Pour vos questions poêles de masses : un forum dédié aux poêles de masses open source existe ! Venez discuter du MiniMasse, du poêlito et compagnie… forum.poeledemasse.org
Agir Low-Tech travaille actuellement sur la conception d’un poêle de masse open source pour les petits habitats (la nécessité première pour avancer vers la sobriété). Contrairement au poêlito, il serait à foyer fermé (ce qui laisse présager un meilleur rendement) & certifié. Côté points communs : ça restera un poêle de masse open source, documenté, accessible financièrement, avec plaque de cuisson et dans le futur il chauffera peut être même de l’eau… Donc si tu es (ou envisages) de vivre en Yourte, en Paillourte, en TinyHouse, ou autre petit habitat, Agir Low-Tech travaille pour toi ! (pour nous 🙂 ).
Pour que ce projet puisse se concrétiser, il leur faut des € car il y a du matériel, des instruments de mesure et des centaines d’heures de travail… alors je vous encourage à donner, parce que développer un poêle ça ne s’improvise pas et pour connaître des acteurs du projet : ça bosse bien et ça partage !!! (merci !)
Il n’existe pas/peu de poêles de masse documentés / auto constructibles pour les petits habitats. Souvent, ceux-ci utilisent donc un poêle qui n’est pas correctement dimensionné pour leur habitat. Hors un poêle à bois bien dimensionné, c’est important pour éviter toute pollution de l’air. Un poêle en sous tirage (faire traîner une flambée) ou en sur tirage (trop d’oxygène) fait baisser le rendement du poêle et augmente l’émission de particules fines.
Le feu dans la cheminée, c’est ce qu’il y a de pire. Seulement 15 % du bois brûlé sert réellement à chauffer. À 85 %, il part dans les fumées, produit des gaz polluants et des émissions de particules fines très élevées. Ce mauvais rendement entraîne une surconsommation de bois importante et encrasse vite le conduit. À titre de comparaison, se chauffer une seule journée avec du bois dans la cheminée émet autant de particules fines que parcourir 3 500 km avec une voiture diesel.
Graphique de ~24h dans la paillourte sans chauffe le soir en hiver (jaune = température extérieure, rouge = température intérieure, bleu = température local matériel solaire)
La température baisse de 1,5° à l’intérieur de la paillourte (20° à 21h, 18,6 le matin à 9h) alors qu’il fait 0,5°C dehors à 9h ce matin là… Une mini flambée le matin à 10h30 : on a brûlé des chutes de bois (environ 1 petit seau de maçon, ça fait monter la température (trop fort) à 25 en 3/4 d’heure…).
Observations
La température est stable (dû a un habitat bien isolé avec de l’inertie – enduit terre) mais le poêle (un petit mais vieux poêle à bois de 4kW en fonte CHAPPEE qu’on m’a donné) est trop puissant : il chauffe trop vite/trop fort.
On a vraiment pas besoin de beaucoup chauffer dans l’hiver on a brûlé ~2/3 de stère de bois, et quand je dis bois c’est du bois de palette et des morceaux de charpente vermoulue – donc du très léger, peu calorique.
La masse de la paillourte (enduit terre crue, dalle terre crue…) de la maison n’a pas le temps de chauffer : la masse de la maison se réchauffe par rayonnement, hors le poêle n’a pas le temps de chauffer/rayonner qu’il faut déjà l’éteindre car l’air est déjà trop chaud (en moyenne, je dirais que le poêle est allumé à peine 1 heure / jour). Le fait d’éteindre rapidement le poêle n’est pas une bonne chose en terme d’émission de particules fines, mais le poêle n’est pas arrivé à température pour avoir un rendement correcte que nous l’éteignons car il fait trop chaud…
Pourquoi un poêle de masse ?
Avec un poêle de masse la montée en température sera plus douce, il n’y aura pas de surchauffe :
Avec un poêle de masse, les murs se réchaufferont avec le rayonnement de celui-ci, la chaleur sera mieux répartie dans l’habitat et le confort s’en trouvera bien meilleur.
Avec tous mes chantiers du moment, j’avais pas mal de chutes à traîner sur le terrain et j’avais envie de faire une petite cabane d’enfant pour ma fille… J’ai principalement utilisé les chutes de bois d’ossature (douglas 45×85) et de l’OSB de contreventement 8mm de ma cabane de jardin mini MOB, et puis de la tuile plate du clocheton. On m’a donné un toboggan en plastique, ce qui m’a décidé à me lancer… J’avais aussi pas mal de restes de visserie (issue du chantier paillourte & cabane). Donc en gros pour ce petit projet, j’ai dû racheter quelques liteaux pour la toiture, les charnières des portes/fenêtres, les supports des poteaux et quelques planches de bardages.
Je ne vais pas trop détailler techniquement ici parce que j’ai ré-utilisé des techniques que j’avais déjà utilisées et documentées.
J’ai fait une dalle bois comme pour la mini MOB, avec les mêmes supports réglables (qui permettent aussi une rupture capillaire). A ceci près que là c’est « sur pilotis ». Les plots en béton sont en fait des parpaings (2 supperposés) qu’il me restait de mes « fondations de yourte« , dans lesquels j’ai coulé un peu de béton avec des petits morceaux de ferraille qui traînaient pour le passage de l’un à l’autre (éviter cisaillement).
La dalle bois assemblée au sol
Suspendue pour bien poser les plots au bon endroit…
Le trou dans le plot pour pouvoir régler si ça bouge
Les plots sont des parpaings remplis de béton
Et voilà, y a plus qu’à faire descendre les supports des poteaux et les ancrer
J’ai ensuite construit les murs au sols. Des chutes de 45×95 et de l’OSB pour contreventer le tout. J’ai quand même simplifié par rapport à une MOB : il n’y a pas de lisse basse, pas de lisse haute… c’est une cabane pour enfant, je vais pas m’amuser à suivre les DTU… Si jamais vous voulez plus d’info sur les écarts de vis, entraxes d’ossature, etc., j’en dis plus sur l’article de la mini MOB. En gros, là, j’ai fait « avec le bois que j’avais » / les tailles de vis qui me restait…
Petit côté pignon (~80cm)
Encore le pignon avec l’emplacement de la faîtière
Le pare pluie
Un peu de bricolage pour le lattage sur le pignon (pas du tout DTU)
Le montage des murs s’est fait facilement : c’était pas trop lourd à porter à bras d’homme vue la taille. J’ai mis une faîtière d’une section 145×45 de reste de la structure de mon lit.
Réglage après pose des 2 premiers murs
La faîtière
Voilà ce que ça dit…
Pour la toiture j’ai contreventé en OSB 8mm et j’ai fait comme pour le clocheton de la paillourte : même pente de toit, même technique de pose de tuile… sauf qu’il y avait beaucoup moins de découpes :-). En faîtière pour les tuiles, j’ai récupéré 10 tuiles canals qui s’ennuyaient dans le jardin de mon voisin… ça fera le temps que ça fera et s’il y a des infiltrations c’est pas la mort, il y a le pare-pluie et pas d’isolant… et c’est une cabane d’enfant…
L’OSB de contreventement
Des petites reprises de charges intermédiaires
Pare pluie et liteaux
contre-liteaux
test tuiles
Petit escalier
Les rives et le début du bardage
Il a pas fait super beau :-p
Pour les rives, je suis pas très fier du résultat mais bon je n’avais pas la motivation d’acheter des tuiles plates de rives donc j’ai fait comme j’ai pu (bourré de mortier + tuiles vissées au bois…)
Il ne reste plus qu’à barder (même technique que pour la mini mob).
Vue d’ensemble du résultat final :
Sous la jupe…
La petite fenêtre (chute de plexi)
Les rives pas jojo…
L’aménagement intérieur en cours
Mais déjà bien occupé…
La porte en OSB tiendra pas bien longtemps mais bon j’avais plus que ça sous le coude alors ça tiendra le temps qu’il faut…
J’ai déjà fais une yourte et une paillourte mais j’avais jamais fait de MOB (maison ossature bois) alors, pour pas mourir idiot, j’en ai fait une petite :-p et une carrée en plus (pour changer). Il s’agit d’une cabane de jardin de 11,3m² de surface plancher avec un préau au nord pour stocker le bois de chauffage, les vélos…
Il s’agit d’une cabane à la mode « MOB » ossature douglas, contre-ventée en OSB 3, bardage agricole, toit mono-pente en bac acier.
C’est un chantier fait avec des matériaux « neufs » (pas trop mon habitude) et achetés pour plusieurs raisons :
Facteur temps : j’ai envie de sortir la tête des chantiers, j’avais donc pas trop de temps devant moi et faire de la récup’ (ça prend beaucoupppp de temps). Travailler avec des matériaux bruts aussi, parce qu’il faut s’adapter/les transformer (je pense à un tronc d’arbre VS une poutre de bois déjà carrée…. Au final, ça va nous coûter un petit billet. Mais bon, on s’en est bien sorti financièrement avec la maison alors on peut flamber un peu.
C’est une cabane de jardin qui est conçue de façon à pouvoir être transformée facilement en « chambre d’ado » dans le futur. En effet il n’y aura plus qu’à mettre de l’isolant entre l’ossature et refermer les caissons… De ce fait, je ne me voyais pas la faire en palettes…
Grand merci à Kévin et Salomé qui sont comme des pingouins dans le désert. Je me suis beaucoup inspiré de leur abri de jardin, ils m’ont bien pré-mâché le travail, ça m’a facilité la vie !
Petite modélisation sketchup avant toute chose. Je vous la partage, mais elle n’est pas/plus trop le reflet de la réalité sur pas mal de point (longueur du bâtiment fausse, lisse haute pas dessinée…)
La dalleAvec l’ossature des mursLe contreventementL’ossature du toit
Déclaration préalable
Et oui parce qu’on est en France, faut bouffer du papier…. Mais une déclaration préalable suffit car le bâtiment fait 19,5m² de toiture et la limite qui nécessite de passer à un permis de construire est à 20m²…. Voici le dossier (sans le CERFA) que j’ai fourni pour ma déclaration préalable.
En guise de fondations, j’ai juste 2 hauteurs de parpaings (1 enterré et 1 qui ressort) posés sur un lit de sable pour faire la mise à niveau plus facilement. On m’a conseillé de laisser 20cm de circulation d’air sous la dalle bois pour que ça puisse sécher / ne pas pourrir.
Il me restait de l’EPDM de la toiture végétalisée de la paillourte que j’ai mis en rupture capillaire, entre le parpaing et la dalle bois.
Erreur de ma part : pour la dalle, il faut du bois classe 3 minimum. Hors j’ai commandé du douglas. Le douglas est un bois de classe 3 hors aubier (partie claire), sinon c’est du classe 2. Pour les parties que je voulais mettre en dalle, j’aurais dû spécifier « hors aubier » à la scierie. Par chance, j’avais pas mal de morceaux avec peu ou pas d’aubier, j’ai donc trié et privilégié ceux-ci pour la dalle.
Pour la fixation des solives, j’ai utilisé des sabots parce que je voulais « pas me faire chier » mais ça rajoute un bon billet, un truc plus économique, c’est un tasseau tout le long sur le quel repose la pointe de la solive + des vis depuis l’extérieur de la dalle… (pas facile d’expliquer et j’ai pas la motivation de faire un dessin…)
Le plancher a été fait avec des dalles d’OSB 3 22mm rainurées. J’ai mis la lisse basse autour du plancher pour qu’il (l’OSB) soit démontable depuis l’intérieur si on veut l’isoler un jour…
Des petits trous, des petits trous…Réglés au niveau à eau numérique…J’ai volontairement dessiné la dalle avec du bois plus petit (fin), pour que ce soit plus facilement manipulableça se dessineLe niveau est OK !Tous les parpaings sont en placeDu coup découpe et pose des « vrais » morceaux de bois (45×220)J’ai mis des équerres en plus mais bon…Les sabotsLes solives (45×95) découpéesLa première rangée assembléeEt voilà, c’est prêt pour accueillir le plancherL’encrage au sol avec des grandes visMises aux 4 coinsRallongées avec des chutes de feuillards, histoire d’aller chercher au plus loin en terre…La rupture capillaire en chutes d’EPDMLa rupture capillaire poséeMise en place de la lisse basseLa lisse basse…Début du plancherCherchez l’intrus …Et voilà le plancher est faitUn cordeau pour placer les vis sur les solives avec une pige pour l’écartement
Niveau visserie :
6×100 pour assembler les 45×220 de la dalle
4×20 pour fixer les sabots à la dalle
5×50 pour fixer l’OSB 22mm sur les solives
Espacés de 15cm en périphérie de plaque
Espacés de 30cm le reste du temps…
6×100 pour assembler la lisse basse à la dalle
Normalement, l’OSB se met en quinconce mais pour moi ça tombait mal, trop de chutes donc tant pis… Pour bien faire vous pouvez regardez ce lien.
Les murs
L’ossature des murs est en douglas (50×100) brut contreventé avec de l’OSB 3 9mm.
L’assemblage de l’ossature en douglas c’est fait avec des vis 6×100 (2 par point de fixation). Il faut bien vérifier l’équerrage tout le temps… avec la diagonale, ou avec cette astuce de la règle « 3, 4, 5 » (merci les pingouins).
L’OSB est vissé avec de la 5×50 tous les 15cm en périphérie de plaque et tous les 30cm pour le reste (oui ça fait un paquet de vis…). Il faut prévoir de la marge entre 2 panneaux (2, 3mm) pour qu’ils puissent gonfler/travailler)
J’ai agrafé le pare-pluie de façon sommaire, le temps d’appliquer les lattes de bois. J’avais un reste d’agrafes inox… Attention, il est préférable de mettre les agrafes uniquement là ou il va y avoir des lattes (devant les montants), histoire qu’elles soient recouvertes.
J’ai pas « tout scotché » comme les pingouins. C’est peut être précisé dans les DTU mais mince pour une cabane de jardin ça fait beaucoup de scotch à 40€ le rouleau… Et si jamais ça devient habitable, ça facilitera le renouvellement de l’air par défaut d’étanchéité 🙂
Les lattes (27×40) sont vissées avec des 5×60 tous les 30cm par dessus les agrafes et sont prises dans les montants (si c’était que dans l’OSB 9mm, ça serait pas du tout résistant à l’arrachement et c’est ce qui tient tout le bardage…)
Le grand mur La pente de toit est là…Avec le contreventementLe part pluieLe lattageLe bardage (vue que c’est la face contre le mur du voisin, ce mur à été bardé directement)On tape un coup sur la pointe du clou pour éviter qu’il ne fende le boisOn laisse de l’espace entre chaque planche pour que le bois puisse travailler…Ossature d’un petit mur+ contreventementpare-pluieUn peu de scotch quand même dans les endroits stratégiques…
L’entraxe des liteaux est de 60cm parce que c’est la moitié d’une plaque d’OSB (280×120). J’ai donc pris un pare-pluie en conséquence (qui accepte cet écart).
Mon pare-pluie n’est pas scotché avec du scotch étanche parce que ça coûte une blinde et que ça ne me semble pas nécessaire en l’occurrence. Si c’est pour une maison RT2012 étanche à l’air, alors là oui, ça me semble préférable (ça permet déjà de limiter sur une première couche). Mais ici, j’ai fait des beaux recouvrements, j’ai commencé de bas en haut pour que le recouvrement soit dans le bon sens… la base quoi.
Niveau visserie :
6×100 pour assembler l’ossature des murs
5×50 pour l’OSB de contreventement 9mm
Espacées de 15cm en périphérie de plaque
Espacées de 30cm le reste du temps…
Pointes inox 2.5×60 annelées pour le bardage
Pour la levée des murs, on était 4, ça a duré ~1h… facile : ça c’est bien mis… J’ai pas pris de photo parce que j’étais bien occupé…
Pose de la lisse haute et recouvrement du part pluiePose de la fenêtreJe dévisse le dernier liteau pour coincer le recouvrement du part pluieça fait de la pub… mais ils ne m’ont pas payé pour ça…La grille anti-rongeurEt c’est parti pour le bardage…
Niveau visserie :
8×80 avec tête disque (plate pas fraisée histoire que ça ne s’enfonce pas) pour fixer les murs au sol.
J’en ai mis une au milieu de chaque entraxe de montant de mur donc un bon petit paquet…
Tirefonds 12×100 pour assembler les murs entre eux.
4 par murs
Le préau
Un petit préau est prévu côté Nord pour stocker le bois, les vélos… Il a été fait en douglas 10cm x 10cm. L’assemblage a été fait à mi-bois + tige filetée de 8 pour maintenir le tout.
Merci à mon papa pour le coup de main !!!
Il a été assemblé à la cabane avec des sabots ailes intérieurs. On a fait l’assemblage au sol, puis assemblé / ajusté et vissé. Ensuite, on l’a présenté et maintenu en hauteur sur des tréteaux.Puis j’ai mis les tiges filetées pour tenir les assemblages. Enfin, j’ai coulé les plots béton (même profondeur que la cabane).
Voilà ce que ça donneLes assemblagesL’accroche au mur avec un sabot aile intérieurPréparation des tiges filetées inoxPose des tiges filetéesTout est toujours « en suspenssion »Socle en métal réglable pour l’appui du poteauPréparation de la couléeCoulée de bétonFixation avec des gougeons inox
Toit
Même principe que pour les murs… Ossature en 50×100, entraxe de 45, contreventé en OSB 9mm, pare-pluie…
Le lattage est en 27×45 et les chevrons en 50×50.
Les rampants (50×100)Caches moineauxL’OSB 9mmAvec pare pluie + lattage et contre lattage (chevrons)
Niveau visserie :
6×140 pour fixer l’ossature dans la lisse haute
6×80 pour larder les cache moineaux
5×50 pour l’OSB
6×80 pour le lattage (27×45) dans le sens de l’écoulement
6×100 pour fixer les chevrons (50×50) sur les lattes
Couverture
J’ai tiré des « cordeaux » au dessus des chevrons de 50×50 histoire de bien visser dedans.
La dernières plaque n’est pas entière j’ai donc dû la découper à la scie sauteuse. Ici la meuleuse à proscrire pour ne pas trop chauffer la plaque et faire sauter la galvanisation, la grignoteuse c’est le top mais j’en ai pas… Du coup, et par acquis de conscience, j’ai mis un coup de bombe galvanisante sur l’arrête coupée (parce que j’en avais une d’entamée) et la découpe n’est pas exposée car sous la rive.
Les premières plaquesLa découpepose de la dernièreOn remonte le haut pour éviter que ça ne coule derrièreLa faîtières et les rivesPetites vis inox bombées histoire de maintenir plaquée la rive
C’était agréable à faire parce que ça a été très vite, une journée tout seul pour faire toute la toiture…
Et voilà c’est terminé
Il me reste la gouttière et la gestion des angles sur le bardage mais on verra plus tard…
Le budget
Temps passé : 21 jour-homme(sur chantier, sans compter la recherche et la récupération des matériaux).
Tâche
Temps (en J)
Plots fondation / mise à niveau / petit terrassement
2,5
Dalle en bois et lisse basse
1,5
Ossature mur
6
Bardage mur
5
Ossature toit
3
Préau
2
Couverture bac acier
1
Budget : 3 444€
Le bois
1 808 €
Sabot solivage
79 €
Visserie
89 €
Tôle / couverture
228 €
Kit fixation couverture
90 €
Porte
120 €
Fenêtre
20 €
Pointes inox pour bardage
88 €
Panneaux de bois
462 €
Ancrage au sol
77 €
Écran sous toiture
95 €
Dalle Bois (OSB 22mm)
164 €
Liteaux pour bardage
90 €
Supports poteau
6 €
Grille anti rongeur
28 €
On peut avoir un abri de jardin « tout prêt » pour le même prix en grande surface (à superficie égale). Mais celui-ci sera (j’en suis sûr) plus durable (quand je vois en quoi ils sont faits… on peut à peine dire que c’est du bois…).
Pour noël, je me suis lancé dans la fabrication du jeux Othello, autrement appelé Reversi . C’est un jeu à mi-chemin entre le morpion, le puissance 4, le quarto… Les règles sont assez simples mais c’est un jeu qui peut s’avérer stratégique.
Ce jeux est relativement simple à fabriquer, il faut un plateau découpé en 8×8 cases et 64 points.
Le plateau
Le plateau que j’ai réalisé est fait dans une planche de massif qu’on m’avait donnée (merci Rémi). J’ai tracé au crayon mes cases (8×8) et j’ai creusé très légèrement sur le crayon à la défonceuse… Ensuite (toujours à la défonceuse) j’ai fait un petit chanfrein. Tout ça est purement esthétique, bien sûr si vous n’avez pas de défonceuse ça marche aussi juste avec du crayon…
C’est parti pour la défonceuse
Avec un « guide » en butée pour aller droit
Le chanfrein
Et voilà le travail
C’est pas niquel, mais un petit coup de ponceuse devrait améliorer le rendu
Les pions
Les pions ont été fait en branche de frêne écorcé. C’est une perche de ma yourte que j’avais en rab, qui n’étais plus utilisable pour la yourte car elle avait été mal stockée, mais qui a fait un beau résultat pour les pions.
Pour qu’il soit d’épaisseur quasi constante, j’ai bricolé un petit support de butée pour ma scie circulaire.
Le bricolage pour faire un guide / butée
Sans la circulaire
ça envoie du pions… (j’ai fais 3 jeux alors ça a fait un paquet de pions…)
Et après il a fallu poncer tout ce petit monde…
Un peu d’huile de lin, d’encre et voilà le travail :
Nous construisons notre Yourte accompagnés par l’atelier de la Frênaie. Pour un bref récap’, notre yourte est une yourte 4 saisons et nos choix la concernant sont les suivants :
7m de diamètre soit 40m²
Toile acrylique en extérieur : beaucoup plus durable que le coton (cousue par la Frênaie, car nécessitant une machine à coudre industrielle et un savoir faire important)
Pour les ouvertures : 1 porte vitrée & 2 châssis fixes vitrés au Sud + 1 porte vitrée à l’Est
12cm de laine de mouton pour isolant ;
Toile intérieure en draps blancs (recyclage) ;
Structure en bois de frêne brute partiellement écorcé (parce que c’est beau, souple et résistant) ;
Dôme vitré ouvrant avec sortie de poêle (fait par la Frênaie) ;
Plancher isolé avec 4cm de liège ;
Dans mon précédent article, je détaille plus ces choix. On a pas lésiné sur le confort thermique (isolation et ouverture en dur) parce que ça me semblait important écologiquement et qu’on avait les moyens de le faire. Sans pour autant perdre l’aspect nomade, le souhait étant que cette yourte puisse entrer dans un camion de déménagement de maximum 20m3. Cette yourte nous coûte ~15000€.
La Frênaie nous permettait de rapporter du « travail à la maison » (le reste se faisant en atelier), ce que nous avons fait pour les murs & la toile intérieure.
Le treillis (les murs)
En bois de frêne brute partiellement écorcé donc. Je trouve ça magnifique mais pas simple pour l’assemblage car le bois n’est pas droit ni régulier. Ceci étant dit je recommencerai volontiers. Le frêne à été coupé localement dans le marais par la Frênaie qui se veut exemplaire dans la gestion de celui-ci.
Les murs sont constitués de 144 perches, il a fallu faire 976 trous et tout autant de nœuds. Le plan ce présente comme tel :
Note : Il y a une erreur sur le plan. Dans le schéma en haut à droite il faut inverser le mur C & le mur B. La vue de gauche est la vue « de l’intérieur »
Plan du treillis réalisé par l’atelier de la Frênaie
Nous avons commencé par les poncer et les percer à l’atelier de la frênaie :
Voilà le frêne
Le gabarit pour perçer
La toupie pour poncer
Ensuite il faut faire les nœuds. On a convié des copains nœud nœud pour se faire. En deux grosse après-midi c’était fait :
Merci à Florian, Romain, Sergio, Aurélie, Florian G., Pierre-Yves, Manon, Anaig, Chloé, Aurélie, Julie, Mélanie, Nico, Louisa, Florian, Marnia pour leur participation.
La toile intérieure
La toile intérieure est faite en draps de seconde main. Elle n’a aucun rôle structurel, elle maintient simplement l’isolant à sa place. Une couture simple est donc suffisante. Mais la couture anglaise à été préférée pour une meilleure finition et pour envisager un éventuel lavage en machine. Voici le patron de la toile intérieure pour les curieux.
Vues les longueurs de tissus à manipuler nous avons loué un petit atelier associatif avec de l’espace et des tables (pleins de tables)
Voilà le cardre et Marion déjà au travail
Plutôt joli
ça fait du tissus
Coudre en mitaines, une première pour certaine
Chloé arrive en renfort
3 machines à coudre en même temps, ça dépote !
Faut s’y retrouver…
Pour découper le cercle nous avons investi dans 2 bâches (10x2m) qui serviront plus tard pour couvrir le bois. Elle nous ont permis d’étendre la moitié de la toiture et de tracer le cercle à l’aide d’une grande ficelle de la taille du rayon.
Merci à Cathy (pour son atelier), Carole (best of couturière), Alice & Chloé pour leur aide précieuse sur cette étape.
Selon Wikipiedia : L’awélé ou awalé est un jeu de société combinatoire abstrait créé en Afrique. C’est le plus répandu des jeux de la famille mancala, ensemble de jeux africains de type « compter et capturer » dans lesquels on distribue des cailloux, graines ou coquillages dans des coupelles ou des trous, parfois creusés à même le sol.
Pour ceux qui ne connaissent pas ce jeu je vous propose de lire les règles du jeu
Il y a de multiple façon de jouer à l’awalé. Vous pouvez vous contenter de creuser 12 troues dans le sable et de trouver 48 cailloux. Il est aussi possible de jouer dans une boîte d’œuf (idéale en bricolage pour les enfants)… J’ai personnellement voulu l’offrir et j’ai donc souhaité le faire en bois.
Le « plateau » : je me suis très inspiré du site african-concept, qui explique la méthode traditionnelle de fabrication. J’ai récupéré deux petites chutes de bois que j’ai creusé au ciseau à bois puis poncé. J’ai acheté « 3 francs 6 sous » un fermoirs et une charnière pour faire plus propre.
Les pions : le caesalpinia crista (l’arbre d’où provient les graines traditionnellement) ne poussant pas en France. Je me suis rabattu sur des haricots blancs bien français que j’ai vernie. Une autre bonne idée, plus esthétique, aurait été de les faire en pâte à sel.
Suite à un chantier participe fait avec Formaterre, Thierry Baruch m’a parlé de la peinture à l’ocre. Une solution écologiquement / économiquement idéale pour le bois. Je vous conseil d’ailleurs l’article de Thierry :
[…] revient à environ 1€ le kilo de peinture […] … en 45 minutes !!! […] Vous avez besoin de 260 grammes de farine de blé ou de seigle. Mélangez-les à 20 cl d’eau pour obtenir une pâte. Ajoutez-y 3 l d’eau chaude. Passez au mixeur pour obtenir un mélange homogène, sans grumeaux. Laissez cuire à feu doux 15 mn.Une fois le mélange homogène, versez 1kg d’ocre en pluie fine puis 100 g de sulfate de fer. Chauffez à feu moyen et remuez fréquemment pendant 15 minutes. Il est possible d’utiliser également le mixer. Attention : Si vous utilisez une cuillère en bois, elle sera difficilement récupérable.Pour finir Versez ensuite 40 cl d’huile de lin (de préférence de noix, mais c’est beaucoup plus cher) puis 4 cl de savon liquide biologique. A nouveau, remuez le tout pendant 15 minutes. Soyez vigilant pour éviter l’accroche au fond du récipient. Laissez refroidir. Vous disposer de quelques kilos de peinture.
A noter que toutes les couleurs sont disponibles, du rouge au blanc, gris, noire, jaune, bleu… Maintenant si vous en avez sur votre terrain c’est encore mieux…
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