éléments de base du « confort thermique »
    • Comment fonctionne un poêle de masse ? (on ouvrira le capot du mien)
    • La capacité à déterminer un besoin de chauffage sur un habitat donné (en fonction de sa composition de mur, volume, situation géographique…)
      • Sur ce point si vous avez un projet personnel, nous travaillerons dessus, lisez ce document afin de venir avec toutes les informations nécessaires.
    • La capacité à déterminer quelle serait la consommation de cet habitat
    • Est-ce qu’un poêle de masse est adapté à mon habitat
    • Quelle options s’offre à moi (auto-construction, kit, artisan…)
    • Et plein de petits points comme la production d’eau chaude, la cuisson (four blanc/noir…) mini atelier pratique de maçonnerie de briques réfractaires
    • Le coût, la rentabilité ;
    • Une vidéo « replay » de la formation sera mis à disposition ;

    Ce qui ne sera pas abordé durant ce stage :

    Public : le citoyen X, Y, le toi, le nous ! (Aucun niveau de connaissances préalables n’est requis). La jauge est de 11 personnes.

    : A Rouans (44640), prêt de Nantes

    • En transport en commun : Vous pouvez venir jusqu’en Train sur Nantes, il y a un Car (ligne 301 aleop) qui part de la gare SNCF de Nantes pour venir jusqu’à Rouans.

    Quand : 15 Février 2025 de 9h à ~17h30 (réserver)

    Prix : libre et conscient (à lire pour être en plein accord) – un acompte de 10€ pour valider la réservation est demandé.

    Infos supplémentaires :

    • Pour les repas je propose auberge espagnol/repas partagé. Chacun apporte un petit truc à manger, on pose sur la table et on partage.
    • Apportez calculatrice, papier, crayon
    • Si vous avez un PC ou tablette (de quoi ouvrir une page web) c’est sympa de l’apporter, il nous en faudrait 2 ou 3 pour le groupe (qui peut rester dans vos mains au moment du travail de groupe)
    • Le détail de votre maison à chauffer

    Qui suis-je

    Mon expérience sur / autour des poêles de masses

    Contactez moi pour tout détails

    Réservation

    La réservation est close, l’atelier est passé

    Série vidéo sur la Paillourte

    Gurun, qui pense, expérimente et forme depuis 2006 sur la Paillourte eu l’envie de créer des vidéos sur ces différentes étapes de construction. Léna a fait ce travail titanesque (des centaines d’heures de travail 30h de montage par vidéo) de nous concocter cette série de vidéo sur la Paillourte. Et c’est très bien fait !

    L’idée est d’apporter un support visuel et explicatif à toutes les personnes qui ont participé à une formation Paillourte, qui ont fait un chantier participatif, ou qui sont juste curieuses de découvrir cet habitat.

    Les différentes étapes et vidéos sont :

    Ces vidéos sont toutes en accès libre, et chaque montage prend environ une semaine de chantier et 30h de montage. Si vous voulez soutenir le projet et aider à sortir les prochains épisodes c’est par ici : https://fr.tipeee.com/caracolvideos/

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