Boisinière multifonction

L’an passé, j’ai pas mal cuisiné avec un petit rocket de cuisson. C’était plaisant mais un peu limitant en terme de fonctionnement. En effet, je ne pouvais utiliser qu’une casserole ou une cocotte ; pas de four, difficile de mettre un gros bac pour stériliser les bocaux… Un passage au Pyromaniack 2021 m’a bien motivé à bricoler une boisinière extérieure… Quand le temps ne se prête pas au solaire…

Au niveau des cuiseurs feu de bois, dans le paysage LowTech/DIY, je vois surtout deux grands acteurs :

  • Les FEUFOLLET sont très créatifs en la matière (four, plaque, percolateur, plancha…) ;
  • Oxalis qui propose un système pertinent avec un foyer commun et plein de modules/interfaces pour faire four, plaque… (vidéo de présentation)

J’ajoute Bolivia Ini qui vend des cuiseurs à bois plus qu’il ne diffuse de documentation hors stage, même si c’est cuiseurs CBE semble avoir bien analysé : étude 1 étude 2

dusoleildansnosassiettes.com

Ces 2 acteurs font des choses très intéressantes mais pas trop dimensionnée pour mes besoins quotidiens/familiaux. En tout cas, pas pour mon foyer de 3 personnes. J’ai donc opté pour le « Cuiseur multi-combustible » de David Szumilo (Du Soleil Dans Nos Assiettes) . David étant aussi « Monsieur Oxalis« . Grand merci à lui pour ce partage !

Les avantages que j’y ai vu sont :

  • Multi-fonction (four, stérilisateur à bocaux, plaque, plancha…). Du coup : gain de place ;
  • Facile à fabriquer (en 1/2 journée c’est fait ;
  • Peut convenir à un foyer / pour un usage quotidien ;
  • Le côté multi-combustible (bois, pellet…) n’était pas trop attirant au début pour moi, et puis pour le pain j’ai craqué, c’est quand même pas mal…

Le seul défaut que j’y vois (mais qui en fait aussi son point fort), c’est que les gastronomes de cantine (objet central dans la conception), c’est pas simple à récupérer… Les cuistots disent que c’est increvable, donc ça ne se jette/donne pas…

  • Sur le marché de l’occasion, ça se trouve, mais il y a différentes marques et elles ne s’emboîtent pas forcément toutes entre elles… (et c’est nécessaire dans le cas présent). Du coup, pas simple non plus.
  • Sur le marché du neuf : beh c’est du neuf, en Inox (et l’inox c’est rare… est-ce qu’il y en a encore ?).

Et en même temps, c’est cet usage des gastronomes qui m’a plu. Parce que c’est un objet « standardisé » en taille, si bien qu’ils peuvent s’assembler les uns dans les autres et le tout devient multi-fonction. Il n’y a qu’un seul gastronome (le foyer) à vraiment martyriser, les autres restes « en état », ils sont au pire noircis. L’inox présente l’avantage de garantir une bonne longévité au cuiseur, car le métal aurait tendance à se dégrader rapidement avec l’acidité des gaz de combustion / la condensation. Sur ce point David m’a dit :

J’ai 2 ans de recul sur le vieillissement des gastros inox. Ils ont été utilisés lors des stages de 3 jours ici tout les mois, pour faire mon pain tout les 3/4 jours, régulièrement pour la cuisine domestique et la stérilisation de bocaux : en moyenne, chacun a fonctionné une centaine de fois par an, la tenue de l’inox est incomparable avec les cuiseurs bidons dont les phénomènes de condensation altèrent rapidement le métal, à ce jour, aucun signe de faiblesse. La pièce la plus sollicitée est le bas du couvercle isolé car il n’est pas refroidi du fait de l’isolation, il blanchit (donc plus de 700°) à chaque pain et pizzas, pas de déformation ni de rouille, le métal est juste devenu plus orangé.

David Szumilo sur la tenue dans le temps de ce cuiseur.

Les gastronomes / l’assemblage

Quand on achète un gastronome, il y a 2 choses :

  • La largeur est fixe (~300mm)
  • La longueur : 1/1 c’est celui du foyer qui fait ~500mm, puis ça se décline :
    • 1/2, sera 2x moins long que le 1/1 (~250mm), on pourra donc glissé deux 1/2 dans un 1/1
    • 1/3 sera 1/3 moins long que le 1/1 (~165mm)
    • … Vous aurez compris la logique
  • La profondeur : 20cm c’est celui du foyer. Ensuite au choix : 5, 10, 15, 20, 25cm….

Du coup, je me suis dit que c’était génial, hyper flexible ! Qu’une fois le foyer réalisé dans un 1/1 on y place ce qu’on veut dedans. Oui mais…

Et bien oui, andouille que je suis, c’est pas magique… Soit, mais quand même, ce que j’avais imaginé dans ma tête peut quand même prendre forme en réfléchissant 2 minutes. J’ai juste rajouté une bande d’alu que j’ai plié en forme du gastronome 1/1 et le trou est bouché…

A ceci près qu’il faut faire une encoche à la moitié de la longueur pour mettre des 1/2. J’avais prévu de mettre des encoches pour utiliser des 1/3 – 2/3. Mais fnalement, je ne m’en sert jamais…

2 gastronomes 1/1 de marque différentes… Ils ne s’emboîtent pas…

Avertissement sur la récupération d’occasion : En plus d’être une misère parce qu’il y en a peu, c’est souvent très dépareillé. Je me suis fais avoir car tous les gastronomes ne s’emboîtent pas les uns dans les autres. Les dimensions sont standards mais pas les formes visiblement 🙁 dommage…

La fabrication

J’ai plutôt suivi les instructions de David, le créateur, sur le site dusoleildansnosassiettes, rien de bien novateur. J’ai récupéré une vielle table en métal pour faire le support et zou :

Chargement bois

J’ai opté pour un Té en Inox pour la partie chargement bois. David propose une version plus lowtech avec des boîtes de conserves.

La tenue se fait avec 2 tiges filetées, glissées dedans, parce que j’avais ça sous le coude.

Four à pain / Pellés

Tout l’hiver j’ai fais mon pain dans le MiniMasse (petit poêle de masse d’Agir LowTech), et il me fallait de quoi faire mon pain le reste de l’année… J’ai commencé par faire le couvercle isolé :

Le couvercle isolé de vermiculite (pour le four et le stérilisateur) que j’ai riveté au 4 coins

Ensuite, j’ai réalisé une seule réserve à pellets, celle pour la cuisson de mon pain, qui fait 20cm de haut et 10cm de rayon. Elle permet 1h de chaleur. David a documenté pas mal de tailles de réserve pour différents usages/temps/intensités de chauffe.

Avantage du pellet :

  • Combustion constante, propre
  • Pas de surveillance : tu charges, t’allumes, tu reviens 1h après… (particulièrement appréciable pour la stérilisation de bocaux, le pain..)

L’inconvénient :

  • C’est pas gratuit : au départ, cette boisinière, c’était avant tout pour utiliser un déchet que je produis (coupe dans le jardin, chute de bricolage), donc c’est couillon de se retrouver à acheter un sac de pellets… Après, relativisons, un sac de 15kg c’est environ ~20h de feu (dans la réserve de 10cm de diamètre)
  • Écologiquement, le bilan du pellet n’est pas dingue, surtout parce que c’est un produit industriel :
    • Pour répondre à la demande croissante, on broie des arbres pour en faire du pellet (la phase de broyage demande de l’énergie) ;
    • Le séchage du pellet se fait dans des fours… à bois ? 😮 parce qu’en industrie, on a pas le temps, le stockage coûte plus cher que l’énergie d’un four… (là où du bois bûche peut sécher naturellement) ;
    • Il y a peu de chance qu’il soit produit + transformé à côté de chez soi, donc il y a eu du transport (contrairement à un arbre).

Bon voilà, c’est le petit confort pour faire du pain… Sinon, je l’utilise avec mes chutes de bois de bricolage / palettes qui traînent dans le jardin / taille d’arbustes…

Trouver le bon fonctionnement pour mon pain n’a pas été chose simple… j’ai raté pas mal de pain… J’ai un plat en céramique rectangle pour le pain que j’utilise dans mon poêle, donc je voulais rester sur celui-ci. La mise en place des briques est plus subtile qu’il n’y parait. Il y a une grosse brique sur la tranche qui permet d’éviter le contact direct des flammes avec le plat. J’en mets une autre par dessus de façon à ce que le couvercle soit quasi en contact de celle-ci, ça incite les flammes à passer sur le côté, ou dessous la brique. Sinon, ça passe par dessus la brique et le pain ne cuit pas par le dessous (cuisson non homogène). Ensuite, je place 2 petits morceaux de briques pour que le plat repose mais plus ils sont petits, plus ils permettent la circulation des gaz chauds sous le plat. Le plat est relevé tant que faire se peut (quasi à touche-touche avec le couvercle) pour encourager au maximum le passage par le dessous.

Souvent, je commence la flambée avec 1m de conduit d’évacuation. Ça saisit bien le pain et ensuite, à mi cuisson, je retire un morceau (pour ne laisser que 50cm) et j’en profite pour tourner mon plat à 180° pour que la cuisson soit homogène.

Un chapeau

J’ai fait un petit chapeau de conduit parce que la partie cuisson est sous mon débord de toit, au sec, mais pas la partie fumées. Un chapeau peut me permettre de cuisiner s’il pleut un peu… alors j’ai bricolé ça avec des chutes de conduits de poêle et des chutes d’aluminium (inspiration Vital, dans le manuel poêlito).

Meuble à gastronome

Avec le petit meuble à gastro vite fait en chute de planche de terrasse, c’est parfait !

Prix

J’ai acheté des trucs en trop, et des trucs que j’aurais aimé avoir en plus (des petits couvercles 1/2). Mais j’ai fais une petite synthèse de ce que je préconise d’avoir en pour une utilisation familiale (four, stérilisateur, plaque, crêpes…) et on s’en sort en gros pour ~260€ en neuf pour le gros du matériel (j’ai pas compté la quincaillerie) :

Utilisation

Cela fait maintenant plusieurs mois que je l’utilise avec satisfaction, pas quotidiennement mais au moins 3-4 fois par semaines :

Merci encore à David Szumilo (Du Soleil Dans Nos Assiettes) pour le partage de son savoir inspirant !

Terrasse en chêne

Après 5 ans de bons et loyaux services et 3 démontages / remontages ma terrasse en palette a rendu l’âme. Les lames de palettes utilisées était vraiment trop fines et l’entraxe entre les lambourdes était trop important… on a fini par passer le pied à travers plusieurs fois 😮

Maintenant qu’on n’est plus dans un contexte nomade – yourte, je pouvais me permettre de faire quelque chose de plus durable/fixe. Du coup, j’ai opté pour une terrasse en chêne… Si j’ai pas fait de bêtise, elle me survivra…

Cette terrasse ne m’a pas coûté mes 2 bras, malgré le fait qu’elle soit en chêne… C’était 16,44€TTC/m2 pour des planches de chênes 27mm d’épaisseur. A titre de comparaison :

  • Dans un magasin de bricolage, avec lame de terrasse en douglas de 27mm, ça tourne autour des 30€TTC/m2 ;
  • Dans un magasin de bricolage, une terrasse en pin vert de 27mm, ça tourne autour des 20€TTC/m2 ;
  • Le bois exotique, ça peut monter à 100€, 300€/m2…

Pourquoi c’était « si peu cher » ? :

  • Je l’ai acheté directement à la scierie ;
  • C’était du bois « frais de sciage » (donc pas sec) ;
  • La largeur des planches étaient variables
    • C’est la façon la plus « écologiquement soutenable » d’utiliser du bois, en effet, « la grume » (le tronc d’arbre) est rond et jamais parfaitement droit… Il est donc difficile d’avoir une largeur + longueur constante. Ou alors il y a du déchet généré par cette volonté d’avoir des planches constantes.
  • Le bois était « brute », non dégauchi / non raboté : certaines planches ont jusqu’à 3mm d’épaisseur de plus, mais quand on marche, même pieds nus ce n’est pas gênant. J’ai quand même « choisi les planches que je mettais les unes à côtés des autres ».

Tout ça crée une terrasse « rustique » mais qui va bien avec la maison (une terrasse en Teck ça aurait fait tâche…).

Fabrication

Rien de sorcier, j’ai commencé par faire des gabarits échelle 1 pour me rendre compte en vrai. Puis j’ai enterré les parpaings qui me restait du « sous lambourdage » de la yourte. Ensuite, j’ai mis de niveau avec des tomettes de terre non gélives qui traînaient chez un voisin. Par dessus, j’ai posé des chutes d’EPDM (issues de la toiture végétalisée) pour faire rupture capillaire entre le minéral et le bois, et mis des chutes de géotextile de l’ancienne terrasse + du toit sous la terrasse pour éviter que ça pousse (trop), j’ai utilisé des vis inox bien sûr… voilà en gros le tableau…

Fini !

Plutôt satisfait du résultat, c’est plutôt harmonieux avec la maison, je suis content !

Je ne savais utiliser un poêle à bois sans polluer. Et vous ?

Je ne suis pas sûr qu’on m’ait appris à faire un feu. J’ai observé, et puis c’est pas si compliqué de faire brûler du bois. Mais se chauffer au bois de façon efficace / sans polluer, je ne savais finalement pas le faire… Ça fait pourtant un petit moment que je chauffe au bois. Mais il m’a fallu monter mon 2ème poêle, et rencontrer des personnes ressources (Agir LowTech) pour vraiment me pencher sur la question (c’était pas trop tôt).

Le chauffage au bois est pour moi le plus écologiquement soutenable. Dans le sens où le bois pousse à côté de chez moi, qu’il n’y a pas de transformation industrielle (coût énergétique pour le pellet par exemple, sans compter le transport…), il est renouvelable, je peux aller le couper/gérer mon bois en toute autonomie/liberté/de façon responsable. De plus, quand je coupe mon bois, vu la sueur que ça génère, je réfléchis 2 fois avant de remettre une bûche dans le foyer pour gagner 1°C de plus le soir avant d’aller me coucher…

Comme toutes les énergies, la plus écologique c’est celle qu’on a pas besoin de produire. Il faut donc viser avant tout l’efficacité de la combustion, chauffer moins, chauffer moins grand (faire des petites maisons quoi ;-). Mais déjà bien utiliser son moyen de chauffage ça permet de s’approcher des rendement annoncé par le constructeur de votre poêle.

Ce qu’il ne faudrait pas faire

Laisser une bûche brûler la nuit en sous tirage. En terme de pollution en particules fines, c’est équivalent à faire 12 fois le tour du périphérique parisien avec un vieux diesel. Guillaume, d’Ecolowtech et Agir Low-Tech détail les explications/les chiffres.

Utiliser un foyer ouvert/cheminée :

Le feu dans la cheminée, c’est ce qu’il y a de pire. Seulement 15 % du bois brûlé sert réellement à chauffer. À 85 %, il part dans les fumées, produit des gaz polluants et des émissions de particules fines très élevées. Ce mauvais rendement entraîne une surconsommation de bois importante et encrasse vite le conduit. À titre de comparaison, se chauffer une seule journée avec du bois dans la cheminée émet autant de particules fines que parcourir 3 500 km avec une voiture diesel.

Source quechoisir.org

Ce qu’il faudrait faire

Allumage par le haut

Un bon allumage est primordial car :

Les premières minutes de chauffe constituent 80% des émissions de particules fines sur l’ensemble de la période de chauffe.

Rund Um, France 3 Alsace

Pour bien démarrer un feu, il faut préférer un allumage doux, par le haut (appelé aussi Top-Down). Je vous laisse en chercher plus sur le sujet, et vous mets une vidéo explicative sur le « comment faire » :

J’étais pour ma part plutôt sceptique au départ sur cette technique, notamment parce que ça nécessite un allume-feu et ma réaction a été : « encore un truc a acheter… « . On peut fabriquer soit même ces allume-feu avec du marre de café, de la cire (et bien d’autres truc) – même si à l’achat, c’est un poste de dépense extrêmement faible…

Un bon réglage

Les flammes vous parlent, elle vous indiquent notamment si l’arrivée d’air est suffisante ou non :

  • Les flammes doivent être jaunes et danser doucement.
  • Si les flammes sont jaune vif et dansent rapidement, c’est que vous êtes en excès de tirage. Il faut diminuer l’arrivé d’air. Sinon les particules de bois sont pas complètement décomposées ou les gaz ne peuvent pas s’enflammer car pas assez chaud.
Signe de pollution / mauvais tirage (Source picbleu.fr)

Les fumées grise en sortie de cheminée sont synonyme de mauvaise combustion. C’est dingue ce truc : demandez à un enfant de dessiner une maison avec une cheminée, il va y dessiner une cheminée avec de la fumée qui en sort… de la pollution en somme… Un début de grille de lecture partager par Guillaume d’Ecolowtech et Agir Low-Tech (plus issus de l’expérience/observation que d’étude donc à prendre avec des pincettes) :

  • Gris/Marrons en général c’est manque d’air secondaire, beaucoup d’imbrûlés et de particules (d’où la couleur)
    • Trop de gaz imbrûlés rejeté = rejet de monoxyde de carbone (CO)
  • Bleu/gris c’est trop d’air et foyer qui monte pas assez en température…
    • Les particules de bois sont pas complètement décomposées ou les gaz ne peuvent pas s’enflammer car pas assez chaud.
Fumée blanche = condensation = bonne combustion

A noter que des fumées blanches, qui semble se former loin au dessus du débouché, pour le coup c’est de la vapeur qui se condense au contact de l’air froid. Le panache semble devenir de plus en plus dense en s’élevant alors qu’il est transparent à la sortie de la cheminée. C’est le signe d’une excellente combustion :

La vitre est aussi un bon indicateur. Si votre vitre noircie c’est qu’il y a de grande chance que votre feu manque d’air (source). (ça peut aussi venir d’un bois trop qui n’est pas sec). Il n’est pas anormal que celle-ci soit tout de même à nettoyer de temps en temps…

Fermer l’arrivée d’air au bon moment

Quand la flamme n’est plus jaune/orange – quand elle est petite et commence à bleuir – c’est le moment de fermer l’arriver d’air. Si votre poêle est bien étanche (ce qui est souhaitable, sinon vérifiez les joints de portes par exemple) la braise devrait s’éteindre en quelques secondes.

J’avais tendance à laisser complètement se consumer le bois pour qu’il n’y ait pas de charbon, et plus que de la cendre. Guillaume d’Ecolowtech et Agir Low-Tech fait un petit calcul qui démontre que ça revient à laisser un radiateur électrique de 1000W branché dehors… En effet, on laisse s’échapper plus d’air chaud (dû au tirage du poêle qui est chaud) que ne nous en restitue le poêle avec ce qu’il reste comme braise à ce moment là. Du coup, à ce moment-là, on refroidit la maison.

Utiliser un poêle performant

Il est avant tout primordial d’utiliser un poêle à bois performant (bon rendement). Un foyer de cheminée ouvert est une catastrophe écologique, en plus de n’apporter que très peu de chaleur au foyer.

A titre de comparaison, sur les rendements de combustion :

  • Cheminée ouverte : 10-15% de rendement (source)
  • Cheminée fermée/insert : 70 à 85% (mais 30 à 50% pour les anciens) (source)
  • Poêle à bûche : 70 à 85% (source) (mais 40 à 50% pour les vieux modèles – source) A noter que désormais la norme impose un minimum de rendement à 70% pour que le poêle soit mis en vente

Ici, il est question de rendement de « combustion » = l’énergie dégagée par la combustion du bois.

Le bon dimensionnement de celui-ci par rapport à votre maison est aussi primordial. La tendance est au surdimensionnement « par peur d’avoir froid », et « qui peut le plus peu le moins ». Mais s’il est surdimensionné, vous allez avoir tendance à le mettre en sous tirage, ce qui provoque énormément de pollution aux particules fines.

Je ne vais pas détailler ici comment choisir son appareil, ce n’est pas le sujet mais c’est un point important.

Le 15 février 2025 formation comprendre et dimensionnement un poêle de masse le 15/02 dans le 44


Pour vos questions poêles de masse : un forum dédié aux poêles de masse open source existe ! Venez discuter du MiniMasse, du poêlito et compagnie…
forum.poeledemasse.org

Le bois

Il est nécessaire d’avoir du bois de chauffage adapté à votre poêle, avec un taux d’humidité inférieur à 20%. Sinon, il va utiliser beaucoup d’énergie pour gazéifier, donc faire baisser la température de combustion (= fumée).

Il faut aussi alimenter son foyer avec la bonne quantité de bois (quantité pour laquelle il a été conçu/optimisé). Pour connaître la bonne quantité de bois pour votre foyer vous pouvez vous référer au manuel de votre poêle. Si vous n’avez pas/plus de manuel vous pouvez vous référer à une méthode plus approximative expliqué sur le blog chauffageaubois.eu.

Si vous surchargez ou sous-chargez le poêle en bois par rapport à ses capacités, celui-ci n’atteindra pas les rendements pour lesquels il a été conçu. Vous allez perdre en efficacité, augmenter en pollution…

Voici une vidéo réalisé sur le combustible du MiniMasse qui résume tout ça :

Les pellets dans tout ça ?

En terme d’autonomie, c’est pas dingue, ça ne pousse pas à côté de chez nous… Le procédé de transformation est énergivore, sans compter le conditionnement, transport… C’est possible de faire ses pellets soi-même, mais bon courage il faut broyer, presser… en gros, il faut des esclaves énergétiques…

MAIS ce type de poêle a le mérite d’être utilisable par n’importe qui (car « automatique ») qui n’aurait (par exemple) pas envie (dommage) de « bien faire »/ »d’apprendre » à bien faire brûler du bois… Du coup, je finis par me dire que dans la balance, un utilisateur de pellets n’est peut-être pas pire pour l’environnement qu’un mauvais utilisateur bois bûche.

A nuancer avec le fait qu’il existe des poêles à bois dits « intelligents » qui sont capables de réguler le tirage correctement pour gagner en rendement/efficacité/moins polluer… ça serait à privilégier par rapport au pellet pour un utilisateur « qui veut pas s’embêter… » (d’autant que ces poêles sont résilients et sont capables de fonctionner sans électricité).

Source

N’hésitez pas à commenter (sourcé au plus possible) cet article, il y a peut être des approximations / erreurs…

La paillourte cherche son poêle : Le poêle de masse « Petit abitat » d’Agir Low-Tech ?

Le 15 février 2025 formation comprendre et dimensionnement un poêle de masse le 15/02 dans le 44


Pour vos questions poêles de masse : un forum dédié aux poêles de masse open source existe ! Venez discuter du MiniMasse, du poêlito et compagnie…
forum.poeledemasse.org

Licence CC BY SA 4.0 – Agir Low-Tech

Mise à jour : Le poêle de masse d’agir low-tech a été fabriqué et installé dans la paillourte

Agir Low-Tech travaille actuellement sur la conception d’un poêle de masse open source pour les petits habitats (la nécessité première pour avancer vers la sobriété). Contrairement au poêlito, il serait à foyer fermé (ce qui laisse présager un meilleur rendement) & certifié. Côté points communs : ça restera un poêle de masse open source, documenté, accessible financièrement, avec plaque de cuisson et dans le futur il chauffera peut être même de l’eau… Donc si tu es (ou envisages) de vivre en Yourte, en Paillourte, en TinyHouse, ou autre petit habitat, Agir Low-Tech travaille pour toi ! (pour nous 🙂 ).

Pour que ce projet puisse se concrétiser, il leur faut des € car il y a du matériel, des instruments de mesure et des centaines d’heures de travail… alors je vous encourage à donner, parce que développer un poêle ça ne s’improvise pas et pour connaître des acteurs du projet : ça bosse bien et ça partage !!! (merci !)

Page d’appel aux dons du projet : https://agir.lowtech.fr/t/pdm/projets/tiny/fiche-de-presentation/

Il n’existe pas/peu de poêles de masse documentés / auto constructibles pour les petits habitats. Souvent, ceux-ci utilisent donc un poêle qui n’est pas correctement dimensionné pour leur habitat. Hors un poêle à bois bien dimensionné, c’est important pour éviter toute pollution de l’air. Un poêle en sous tirage (faire traîner une flambée) ou en sur tirage (trop d’oxygène) fait baisser le rendement du poêle et augmente l’émission de particules fines.

Le feu dans la cheminée, c’est ce qu’il y a de pire. Seulement 15 % du bois brûlé sert réellement à chauffer. À 85 %, il part dans les fumées, produit des gaz polluants et des émissions de particules fines très élevées. Ce mauvais rendement entraîne une surconsommation de bois importante et encrasse vite le conduit. À titre de comparaison, se chauffer une seule journée avec du bois dans la cheminée émet autant de particules fines que parcourir 3 500 km avec une voiture diesel.

Source quechoisir.org

Retour sur le premier hiver dans la paillourte

Graphique de ~24h dans la paillourte sans chauffe le soir en hiver (jaune = température extérieure, rouge = température intérieure, bleu = température local matériel solaire)

La température baisse de 1,5° à l’intérieur de la paillourte (20° à 21h, 18,6 le matin à 9h) alors qu’il fait 0,5°C dehors à 9h ce matin là… Une mini flambée le matin à 10h30 : on a brûlé des chutes de bois (environ 1 petit seau de maçon, ça fait monter la température (trop fort) à 25 en 3/4 d’heure…).

Observations

La température est stable (dû a un habitat bien isolé avec de l’inertie – enduit terre) mais le poêle (un petit mais vieux poêle à bois de 4kW en fonte CHAPPEE qu’on m’a donné) est trop puissant : il chauffe trop vite/trop fort.

On a vraiment pas besoin de beaucoup chauffer dans l’hiver on a brûlé ~2/3 de stère de bois, et quand je dis bois c’est du bois de palette et des morceaux de charpente vermoulue – donc du très léger, peu calorique.

La masse de la paillourte (enduit terre crue, dalle terre crue…) de la maison n’a pas le temps de chauffer : la masse de la maison se réchauffe par rayonnement, hors le poêle n’a pas le temps de chauffer/rayonner qu’il faut déjà l’éteindre car l’air est déjà trop chaud (en moyenne, je dirais que le poêle est allumé à peine 1 heure / jour). Le fait d’éteindre rapidement le poêle n’est pas une bonne chose en terme d’émission de particules fines, mais le poêle n’est pas arrivé à température pour avoir un rendement correcte que nous l’éteignons car il fait trop chaud…

Pourquoi un poêle de masse ?

Avec un poêle de masse la montée en température sera plus douce, il n’y aura pas de surchauffe :

Avec un poêle de masse, les murs se réchaufferont avec le rayonnement de celui-ci, la chaleur sera mieux répartie dans l’habitat et le confort s’en trouvera bien meilleur.

Merci Agir Low-Tech pour ce travail de développement, impatient de le tester dans la paillourte 😉

Cabane (micro MOB) pour enfant

Avec tous mes chantiers du moment, j’avais pas mal de chutes à traîner sur le terrain et j’avais envie de faire une petite cabane d’enfant pour ma fille… J’ai principalement utilisé les chutes de bois d’ossature (douglas 45×85) et de l’OSB de contreventement 8mm de ma cabane de jardin mini MOB, et puis de la tuile plate du clocheton. On m’a donné un toboggan en plastique, ce qui m’a décidé à me lancer… J’avais aussi pas mal de restes de visserie (issue du chantier paillourte & cabane). Donc en gros pour ce petit projet, j’ai dû racheter quelques liteaux pour la toiture, les charnières des portes/fenêtres, les supports des poteaux et quelques planches de bardages.

Je ne vais pas trop détailler techniquement ici parce que j’ai ré-utilisé des techniques que j’avais déjà utilisées et documentées.

J’ai fait une dalle bois comme pour la mini MOB, avec les mêmes supports réglables (qui permettent aussi une rupture capillaire). A ceci près que là c’est « sur pilotis ». Les plots en béton sont en fait des parpaings (2 supperposés) qu’il me restait de mes « fondations de yourte« , dans lesquels j’ai coulé un peu de béton avec des petits morceaux de ferraille qui traînaient pour le passage de l’un à l’autre (éviter cisaillement).

J’ai ensuite construit les murs au sols. Des chutes de 45×95 et de l’OSB pour contreventer le tout. J’ai quand même simplifié par rapport à une MOB : il n’y a pas de lisse basse, pas de lisse haute… c’est une cabane pour enfant, je vais pas m’amuser à suivre les DTU… Si jamais vous voulez plus d’info sur les écarts de vis, entraxes d’ossature, etc., j’en dis plus sur l’article de la mini MOB. En gros, là, j’ai fait « avec le bois que j’avais » / les tailles de vis qui me restait…

Le montage des murs s’est fait facilement : c’était pas trop lourd à porter à bras d’homme vue la taille. J’ai mis une faîtière d’une section 145×45 de reste de la structure de mon lit.

Pour la toiture j’ai contreventé en OSB 8mm et j’ai fait comme pour le clocheton de la paillourte : même pente de toit, même technique de pose de tuile… sauf qu’il y avait beaucoup moins de découpes :-). En faîtière pour les tuiles, j’ai récupéré 10 tuiles canals qui s’ennuyaient dans le jardin de mon voisin… ça fera le temps que ça fera et s’il y a des infiltrations c’est pas la mort, il y a le pare-pluie et pas d’isolant… et c’est une cabane d’enfant…

Pour les rives, je suis pas très fier du résultat mais bon je n’avais pas la motivation d’acheter des tuiles plates de rives donc j’ai fait comme j’ai pu (bourré de mortier + tuiles vissées au bois…)

Il ne reste plus qu’à barder (même technique que pour la mini mob).

Vue d’ensemble du résultat final :

La porte en OSB tiendra pas bien longtemps mais bon j’avais plus que ça sous le coude alors ça tiendra le temps qu’il faut…

Cabane de jardin (mini MOB)

J’ai déjà fais une yourte et une paillourte mais j’avais jamais fait de MOB (maison ossature bois) alors, pour pas mourir idiot, j’en ai fait une petite :-p et une carrée en plus (pour changer). Il s’agit d’une cabane de jardin de 11,3m² de surface plancher avec un préau au nord pour stocker le bois de chauffage, les vélos…

Il s’agit d’une cabane à la mode « MOB » ossature douglas, contre-ventée en OSB 3, bardage agricole, toit mono-pente en bac acier.

C’est un chantier fait avec des matériaux « neufs » (pas trop mon habitude) et achetés pour plusieurs raisons :

  • Facteur temps : j’ai envie de sortir la tête des chantiers, j’avais donc pas trop de temps devant moi et faire de la récup’ (ça prend beaucoupppp de temps). Travailler avec des matériaux bruts aussi, parce qu’il faut s’adapter/les transformer (je pense à un tronc d’arbre VS une poutre de bois déjà carrée…. Au final, ça va nous coûter un petit billet. Mais bon, on s’en est bien sorti financièrement avec la maison alors on peut flamber un peu.
  • C’est une cabane de jardin qui est conçue de façon à pouvoir être transformée facilement en « chambre d’ado » dans le futur. En effet il n’y aura plus qu’à mettre de l’isolant entre l’ossature et refermer les caissons… De ce fait, je ne me voyais pas la faire en palettes…

Grand merci à Kévin et Salomé qui sont comme des pingouins dans le désert. Je me suis beaucoup inspiré de leur abri de jardin, ils m’ont bien pré-mâché le travail, ça m’a facilité la vie !

Les plans

Petite modélisation sketchup avant toute chose. Je vous la partage, mais elle n’est pas/plus trop le reflet de la réalité sur pas mal de point (longueur du bâtiment fausse, lisse haute pas dessinée…)

Télécharge la source .skp

Des photos du plan

Déclaration préalable

Et oui parce qu’on est en France, faut bouffer du papier…. Mais une déclaration préalable suffit car le bâtiment fait 19,5m² de toiture et la limite qui nécessite de passer à un permis de construire est à 20m²…. Voici le dossier (sans le CERFA) que j’ai fourni pour ma déclaration préalable.

Le bois est arrivé 🙂 3, 2 1 partez !

Fondation / dalle bois

En guise de fondations, j’ai juste 2 hauteurs de parpaings (1 enterré et 1 qui ressort) posés sur un lit de sable pour faire la mise à niveau plus facilement. On m’a conseillé de laisser 20cm de circulation d’air sous la dalle bois pour que ça puisse sécher / ne pas pourrir.

Il me restait de l’EPDM de la toiture végétalisée de la paillourte que j’ai mis en rupture capillaire, entre le parpaing et la dalle bois.

Erreur de ma part : pour la dalle, il faut du bois classe 3 minimum. Hors j’ai commandé du douglas. Le douglas est un bois de classe 3 hors aubier (partie claire), sinon c’est du classe 2. Pour les parties que je voulais mettre en dalle, j’aurais dû spécifier « hors aubier » à la scierie. Par chance, j’avais pas mal de morceaux avec peu ou pas d’aubier, j’ai donc trié et privilégié ceux-ci pour la dalle.

Pour la fixation des solives, j’ai utilisé des sabots parce que je voulais « pas me faire chier » mais ça rajoute un bon billet, un truc plus économique, c’est un tasseau tout le long sur le quel repose la pointe de la solive + des vis depuis l’extérieur de la dalle… (pas facile d’expliquer et j’ai pas la motivation de faire un dessin…)

Le plancher a été fait avec des dalles d’OSB 3 22mm rainurées. J’ai mis la lisse basse autour du plancher pour qu’il (l’OSB) soit démontable depuis l’intérieur si on veut l’isoler un jour…

Niveau visserie :

  • 6×100 pour assembler les 45×220 de la dalle
  • 4×20 pour fixer les sabots à la dalle
  • 5×50 pour fixer l’OSB 22mm sur les solives
    • Espacés de 15cm en périphérie de plaque
    • Espacés de 30cm le reste du temps…
  • 6×100 pour assembler la lisse basse à la dalle

Normalement, l’OSB se met en quinconce mais pour moi ça tombait mal, trop de chutes donc tant pis… Pour bien faire vous pouvez regardez ce lien.

Les murs

L’ossature des murs est en douglas (50×100) brut contreventé avec de l’OSB 3 9mm.

L’assemblage de l’ossature en douglas c’est fait avec des vis 6×100 (2 par point de fixation). Il faut bien vérifier l’équerrage tout le temps… avec la diagonale, ou avec cette astuce de la règle « 3, 4, 5 » (merci les pingouins).

L’OSB est vissé avec de la 5×50 tous les 15cm en périphérie de plaque et tous les 30cm pour le reste (oui ça fait un paquet de vis…). Il faut prévoir de la marge entre 2 panneaux (2, 3mm) pour qu’ils puissent gonfler/travailler)

J’ai agrafé le pare-pluie de façon sommaire, le temps d’appliquer les lattes de bois. J’avais un reste d’agrafes inox… Attention, il est préférable de mettre les agrafes uniquement là ou il va y avoir des lattes (devant les montants), histoire qu’elles soient recouvertes.

J’ai pas « tout scotché » comme les pingouins. C’est peut être précisé dans les DTU mais mince pour une cabane de jardin ça fait beaucoup de scotch à 40€ le rouleau… Et si jamais ça devient habitable, ça facilitera le renouvellement de l’air par défaut d’étanchéité 🙂

Les lattes (27×40) sont vissées avec des 5×60 tous les 30cm par dessus les agrafes et sont prises dans les montants (si c’était que dans l’OSB 9mm, ça serait pas du tout résistant à l’arrachement et c’est ce qui tient tout le bardage…)

L’entraxe des liteaux est de 60cm parce que c’est la moitié d’une plaque d’OSB (280×120). J’ai donc pris un pare-pluie en conséquence (qui accepte cet écart).

Mon pare-pluie n’est pas scotché avec du scotch étanche parce que ça coûte une blinde et que ça ne me semble pas nécessaire en l’occurrence. Si c’est pour une maison RT2012 étanche à l’air, alors là oui, ça me semble préférable (ça permet déjà de limiter sur une première couche). Mais ici, j’ai fait des beaux recouvrements, j’ai commencé de bas en haut pour que le recouvrement soit dans le bon sens… la base quoi.

Niveau visserie :

  • 6×100 pour assembler l’ossature des murs
  • 5×50 pour l’OSB de contreventement 9mm
    • Espacées de 15cm en périphérie de plaque
    • Espacées de 30cm le reste du temps…
  • Pointes inox 2.5×60 annelées pour le bardage

Pour la levée des murs, on était 4, ça a duré ~1h… facile : ça c’est bien mis… J’ai pas pris de photo parce que j’étais bien occupé…

Niveau visserie :

  • 8×80 avec tête disque (plate pas fraisée histoire que ça ne s’enfonce pas) pour fixer les murs au sol.
    • J’en ai mis une au milieu de chaque entraxe de montant de mur donc un bon petit paquet…
  • Tirefonds 12×100 pour assembler les murs entre eux.
    • 4 par murs

Le préau

Un petit préau est prévu côté Nord pour stocker le bois, les vélos… Il a été fait en douglas 10cm x 10cm. L’assemblage a été fait à mi-bois + tige filetée de 8 pour maintenir le tout.

Merci à mon papa pour le coup de main !!!

Il a été assemblé à la cabane avec des sabots ailes intérieurs. On a fait l’assemblage au sol, puis assemblé / ajusté et vissé. Ensuite, on l’a présenté et maintenu en hauteur sur des tréteaux.Puis j’ai mis les tiges filetées pour tenir les assemblages. Enfin, j’ai coulé les plots béton (même profondeur que la cabane).

Toit

Même principe que pour les murs… Ossature en 50×100, entraxe de 45, contreventé en OSB 9mm, pare-pluie…

Le lattage est en 27×45 et les chevrons en 50×50.

Niveau visserie :

  • 6×140 pour fixer l’ossature dans la lisse haute
  • 6×80 pour larder les cache moineaux
  • 5×50 pour l’OSB
  • 6×80 pour le lattage (27×45) dans le sens de l’écoulement
  • 6×100 pour fixer les chevrons (50×50) sur les lattes

Couverture

J’ai tiré des « cordeaux » au dessus des chevrons de 50×50 histoire de bien visser dedans.

La dernières plaque n’est pas entière j’ai donc dû la découper à la scie sauteuse. Ici la meuleuse à proscrire pour ne pas trop chauffer la plaque et faire sauter la galvanisation, la grignoteuse c’est le top mais j’en ai pas… Du coup, et par acquis de conscience, j’ai mis un coup de bombe galvanisante sur l’arrête coupée (parce que j’en avais une d’entamée) et la découpe n’est pas exposée car sous la rive.

C’était agréable à faire parce que ça a été très vite, une journée tout seul pour faire toute la toiture…

Et voilà c’est terminé

Il me reste la gouttière et la gestion des angles sur le bardage mais on verra plus tard…

Le budget

Temps passé : 21 jour-homme (sur chantier, sans compter la recherche et la récupération des matériaux).

TâcheTemps (en J)
Plots fondation / mise à niveau / petit terrassement2,5
Dalle en bois et lisse basse1,5
Ossature mur6
Bardage mur5
Ossature toit3
Préau2
Couverture bac acier1

Budget : 3 444€

Le bois1 808 €
Sabot solivage79 €
Visserie89 €
Tôle / couverture228 €
Kit fixation couverture90 €
Porte120 €
Fenêtre20 €
Pointes inox pour bardage88 €
Panneaux de bois462 €
Ancrage au sol77 €
Écran sous toiture95 €
Dalle Bois (OSB 22mm)164 €
Liteaux pour bardage90 €
Supports poteau6 €
Grille anti rongeur28 €

On peut avoir un abri de jardin « tout prêt » pour le même prix en grande surface (à superficie égale). Mais celui-ci sera (j’en suis sûr) plus durable (quand je vois en quoi ils sont faits… on peut à peine dire que c’est du bois…).

Fabriquer le Othello/Reversi en bois

Pour noël, je me suis lancé dans la fabrication du jeux Othello, autrement appelé Reversi . C’est un jeu à mi-chemin entre le morpion, le puissance 4, le quarto… Les règles sont assez simples mais c’est un jeu qui peut s’avérer stratégique.

Les règles :

Ce jeux est relativement simple à fabriquer, il faut un plateau découpé en 8×8 cases et 64 points.

Le plateau

Le plateau que j’ai réalisé est fait dans une planche de massif qu’on m’avait donnée (merci Rémi). J’ai tracé au crayon mes cases (8×8) et j’ai creusé très légèrement sur le crayon à la défonceuse… Ensuite (toujours à la défonceuse) j’ai fait un petit chanfrein. Tout ça est purement esthétique, bien sûr si vous n’avez pas de défonceuse ça marche aussi juste avec du crayon…

Les pions

Les pions ont été fait en branche de frêne écorcé. C’est une perche de ma yourte que j’avais en rab, qui n’étais plus utilisable pour la yourte car elle avait été mal stockée, mais qui a fait un beau résultat pour les pions.

Pour qu’il soit d’épaisseur quasi constante, j’ai bricolé un petit support de butée pour ma scie circulaire.

Et après il a fallu poncer tout ce petit monde…

Un peu d’huile de lin, d’encre et voilà le travail :


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