Chantier lisse basse

La lisse basse est constituée de contreplaqué marine 22mm sur 2 étages, en quinconce. La lisse sera fixée au sous bassement à l’aide de goujons (inox). Les goujons sont fixés dans les joints entre les blocs ponce, étant donné que ceux-ci sont creux. Entre le sous bassement et la lisse, il y a une bande d’arase (pour éviter toute remontée capillaire) ainsi qu’une compribande (~bande de mousse) pour compenser les irrégularités du sous bassement, ça évite les courants d’air 🙂

La marche que nous avons suivie :

  1. Assemblage des ‘lunes’ de contreplaqué au dessus du sous bassement en poncebloc, histoire de suivre celui-ci. Elles sont posées sur 2 étages, en quinconce, vissées (inox 4*40) et collées (colle à bois) entre elles. Les vis sont mises sous la lisse pour éviter autant que faire se peut le contact avec la paille (point de rosée)
  2. On perce la lisse (trou + chapelle) au niveau des joints de béton
  3. On retire la lisse
  4. On pose notre bande d’arase découpée en trapèze (j’ai du scotch pour faciliter la pose)
  5. On place la compribande
  6. On met les goujons, un petit joint de silicone autour (c’est peut être du zèle mais dans ma tête ça confirme l’étanchéité de la bande d’arase)
  7. On replace la lisse, on sert les goujons
  8. Bonus : casser le filetage du goujon avec une pointe pour éviter qu’ils ne se dévisse + un petit coup de silicone sur les têtes en inox (toujours pour le point de rosée)
  9. Apéro ! (c’est plus vite écrit que ça n’a été fait…)

Temps passé : découpe des « lunes » 1 jour-homme + 3,5 jour-homme pour la pose

A l’arrachement, le joint de béton isolant (pierre ponce) c’est pas foufou… Juste au serrage je penses que je pouvais quasi sortir un goujon sur trois mais bon c’est pas fait pour l’arrachement, c’est plutôt fait pour les déformations horizontales (glissements), donc ça va tenir la route. Et vu le nombre que j’ai mis (un tout les 45cm, à chaque joint), ça devrait tenir.

Merci Sergio pour ton aide sur ce petit chantier 🙂

2 réflexions au sujet de « Chantier lisse basse »

  1. Salut David. C’est de nouveau nous!
    On avait une question concernant la lisse basse. Pourquoi tu en mets une ?
    Dans la formation de Gurun il fait juste une petite semelle de barbotine (ou torchis à vérifier dans mes notes) mais sur les vidéos on voit qu’ils ont mit une lisse basse. Toi tu mets une lisse basse. On a vu un autre chantier comme le nôtre où ils mettes juste une semelle terre/paille.
    Je pense que la lisse basse aide aussi à une meilleure répartition des charges mais en terme de remontées capillaires je me demande si vraiment c’est utile. D’autant qu’on est déjà sur un hérisson ventilé et qu’il s’est trouvé que notre terrain avait une petite couche de terre végétale (20-30cm) et que de la roche en dessous !Des énormes plaques de calcaires… Donc pas énormément d’eau.. on n’est pas sur des marais quoi! Je me demandais aussi mais c’est peut-être bête si on pouvait pas mettre une rupture capillaire entre les deux rangs de briques sachant que sur le premier vont reposer les précadres des portes.
    Bon voilà.
    Merci d’avance

    1. Salut Andréa,

      Effectivement moi j’ai mis une rupture capillaire (EPDM ou autre…) + des plaques de CP croisé.
      * Structurellement pour moi ça un intérêt la lisse basse « en dur » (bois, pas du terre paille…) même si ça reste souple… Parce que ça fait chaînage. Regard dans le bâtiment conventionnel c’est un terme utilisé. En rénovation pierre c’est le principal truc qu’on fait : faire un chaînage en haut du mur pour « cercler » la maison. Pour créer un « ensemble ». Aussi de notre côté on est en zone sismique 2/3 c’est à mon avis d’autant plus bienvenu de le faire. j’avoue que j’ai jamais bien compris l’intérêt de cette « lisse en terre paille » en terme structurel je vois pas, on pourrait se dire que ça aide à l’adhésion de la première botte mais même ça j’ai des doutes sur le fait que ça « colle ».
      * Effectivement ça permet une meilleure répartition de la charge du mur sur la lisse basse. Ca permet d’éviter que si ça s’affaisse plus à un endroit qu’un autre tu es une fissure dans ton sous bassement
      * Les remontés capillaires c’est valable pour l’eau qui arrive d’en dessous mais aussi l’eau qui est projeté sur le mur. Perso, en plus d’être dans les marais, l’eau et la paille ça me rassure pas (surtout quand c’est de la paille porteuse) donc j’ai préféré mettre des bretelles et mettre une rupture capillaire. Mais en plus on a posé notre sous bassement sur des fondations en pierres (capillaire)
      * Le bois ça m’a aussi permis de brocher les premières bottes (comme dans l’extension, d’ailleurs ce point était mieux négocier dans l’extension : https://david.mercereau.info/chantier-extension-paille-mur-et-plafond/#Preparation ) ce qui permet encore une fois de créer un ensemble, de solidariser la lisse et le mur (que l’un ne glisse pas sans l’autre)

      Cette notion ‘d’ensemble’ c’est un truc qui m’a pas mal trotté dans la tête et sur lequel j’ai été vigilent durant mon chantier.

      Je sais pas si ça t’aide à te positionner, je te dis le « pourquoi » a toi de voir par rapport à ton cas

      Ma paillourte a été faite avec mon savoir, mes peurs, mon environnement (marais), il y a autant d’auto-construction que d’auto-constructeur.

      Des bisous

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