C’est un peu la succession, l’amélioration de mon service de sauvegarde à froid, ça va maintenant plus loin, c’est plus « user freindly ». Je le propose avec mon activité pro « retzo.net » :
Le stockage à froid qui s’allume uniquement si vous en avez besoin.
Le constat est simple : la majeure partie des données numériques en ligne n’a aucunement besoin d’être accessible à tout instant et pourtant elle occupe une place conséquente sur des serveurs (coût énergétique, environnemental…)
Les données numériques que nous stockons ont un coût énergétique souvent sous-estimé. Les datacenters, où sont hébergés bon nombre de sauvegardes et de services en ligne, représentent environ 1 % de la consommation électrique mondiale (source). Pour des associations ou entreprises éco-responsables engagées dans une démarche de sobriété numérique, il est donc crucial de repenser la façon dont on stocke et sauvegarde les données. Le stockage à froid s’impose comme une solution incontournable pour réduire drastiquement l’empreinte énergétique de vos sauvegardes tout en gardant vos données en sécurité.
🌍 Les serveurs matériels utilisés sont très basses consommations (architecture ARM, disque SSD)
♻️ Les serveurs (hors disque dur) sont issus du ré-emploi
☀️ L’énergie utilisée prioritairement est le solaire
Et exclusivement si vous le souhaitez
🔒 Vos données sont en sécurité, le service étant hors ligne la majorité du temps, la surface d’attaque est bien moindre
Chiffrement de la communication (inclus)
Chiffrement du disque possible
Serveur dédié possible
⏳ L’accès à vos données, l’allumage du serveur est possible via une interface web et/ou des protocoles standard (SFTP, RSYNC (over ssh), WebDAV, BORG) authentification par mot de passe ou par clé
Le stockage à froid consiste à conserver des données (sauvegardes, archives, etc.) sur un support qui n’est alimenté et allumé qu’en cas de besoin. Contrairement à un serveur classique qui tourne en continu 24h/24, un système à froid reste hors tension la majeure partie du temps. Concrètement selon le cas :
Service de sauvegarde : le serveur est démarré uniquement lors des opérations de sauvegarde ou de restauration, puis éteint dès qu’il a fini son travail. On évite ainsi de faire tourner des disques et des serveurs inutilement le reste du temps.
Vous disposez d’une interface pour allumer manuellement celui-ci pour restaurer des données au besoin
Service d’archivage : le serveur est éteint systématiquement et vous l’allumez sur demande via une interface web pour accéder à vos données, en ajouter, en supprimer…
En résumé, le stockage à froid c’est :
Allumé uniquement à la demande : le système de sauvegarde fonctionne seulement au moment nécessaire (sauvegarde programmée, restauration exceptionnelle), le reste du temps il consomme 0 watt.
Matériel sobre en énergie, issu du ré-emploi : il s’appuie sur un mini-ordinateur à très faible consommation (Raspberry Pi) couplé à des disques SSD. Ce type de dispositif consomme environ 3 watts en activité, soit l’équivalent d’une très petite ampoule LED.
Stockage déporté : généralement, le support de sauvegarde se trouve hors du site principal, ce qui protège vos données en cas d’incident (incendie, vol, panne majeure) sur votre infrastructure principale.
Auto-hébergement en France: la solution est hébergée hors datacenter ce qui diminue le coût environnemental infrastructure, climatisation (obligatoire en cas de concentration de serveur) ici les places seront limitées pour éviter d’avoir à recourir à de la climatisation.
Adopter le stockage à froid pour vos sauvegardes permet de réduire la consommation électrique d’un facteur de plus de 100. En effet, la solution de stockage à froid n’utilise qu’environ 3 W lorsqu’elle est allumée (source) – à peine l’énergie d’une seule petite ampoule – là où un serveur de sauvegarde classique consomme souvent 30 W ou plus en continu (source). Sur une journée, cela équivaut à seulement quelques wattheures (Wh) consommés, contre plusieurs centaines de Wh pour une machine fonctionnant 24h/24. On obtient ainsi jusqu’à 100 fois moins d’énergie utilisée (par exemple ~3 Wh/jour contre ~300 Wh/jour dans une configuration classique).
Une infrastructure éco-conçue et sans climatisation
Une autre force du stockage à froid écologique réside dans l’infrastructure matérielle et architecturale qui l’accompagne. Ici, tout est pensé pour minimiser l’impact environnemental :
Matériel basse consommation, issu du ré-emploi : Le cœur du système est un mini-ordinateur de type Raspberry Pi, un appareil de la taille d’une carte de crédit qui consomme seulement quelques watts mais suffit amplement pour gérer des sauvegardes, archiver des données. Ce petit ordinateur, couplé à un disque dur 2,5” économe en énergie, constitue un serveur silencieux et frugal.
Alimentation solaire et autonomie énergétique : Le dispositif peut être alimenté par une installation solaire, cette énergie est utilisée en priorité. Vous pouvez choisir le mode de fonctionnement selon vos critères (énergie solaire prioritaire, exclusivement du solaire…)
Local bioclimatique : Le matériel de sauvegarde est hébergé dans un bâtiment éco-construit en adobe (des briques de terre crue façonnées à partir de terre locale). Ce local a été conçu en auto-construction selon les principes bioclimatiques : il est orienté plein nord pour éviter l’exposition directe au soleil, ce qui le maintient naturellement frais. Les murs en terre crue offrent une excellente inertie thermique, gardant l’intérieur à une température stable. De plus, une ventilation naturelle a été mise en place grâce à des « chapeaux de cheminée » (éoliennes statiques sur le toit) qui créent un tirage d’air frais constant. Résultat : même en été, la température à l’intérieur reste modérée, nul besoin de climatisation artificielle.
Accéder à une interface de démonstration simple
Le mode SFTP distant n’est pas permis ici pour la démonstration, vous avez seulement un accès HTTP et de façon limitée en quota disque.
WakeOnStorage permet d’accéder à distance à des ressources de stockage ou à des petits serveurs domestiques, tout en les maintenant éteints la plupart du temps pour économiser l’énergie, réduire la surface d’attaque
Le principe repose sur deux composants complémentaires :
Interface en ligne (wakeonstorage.retzo.net) — accessible depuis Internet — qui permet à l’utilisateur de visualiser l’état de ses ressources, de les allumer temporairement, et d’y accéder une fois disponibles.
API locale (wakeonstorage-local) — installée sur le réseau local — qui communique avec le matériel (disques USB contrôlé par PPPS, Raspberry Pi allumé par relais…) pour exécuter les ordres.
By mermaid
Lorsqu’un utilisateur demande une ressource, l’interface interroge l’API locale. Si la ressource est déjà allumée, elle devient directement accessible. Si elle est éteinte, l’interface propose de l’allumer pour une durée déterminée (par exemple 2 heures).
L’API locale envoie alors les commandes nécessaires : activation d’un relai pour démarrer un Raspberry Pi, ou alimentation d’un disque dur via un hub USB pilotable (PPPS) Une fois la ressource allumée, l’accès est temporairement autorisé.
Ce fonctionnement en deux niveaux garantit la sécurité, la sobriété énergétique et l’autonomie : aucune ressource n’est inutilement allumée, et tout reste sous le contrôle de l’utilisateur.
Installer un poêle de masse chez soi, c’est faire le choix d’un chauffage au bois performant et écologique, mais encore faut-il bien le dimensionner. De quelle quantité de chaleur votre maison a-t-elle vraiment besoin en plein hiver ? Quel modèle de poêle de masse conviendrait le mieux à vos besoins ? Ce sont des questions que je me suis posées il y a quelques années, sans trouver d’informations facilement accessibles…
C’est aussi une question récurrente chez les autoconstructeurs : par exemple autour du MiniMasse (auquel je continue de contribuer chez Agir Low-Tech), un petit poêle de masse, pour petit habitat. Beaucoup se disent « chouette c’est petit et pas cher » – oui, mais est-ce adapté à votre espace à chauffer ? Pour répondre à ces interrogations, j’ai développé choisir son poêle de masse, un logiciel libre en ligne qui estime les besoins de chauffage de votre habitat et suggère en conséquence le bon poêle de masse (de conception open source) qui y correspond le mieux.
La première étape pour choisir un poêle de masse est d’évaluer le besoin de chauffage de votre maison, c’est-à-dire la quantité de chaleur qu’il faut fournir pour maintenir une température confortable lors des périodes les plus froides. Selon vos connaissances en thermique du bâtiment et les informations dont vous disposez, le logiciel propose trois méthodes de calcul, du plus simple au plus précis :
Mode Basic (méthode G) – Pour une estimation rapide. Cette méthode simplifiée utilise un coefficient global G caractérisant les pertes thermiques de votre logement. Vous pouvez choisir une valeur de G correspondant au niveau d’isolation de votre maison (par exemple G≈0,3 pour une maison très bien isolée, jusqu’à G≈1,8 pour un bâtiment ancien non isolé). C’est simple et empirique : on multiplie essentiellement ce coefficient par le volume et par l’écart de température, ce qui donne une idée grossière de la puissance de chauffage requise. Ce mode convient si vous n’êtes pas expert en thermique et voulez un ordre de grandeur rapidement. Toutefois, le résultat reste indicatif : il faudra peut-être affiner si votre projet se précise ou si votre maison a des particularités.
Mode Éclairé (méthode Ubat global) – Pour un calcul intermédiaire. Ici on raisonne avec le Ubat global, c’est-à-dire le coefficient moyen de déperdition thermique de l’enveloppe du bâtiment. Si votre maison est relativement homogène en terme d’isolation (par exemple une construction récente où toutes les parois ont des performances comparables), cette méthode est un peu plus technique et affine le calcul. Ce mode donne une estimation plus précise que la méthode G tout en restant assez simple si l’isolation est uniforme.
Mode Expert (méthode Ubat par paroi) – Pour un calcul au plus près de la réalité. Ce mode s’adresse à ceux qui ont de bonnes connaissances du bâtiment ou qui font face à un bâti complexe (ancienne maison rénovée, extension hétérogène, etc.). On détaille chaque paroi de la maison (murs, toit, plancher, fenêtres…), avec leurs dimensions et matériaux, afin de calculer un Ubat précis pour l’ensemble. C’est plus fastidieux (quoique pas insurmontable), mais indispensable si l’isolation n’est pas uniforme ou si vous disposez déjà d’une étude thermique détaillée de votre habitation. Par exemple, en rénovation, on a souvent des parois différentes les unes des autres : la méthode « expert » permet de prendre en compte chaque spécificité pour éviter les erreurs de calcul qu’entraînerait un simple coefficient global. C’est le mode à privilégier si vous voulez un dimensionnement aux petits oignons de votre poêle de masse, notamment dans les projets complexes où la méthode G peut montrer ses limites.
En pratique, l’application vous permet de sélectionner votre « niveau de connaissance » (Débutant, Éclairé ou Expert) dès le début, ce qui ajuste les paramètres disponibles. En mode débutant, l’interface reste épurée avec peu de données à saisir (superficie, volume, isolation estimée…). Plus on monte en expertise, plus on a accès à des réglages pointus (coefficient U personnalisable, ajout des différentes parois, matériaux sur mesure, ponts thermiques, etc.). Chaque utilisateur peut ainsi choisir la méthode adaptée à son cas.
Mode Debutant (G)Mode Intermédiaire (Ubat)Mode Expert (paroi par paroi)
Des données météo en temps réel pour plus de précision
Quel que soit le mode de calcul, le logiciel intègre les données météorologiques de votre localisation pour affiner le résultat. Autrefois, on utilisait une carte de France découpée en zones climatiques (température moyenne de base par département) ; désormais, le logiciel va chercher directement la température de base correspondant à votre commune grâce à une API météo qui reprend les données du projet Européen Copernicus. Concrètement, il vous suffit d’indiquer votre localisation (vous pouvez sélectionner votre ville sur une carte intégrée) et l’outil récupère automatiquement la température de base qui servira de référence pour dimensionner le poêle.
En développant ce logiciel, je me suis vite rendu compte que la température de base était un paramètre crucial, et que la norme qui fait foi en la matière semblait approximative… J’ai donc lancé une enquête auprès de l’AFNOR, Météo France, le COSTIC et autres… (en partie visible ici) pour comprendre comment cette température était actuellement déterminée et quels écarts existaient avec la réalité du terrain. Cette enquête, a permis de révéler que les normes en vigueur, NF P52-612, auraient besoin d’être révisées pour mieux prendre en compte les évolutions climatiques récentes. Et que l’opacité de la méthode de calcul était, au mieux, regrettable. Pour aller plus loin sur ce sujet essentiel, j’ai rédigé un article détaillé sur le site de l’AFPMA : Réviser la température de base NF P52-612, une nécessité.
Pourquoi est-ce important ? Parce que la puissance requise dépend fortement de la température minimale à affronter. Par exemple, une maison en Bretagne n’aura pas le même besoin qu’une maison en Alsace. Grâce à l’API météo, le calculateur s’adapte à votre région en temps réel. Par ailleurs, le logiciel utilise aussi les degrés-jours unifiés (DJU) de votre localisation pour estimer la demande de chauffage sur une saison complète. En effet, au-delà de la puissance instantanée nécessaire par grand froid, on souhaite savoir combien d’énergie sera consommée sur tout l’hiver. Les DJU permettent de calculer cela, et par extension d’estimer la consommation de bois sur la saison de chauffe. Cette estimation de consommation bois a été ajoutée dans le logiciel pour donner une idée des quantités de bûches ou de granulés que vous utiliserez. C’est très utile pour le futur usager : vous pouvez anticiper le volume de bois à prévoir chaque année, et aussi comparer l’efficacité de différents scénarios d’isolation par exemple (voire l’impact d’une amélioration d’isolation sur la consommation annuelle).
Des suggestions de poêles de masse
Une fois les besoins de chauffage calculés, Choisir son poêle de masse passe à la seconde étape : vous suggérer un ou plusieurs modèles de poêles de masse adaptés. L’outil s’appuie pour cela sur une base de données de poêles de masse open source. Ces poêles libres (dont les plans sont partagés) ont des puissances et caractéristiques connues – par exemple le MiniMasse développé par l’association Agir Low-Tech, les modèles Oxa-libre de différentes puissances, l’Uzume, etc. En comparant la puissance de ces poêles disponibles aux déperditions de votre maison calculées précédemment, le logiciel identifie ceux qui correspondent le mieux à votre besoin de chauffage.
Exemple de suggestion
Un logiciel libre, gratuit et collaboratif
Choisir son poêle de masse est un logiciel 100 % libre et gratuit. Je l’ai développé dans un esprit d’ouverture : le code source du projet est publié sur Framagit (GitLab) et chacun est invité à y contribuer. Que vous soyez développeur, poêlier, designer ou simple utilisateur, vous pouvez participer à son amélioration. Par exemple, il est possible de proposer de nouvelles fonctionnalités, d’aider à la traduction (l’interface est déjà disponible en français et en anglais, d’autres langues peuvent suivre), d’améliorer le design de l’application, ou encore d’enrichir la base de matériaux pour les parois. En effet, le mode Expert permet de créer des matériaux personnalisés (avec leur conductivité, etc.) et de partager ces données pour qu’elles bénéficient à tous les utilisateurs. Le projet est collaboratif jusqu’au bout : vos contributions, retours et idées sont les bienvenus pour le rendre plus fiable et convivial.
Autre aspect de cette philosophie ouverte : plusieurs versions et déclinaisons du calculateur existent pour différents usages. L’outil de base – disponible sur choisir.poeledemasse.org – est pensé pour les autoconstructeurs ou particuliers qui veulent concevoir et dimensionner eux-mêmes leur poêle de masse (c’est cette version que je mets en avant dans cet article). Mais à partir de ce tronc commun, j’ai réalisé des adaptations spécifiques :
Minimasse – accessible via https://minimasse.choisir.poeledemasse.org – est une version simplifiée dédiée au modèle MiniMasse. Elle permet de tester en deux temps trois mouvements si un MiniMasse peut suffire pour chauffer votre habitation, ou s’il faut envisager un poêle plus grand. C’est très pratique pour ceux qui sont tentés par ce poêle de masse très compact et économique : on peut vérifier instantanément si « ça passe ou pas » avant de se lancer. Si le MiniMasse ne convient pas, l’outil élargit automatiquement la recherche aux autres poêles de masse open source disponibles afin de vous suggérer une alternative adaptée.
Uzume – A une déclinaison intégrée au site d’Uzume (un acteur bien connu dans le domaine des poêles de masse open source). Sur la page d’Uzume consacrée au dimensionnement, ce module permet aux lecteurs de calculer leur besoin de chauffage et de comprendre quel poêle il leur faut, sans quitter le site d’Uzume. Pour moi c’est une belle reconnaissance de voir ce calculateur utilisé de cette manière !
Étude et Dimensionner – (etude.poeledemasse.org et dimensionner.poeledemasse.org) sont deux instances du logiciel à destination des professionnels. L’idée est de fournir aux poêliers et bureaux d’étude un outil en ligne pour dimensionner les poêles de leurs clients et partager les résultats facilement. Par exemple, un artisan peut saisir toutes les données d’une maison en rénovation dans etude.poeledemasse.org, et envoyer le lien du résultat au client ou à un collègue. Chacun peut ainsi consulter l’étude thermique en ligne, avec les chiffres clés. C’est une façon moderne de remplacer les tableurs que les poêlier utilisait jusque-là, tout en profitant de la transparence et de l’évolutivité du logiciel. À noter que ces versions « pros » peuvent avoir un design ou des options légèrement adaptés (par exemple, afpma.choisir.poeledemasse.org est une variante orientant l’utilisateur vers un artisan poêlier de l’AFPMA prêt de chez lui.
Version MinimasseVers UzumeVersion AFPMAVersion etude (pro)
En résumé, choisir son poêle de masse s’inscrit dans une démarche low-tech et open source : il vise à démocratiser le dimensionnement des poêles de masse, en rendant ces calculs techniques accessibles au plus grand nombre, gratuitement. Évidemment, les résultats fournis restent indicatifs et ne remplace en rien une (vraie) étude thermique : il est toujours recommandé de faire valider son projet par un professionnel qualifié (par exemple un artisan membre de l’AFPMA) pour s’assurer que tout est en ordre dans les moindres détails. Toutefois, cet outil offre déjà une base pour orienter vos choix et vous auto-former. Il peut vous éviter de grosses erreurs (comme sous-dimensionner votre poêle et avoir froid, ou le surdimensionner et l’utiliser inefficacement) en amont de votre projet.
Pour vos questions poêles de masse : un forum dédié aux poêles de masse open source existe ! Venez discuter du MiniMasse, du poêlito et compagnie… forum.poeledemasse.org
Je suis passé de fail2ban (que j’utilise depuis lonnngtemps) à Crowdsec pour les raisons suivantes :
fail2ban est (très) gourmand en ressource serveur (trop)
Crowdsec dispose d’un volet « scénario » que je trouve bien malin et qui le rend « plus intelligent » et permet de mutualiser les IP frauduleuse.
Au final je bloque certainement plus d’attaques pour bien moins de CPU (surtout) consommés.
C’est plutôt flagrant sur le côté « économie de ressources CPU » sur les graph :
Comparatif stats (munin) avant avec fail2ban et après avec crowdsec
Mise en œuvre
Mon contexte : des serveurs avec le panel ISPconfig (ce dernier écoute sur le port 8080 – important pour la suite) sur Debian 11.
Je ne vais pas détailler ici ce qu’il y a dans la documentation Crowdsec, d’autant que ça peut changer. Pour mon OS (Debian) actuellement c’est :
# Installation du dépôt
curl -s https://install.crowdsec.net | sudo sh
# Installation de crowdsec
apt install crowdsec
Du coup, comme ISPconfig écoute déjà sur le port 8080 et que Crowdsec utilise ce port pour son API il faut modifier celui-ci (moi je passe à 8079) :
sed -i -e "s/8080/8079/g" /etc/crowdsec/config.yaml
sed -i -e "s/8080/8079/g" /etc/crowdsec/local_api_credentials.yaml
systemctl restart crowdsec
ISPconfig n’utilise pas logrotate pour la rotation de log apache, il a son propre processus intégré. Pour que Crowdsec puisse lire tout les logs HTTP (ici apache) il va falloir lui donner le chemin. MAIS. ISPconfig nomme les logs par date et créer un lien symbolique vers « access.log » :
# ls /var/log/ispconfig/httpd/david.mercereau.info/ -la
total 173480
drwxr-xr-x 2 root root 4096 30 juin 12:19 .
drwxr-xr-x 176 root root 12288 21 juin 16:05 ..
[...]
-rw-r--r-- 1 root root 4712747 29 juin 23:59 20240629-access.log
-rw-r--r-- 1 root root 2836678 30 juin 14:08 20240630-access.log
lrwxrwxrwx 1 root root 19 30 juin 12:19 access.log -> 20240630-access.log
lrwxrwxrwx 1 root root 55 30 juin 00:12 yesterday-access.log -> /var/www/clients/client3/web196/log/20240629-access.log
Mais pour que le « nouveau » log soit pris en considération je fais un restart du service crowdsec à 0:20 (la rotation ayant lieu à ~0:10) chez moi au vu des date de création des fichiers de logs :
20 0 * * * systemctl restart crowdsec
C’est un peu du bricolage mais c’est le meilleurs compromis que j’ai jusque là.
EDIT : j’ai changé mon fusil d’épaule pour (aussi) ménager le nombre de fichier suivi par crowdsec (j’ai un serveur avec 200 vhost). En effet je me suis rendu compte que /var/log/apache2/other_vhosts_access.log était surveillé via /etc/crowdsec/acquis.yaml donc il y avait double surveillance des access. J’ai donc juste ajouté les « error.log » dans mon /etc/crowdsec/acquis.d/ispconfig.yaml
A ce stade il n’y a aucun ‘effet’ (pas de blocage). De mon côté j’utilise le firewall iptables donc j’ai utiliser le bouncer qui va bien pour lui :
apt install crowdsec-firewall-bouncer-iptables
De la même façon on change le port pour joindre l’API
sed -i -e "s/8080/8079/g" /etc/crowdsec/bouncers/crowdsec-firewall-bouncer.yaml
systemctl restart crowdsec-firewall-bouncer
Des commandes utiles :
cscli decision list
cscli alert list
# Pour voir toutes les IP blacklisté (intégrant les IP renvoyé par l'API centrale crowdsec
ipset list crowdsec-blacklists
# Supprimer une IP bloqué
cscli decisions delete -i x.x.x.x
Du fait de la « mutualisation » des blacklistes il y a de la data qui est envoyé chez un tiers… bon même si la société est Française le site est hébergé à San Francisco (mention légal) Typiquement le modèle économique est de récupérer de la data (les IP malveillantes) sur les « crowdsec community » pour détecter des intrusions et vendre des bases d’IP à bloquer aux autres… (note : ce partage vers l’API centrale est désactivable : FAQ / Troubleshooting | CrowdSec)
Le dashboard local est déprécié Cscli dashboard deprecation | CrowdSec au profil de l’APP en ligne crowdsec non open source pour le coup… (pour le coup c’est pas indispensable à l’usage de Crowdsec)
J’ai l’impression que le modèle économique se dessine et que ça se ferme un peu…
Toute proportion gardé bien sûr, on parle d’IP malveillante et non de data utilisateur… Je voudrais pas faire mon « libo-terroriste » hein
Plugin Munin
Moi j’aime bien monitorer ce qui ce passe et comme le dashboard local Crowdsec n’est plus maintenu, a minima j’ai fais un plugin pour avoir des graph’ dans Munin :
J’ai un petit groupe de musique dans lequel je fais de la percussion avec petit set Cajon + accessoires, pour faire une mini batterie transportable à vélo… Nous sommes amateurs ; j’ai rejoint le groupe en cours de route, et ils avaient collectivement acheté la table de mixage et la sono pour les concerts. De mon côté, je me suis dit que j’allais mettre au pot en achetant les lumières.
Un jour, à la déchetterie, j’ai trouvé 2 petits projecteurs LED RVB pilotables par DMX : « Algam Lighting SLIMPAR 710 HEX« . Ils étaient hors d’usage, mais après le passage entre les mains d’un ami magicien de l’électronique, ils ont ressuscités 🙂
La consommation électrique est un point important. Nous avons une petite sono qui consomme ~60W de moyenne, avec des pics à 120W. Il nous arrive de jouer en « autonomie » (dans les bois par exemple) sur ma batterie de vélo 48V, avec un convertisseur 48V-350W de chez Victron. Celle-ci nous permet de tenir ~4h de concert sans problème (on a un set de ~1h alors on est large). Les 2 projecteurs LED consomment ~10W chacun, ce qui fait qu’on devrait pouvoir largement jouer notre concert, même avec les 2 projecteurs, même avec 3 rappels 🙂
Console DMX pour Cajon
Je me suis lancé dans la création d’une commande DMX pour mon Cajon. Afin de pouvoir jouer + commander les lumières par le protocole DMX.
Démonstration vidéo
Préparation lumière sur logiciel
Je suis parti sur le logiciel QLC+, qui est open source, plutôt complet (pour ce que j’ai à faire) et léger. J’ai l’ambition de faire tourner ma mini console sur un Raspberry pi. Dans QLC+, je peux préparer des séquences / ambiances par morceau, et passer d’une ambiance à une autre.
Par exemple, sur la capture ci-après – qui correspond au morceau « Tu veux ou tu veux pas », il y a plusieurs ambiances selon si c’est le moment de l’intro, du refrain, d’un solo…. J’utilise les cadres avec pagination pour « passer au morceau suivant ».
Je vous partage mon fichier qxf, qui permet au logiciel QLC+ de « comprendre » ces projecteurs. Je l’ai créé à partir de l’Éditeur d’appareil QLC+ (qlcplus-fixtureeditor) :
Revenir à l’ambiance lumière précédente (en cas de pépin)
Passer à la page/morceau/séquence suivant
Taper la pulsation (s’il y a des ambiances qui « clignotent », je veux que celles-ci soient en rythme…). 2 tapes à intervalle suffisent à donner la pulsation, il ne reste qu’à la suivre…. A noter que la pulsation peut être détectée via un micro USB sur le Raspberry Pi avec le Audio Trigger dans QLC+. C’est ce que j’ai finalement privilégié…
Rapidement, je me rends compte qu’il me faudra doubler ces 4 commandes :
4 boutons accessibles aux mains (si j’ai les pieds occupés)
Et oui, parce que ça dépend des morceaux… Parfois je fais du cabassa, parfois du cajon…
Voilà le schéma de câblage / branchement sur le Raspberry pi des boutons :
Schéma de câblage / branchement sur le Raspberry
Si vous suivez, vous voyez 3 boutons sur le schéma alors qu’il y en a 4… J’ai changé d’avis en cours de route, et j’ai pas changé mon schéma. Mais vous avez l’idée générale…
Une fois soudé, j’ai tout rangé dans des petites boîtes en chutes de contre plaqué ou autres qui traînaient :
Façade pédaleL’intérieur de la pédale est dédié à l’électroniqueConnexion des boutons d’arcade pour la commande manuelle
Une fois que mes ambiances sont « calées », et que les connexions sont faites, je peux installer un linux (avec interface) sur un Raspberry pi. Désormais, il me faut faire en sorte que les boutons que j’ai connectés sur le GPIO du Raspberry interagissent avec QLC+.
Option 1 : websockets
Option très propre, puisque QLC+ intègre un websockets (moyennant le lancement avec un « -w » de QLC+) qui permet d’interagir avec le logiciel lancé en tâche de fond par script :
import asyncio
import websockets
async def test():
async with websockets.connect('ws://127.0.0.1:9999/qlcplusWS') as websocket:
# Play
await websocket.send("2|PLAY")
response = await websocket.recv()
print(response)
asyncio.get_event_loop().run_until_complete(test())
Seulement, toutes les fonctionnalités des consoles virtuelles ne sont pas implémentées… Par exemple, je ne pouvais pas ajuster le tempo (Widget durée).
Option 2 : simuler un clavier
C’est l’option retenue, je simule l’appui sur une touche de clavier quand un bouton est pressé (signal GPIO d’un bouton poussoir). Je m’explique :
QLC+ peut facilement être piloté par clavier, les raccourcis sont facilement paramétrables. Ainsi, j’ai paramétré plusieurs raccourcis :
d : démarrer le séquenceur du morceau
f : stopper le séquenceur du morceau
q : ambiance suivante
s : ambiance précédente
z : page suivante (morceau suivant)
x : allumer le micro pour détecter le tempo
w : déterminer la durée (taper le tempo)
Ensuite, pour simuler mes touches de clavier en fonction des boutons pressés (GPIO activé), j’ai fait un petit script en python avec la librairie pyautogui qui simule un clavier, voici les dépendances :
#-------------------------------------------------------------------------------
# Bibliothèques
#-------------------------------------------------------------------------------
import RPi.GPIO as GPIO #bibliothèque RPi.GPIO
import time #bibliothèque time
from pyautogui import press, typewrite, hotkey #clavier virtuel
#-------------------------------------------------------------------------------
#-------------------------------------------------------------------------------
# Configuration
#-------------------------------------------------------------------------------
pin1 = 17 #broche utilisé en entrée
pin2 = 18 #broche utilisé en entrée
pin3 = 27 #broche utilisé en entrée
pin4 = 22 #broche utilisé en entrée
pinLed = 23 # Broche de la led
ledUpTime = 500 # Temps d'allumage de la LED
# Temp de rebond :
temps = 100 #valeur attente en msec
#-------------------------------------------------------------------------------
# Préparation
#-------------------------------------------------------------------------------
GPIO.setwarnings(False) #désactive le mode warning
GPIO.setmode(GPIO.BCM) #utilisation des numéros de ports du
#processeur
GPIO.setup(pin1, GPIO.IN, pull_up_down=GPIO.PUD_DOWN)
GPIO.setup(pin2, GPIO.IN, pull_up_down=GPIO.PUD_DOWN)
GPIO.setup(pin3, GPIO.IN, pull_up_down=GPIO.PUD_DOWN)
GPIO.setup(pin4, GPIO.IN, pull_up_down=GPIO.PUD_DOWN)
GPIO.setup(pinLed, GPIO.OUT, initial=GPIO.LOW)
#mise en entrée du port GPIO 22
#et activation résistance soutirage
#au ground
# Passer sur Qlight+ si ce n'est pas le cas
print("alt tab")
hotkey('alt', 'tab')
time.sleep(3)
#-------------------------------------------------------------------------------
# Lancement
#-------------------------------------------------------------------------------
ledup=False
if __name__ == '__main__':
GPIO.output(pinLed, GPIO.HIGH) # Turn on
time.sleep(2)
GPIO.output(pinLed, GPIO.LOW) # Turn off
print("Début du programme") #IHM
print("Sortie par ctrl-c\n") #IHM
try:
while True: #boucle infinie
# Gestion de l'extinciton de la led
if (ledup != False) :
now = time.time()
if (now < ledup+ledUpTime):
GPIO.output(pinLed, GPIO.LOW) # Turn off
ledup = False
# Gestion des boutons
entree1 = GPIO.input(pin1) #lecture entrée
entree2 = GPIO.input(pin2) #lecture entrée
entree3 = GPIO.input(pin3) #lecture entrée
entree4 = GPIO.input(pin4) #lecture entrée
if (entree1 == False): #si touche appuyée
GPIO.output(pinLed, GPIO.HIGH) # Turn on
print("Press f (Stop séquence)")
press('f')
time.sleep(0.5)
print("BP 1 appuyé") #IHM
print("Press z (Page suivant) - N")
press('z')
time.sleep(0.5)
print("Press d (Start séquence)")
press('d')
time.sleep(0.5)
print("Press x (Allumer le micro)")
press('x')
ledup = time.time()
if (entree2 == False): #si touche appuyée
GPIO.output(pinLed, GPIO.HIGH) # Turn on
ledup = time.time()
print("BP 4 appuyé - T") #IHM
print("w (tape)")
press('w')
if (entree3 == False): #si touche appuyée
GPIO.output(pinLed, GPIO.HIGH) # Turn on
ledup = time.time()
print("BP 2 appuyé - P") #IHM
print("Press q (Pas prédent)")
press('q')
time.sleep(0.5)
if (entree4 == False): #si touche appuyée
GPIO.output(pinLed, GPIO.HIGH) # Turn on
ledup = time.time()
print("BP 3 appuyé - S") #IHM
print("s (Pas suivant)")
press('s')
time.sleep(0.5)
time.sleep(temps / 1000) #attente en msec
except KeyboardInterrupt: #sortie boucle par ctrl-c
GPIO.cleanup() #libère toutes les ressources
print("\nFin du programme\n") #IHM
Pour le lancement, au démarrage du Raspberry, je place des fichiers « .desktop » dans le répertoire .config/autostart/ de l’utilisateur « pi » que j’utilise pour lancer l’interface graphique.
Le script qui simule le clavier est lancé avec .config/autostart/button-qlcplus-controle.desktop
Pour le lancement de QLC+, c’est le fichier .config/autostart/qlcplus.desktop :
[Desktop Entry]
Type=Link
Name=Q Light Controller Plus Web
Icon=qlcplus
Exec=qlcplus -f -k -w -o DMX/fichierQLC.qxw
StartupNotify=false
Retour visuel
Même si c’est pas indispensable, pour savoir où on en c’est pratique d’avoir un retour visuel sur la console virtuelle de QLC+. Ce que j’ai fait, c’est que j’ai mis le Raspberry Pi en mode « Hotspot Wifi » (en gros, comme votre box – des tuto plein le web pour faire ça…), et je m’y connecte avec mon téléphone portable. De là, je peux :
Voir la console en mode web (lancer QLC+ avec un « -w »)
Voir l’écran avec VNC (sur un téléphone linux, j’utilise AVNC).
Voilà ce que ça donne :
Le téléphone posé sur le pupitre, pour suivre « là ou j’en suis »Ma console « pour jouer »Console paginée par morceau avec, ici, différentes ambiances pour 1 morceau
Debian 11 ne supporte plus mailman2, et mailman2 n’est plus maintenu depuis… (trop longtemps) il était donc grand temps de changer d’outil pour les mailings liste… Oui mais voilà, mon panel c’est ISPconfig et celui-ci ne supporte pour le moment QUE mailman2 🙁 (pas de mailman3 ni de sympa prévu)
Pour l’instant mon serveur est en Debian 10, mais dans l’optique d’un migration vers Debian 11 il fallait avancer. Après avoir tester mailman3 je me suis dit qu’il était très lourd (en ressources serveurs) par rapport à mon besoin (il s’avère être dimensionné pour les gros système) de plus il c’est un jeune logiciel alors que Sympa a de la bouteille, sont développement est encore soutenu, il est léger et des scripts de migration existe, ça serait donc Sympa !
A noter que beaucoup migre vers Discourse qui ouvre d’autres possibilités.
Tant pi pour l’intégration dans le panel ISPconfig pour le moment.. Un jour peut être…
Installation
Installation de sympa
Sur mon serveur Debian 10 j’ai commencé par installer Sympa en parallèle de Mailman2 :
# Pour éviter une erreur dpkg
echo "retzo.net" > /etc/mailname
apt install sympa # dire non à toutes les questions apt... on s'en occupe après...
Ensuite je crée la base de donnée MySql « sympa » avec un utilisateur restreint.
SELECT PASSWORD('MOTDEPASSE');
# Récupérer le hash du mot de passe
CREATE USER 'sympa'@'localhost' IDENTIFIED VIA mysql_native_password USING '*F72C19A910531DA39D6EC7BB91BEB11A37753023';
GRANT USAGE ON *.* TO 'sympa'@'localhost' REQUIRE NONE WITH MAX_QUERIES_PER_HOUR 0 MAX_CONNECTIONS_PER_HOUR 0 MAX_UPDATES_PER_HOUR 0 MAX_USER_CONNECTIONS 0;
CREATE DATABASE IF NOT EXISTS `sympa`;
GRANT ALL PRIVILEGES ON `sympa`.* TO 'sympa'@'localhost';
FLUSH PRIVILEGES;
Modification de l’URL (j’aime pas /wws/ je préfère /sympa ) dans le fichier /etc/apache2/conf-enabled/sympa.conf
Attention : cette modification sera a faire à chaque mise à jours d’ISPconfig si vous choisissiez de reconfigurez les services.
Si vous voulez que cette modification soit « incluse » dans ISPconfig, même après mise à jour il vous fait récupérer le fichier du répertoire d’installation qui correspond à votre distribution (chez moi Debian) : ispconfig3/install/tpl/debian_postfix.conf.master et le mettre dans /usr/local/ispconfig/server/conf-custom/install/ sur votre serveur et d’appliquer les mêmes changements que précédemment cité dans le main.cf.
Si vous ajouter dans le fichier transport.sympa la ligne
mail.example.org error:User unknown in recipient table
SI ce domaine contient des boîtes e-mails dans ISPconfig, celles-ci ne fonctionneront plus. Il est donc préférable, dans notre cas de ne pas ajouter cette ligne (sauf si ce le nom de domaine est uniquement fait pour les mailings listes)
Un petit script script bash qui liste les domaines présent dans mailman et qui crée les configurations pour Sympa :
Enfin re-générer le fichier sympa_transport précisé dans la variable sendmail_aliases du fichier sympa.conf
root@srvmail:~# /usr/lib/sympa/bin/sympa.pl --make_alias_file
Sympa aliases file /var/spool/sympa/tmp/sympa_aliases.179676 was made. You probably need to install it in your SMTP engine.
root@srvmail:~# cat /var/spool/sympa/tmp/sympa_aliases.179676 > /etc/sympa/sympa_transport
root@srvmail:~# postmap /etc/sympa/sympa_transport
Désactiver mailman
Avant de le désinstaller on peut passer par une période de transition en désactivant l’interface par exemple, dans le fichier /etc/mailman/apache.conf
Pour que ça fonctionne avec ISPconfig il faut ajouter l’utilisateur « sympa » au groupe « amavis »
usermod -a -G amavis sympa
Ensuite dans les fichiers « robot.conf » (/etc/sympa/DOMAIN/robot.conf) il faut ajouter en fin de fichier :
dkim_feature on
dkim_private_key_path /var/lib/amavis/dkim/retzo.net.private
dkim_signature_apply_on any
dkim_signer_domain retzo.net
dkim_selector default
dmarc_protection_mode dmarc_reject
Redirection de la page du panel ISPconfig
ISPconfig ne supoprte pas Sympa mais Mailman, pour éviter que des utilisateurs crée des listes mailman (et donc génère des erreurs) je redirige la page « Mailing list » du panel vers la documentation. Pour ça modifier la page /usr/local/ispconfig/interface/web/mail/templates/mail_mailinglist_list.htm
+ <script type="text/javascript">
+ window.location.href = "https://lists.retzo.net/";
+ </script>
+
+ <p>Cette page du panel n'est plus à utiliser, vous allez être rediriger vers la page de Sympa : <a href="https://lists.retzo.net/">https://lists.retzo.net/</a></p>
+
+ <!--
73c80
-
---
+ -->
À quand remonte la dernière fois que vous avez eu besoin de lire cet e-mail du 15 septembre 2012 ? Ça fait longtemps n’est-ce pas ?
Préambule
Le stockage de ces e-mails n’est pas sans impact énergétique : en effet, les serveurs (gros ordinateurs) qui hébergent ces vieux e-mails sont allumés en permanence pour vous permettre, un jour peut-être, de relire cet e-mail du 15 septembre 2012 dont vous n’avez même plus le souvenir. Deux solutions peuvent s’offrir à vous pour diminuer cet impact :
Supprimer vos vieux e-mails, la solution la plus sobre, radicale ;
Archiver vos e-mails sur une clé USB / un disque dur externe, votre ordinateur ; en tout cas, un système d’archivage « froid », c’est-à-dire qui ne sera pas allumé en permanence.
Un service web et open source pour faire ça
Lighten Mailbox est une interface web qui permet de faire du ménage dans sa boîte mail. Ce ménage se fait soit en supprimant des vieux messages, soit en les téléchargeant au format EML ou HTML/TXT. La sélection des messages se fait par critère de date (début/fin), puis en sélectionnant les dossiers IMAP concernés.
Exemple d’utilisation : Télécharger et archiver (exemple de rendu) ces emails vieux de 2 ans en les enregistrant sur un disque dur externe, puis (quand vous vous êtes assuré de l’intégrité des données) supprimer ces messages.
Thunderbird et Outlook représente une grosse part de marché dans les clients de messagerie. Je m’occupe de plusieurs service de messagerie (pro, asso…) et il est bien commode pour les usagés que « ça tombe en marche » tout seul pour le paramétrage…
A savoir :
Thunderbird chercher les paramètres dans un XML sur http://autoconfig.votredomain.fr/mail/config-v1.1.xml
Outlook cherche l’enregistrement DNS _autodiscover._tcp.votredomain.fr l’url à contacter et ensuite récupère le XML : https://url_donner_dans_le_dns/Autodiscover/Autodiscover.xml
Du coup nous allons rassemblé ces 2 demandes avec un htaccess et un script PHP qui génère le bon format XML fonction de si c’est outlook our thunderbird qui demande…
Pour cela il faut :
Créer un site « autoconfig.votredomain.fr » (ou un alias si vous avez plusieurs site) et faire pointer l’enregistrement DNS bien sûr…
Créer l’enregistrement DNS SRV type :
_autodiscover._tcp.votredomain.fr. 3600 IN SRV 10 10 443 autoconfig.votredomain.fr.
Dans le site autoconfig.votredomain.fr il vous suffit de glisser 2 fichiers à la racine :
Fichier .htaccess contient :
RewriteEngine On
RewriteRule ^Autodiscover/Autodiscover.xml autoconfig-mail.php
RewriteRule ^mail/config-v1.1.xml autoconfig-mail.php
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