Pour le moment aucune formation « comprendre et concevoir son installation solaire autonome » n’est planifier en présentiel à ce jour. Mais si vous souhaitez être informé des dates futurs laissez votre e-mail :
Évènement passé
Parce qu’à mon sens, la sobriété est difficile dans le monde de l’abondance (il est facile d’être raccordé au réseau nucléaire), je vous propose un petit atelier d’une journée afin de vous initier à l’autonomie électrique photovoltaïque. Vous repartirez avec les clés pour comprendre et concevoir votre installation solaire autonome. Cette journée vous est proposée à travers l’association Eco-Formation (EFPL).
Contenu :
Visite d’une installation photovoltaïque autonome ;
Compréhension des éléments de l’installation : production, stockage, gestion et transformation de l’énergie, sécurité ;
Étude de cas sur une installation type ;
Hypothèse de calcul de vos besoins électriques journaliers ;
Dimensionnement d’un système électrique autonome (combien de panneaux, puissance du régulateur etc…) ;
Le coût, la rentabilité ;
Public : le citoyen X, Y, le toi, le nous ! (Aucun niveau de connaissances préalables n’est requis). La jauge est de 10 personnes.
Où : Chauvé (44320) il y a un BUS depuis Nantes ou Pornic (Lila 3) et du covoiturage sera organisé
Quand : le 23 septembre 2017
Prix : au CHAPô :
20€ = PRIX DE BASE à régler lors de votre inscription (matières premières, frais logistiques…)
+ 10€ adhésion à EFPL (seulement si vous ne l’êtes pas déjà)
Infos supplémentaires :
Le midi c’est repas partagé, apportez ce que vous avez envie de nous faire goûter, on met tout sur la table et on partage !
Apportez calculatrice, papier, crayon
Si vous voulez vous rapprocher le plus possible de la vérité, venez avec la liste de vos appareils électriques ainsi que la puissance (en Watt) de chacun. Un petit logiciel pour vous y aider : CalConso
Le 3 juin 2017, a travers eco-formation.org, j’ai organise, un atelier d’une journée de fabrication de meuble en palette. Il y avait 10 participants, nous avons reproduit 5 canapés en palette qui trône maintenant de le jardin des participants.
Pour vos questions poêles de masse : un forum dédié aux poêles de masse open source existe ! Venez discuter du MiniMasse, du poêlito et compagnie… forum.poeledemasse.org
Un camarade yourteux m’a dit « tu vas voir, une yourte ça se chauffe porte ouverte ». Et bien nous, avec notre poêlito (rocket stove semi démontable), nous n’avons pas eu à ouvrir les portes de tout l’hiver. Il faudrait donc plutôt dire « une yourte sans poêle de masse ça se chauffe porte ouverte ».
Sans poêle de masse
Il faut savoir que dans une yourte sans poêle de masse, il fait rapidement trop chaud quand on allume le poêle (c’est pour ça qu’on chauffe porte ouverte). Mais dès que le poêle s’arrête, on perd toute la chaleur gagnée. Ce phénomène est présent quelle que soit l’isolation de la yourte, car c’est dû à l’absence de masse (pas de dalle, de mur en pierre qui accumule et restitue la chaleur…). Du coup, beaucoup de yourteux laissent une bûche dans le poêle la nuit avec le tirage au minimum, pour qu’il ne fasse pas trop froid. Je vois deux problèmes à cette pratique :
Le tirage minimum, ça pollue (la combustion du bois n’est pas complète) ;
Un feu qui brûle la nuit sans surveillance, c’est un risque d’incendie potentiel.
Avec un poêle de masse
Nous venons de vivre notre premier hiver dans la yourte chauffée avec le poêlito. Je dois dire qu’il tient ses promesses !
Niveau consommation : on a brûlé à peine 2 stères (de bois de récup, résineux, palette…)
On faisait une flambée le matin au réveil et une le soir. Le reste du temps on bénéficie du doux rayonnement de la masse…
Le soir on allume généralement vers 18h30, comme ça c’est chaud à 19h et on peut faire la cuisine dessus. On le pousse bien, mais on arrête quand il fait ~22°. Aucune difficulté à se mettre tout nu à ce moment là, c’est donc le bon moment pour la douche (d’autant plus que l’eau a eu le temps de chauffer sur le poêlito). Le matin, au réveil, il fait généralement ~11°, c’est pas la torture, on allume et on rattrape vite les 13° qui sont tenables dans cette yourte (lire mon article sur le confort thermique de la yourte pour comprendre pourquoi on n’a pas froid à 13°).
Les flambées durent entre 1h et 2h30 (ça dépend de la température extérieure) mais pour chauffer bien toute la masse, en partant à froid, il faut bien 2h30, 3h. Évidement, ça dépend du bois, de la météo, du tirage…
Comparaison
Je tente un résumé comparatif pour une yourte avec un poêle de masse et avec un petit poêle à bois « standard » :
Avec poêlito
Sans poêlito
Gain en °C après allumage
Plutôt rapide (avec la vitre)
Très très rapide
Perte des °C après arrêt du poêle
Plutôt lent (la masse se décharge)
Très très rapide
Risque d’incendie
Très faible (allumé ~4h/24h), pas de feu sans surveillance la nuit
Plutôt élevé (allumé ~15h/24h, tirage au minimum la nuit)
Pollution
Limitée : Quand le poêle est allumé, le tirage est au maximum (on maximise la combustion du bois, pas de fumée en sortie de poêle une fois allumé)
Le tirage mis au minimum la nuit occasionne une mauvaise combustion du bois et donc de la pollution dans l’air
Temps passé à entretenir du feu
Très faible
Fréquent
Encombrement
Plutôt encombrant
Faible
Plaque de cuisson
Présente, efficace !
Rare
Nomadisme
Semi nomade (il faut quand même vider la masse et le trimbaler)
Plutôt nomade
A ça, j’ajouterai que le poêlito (comme tout les rocket stove) est compliqué à appréhender pour quelqu’un qui n’a jamais allumé un rocket stove. C’est même souvent plus compliqué pour quelqu’un qui sais allumer un feu car ça ne veut pas dire savoir allumer un rocket stove, il faut ré-apprendre… Mais après une petite initiation, c’est dans la poche et très accessible.
En vrac, sur le poêlito
Petit truc pour la cuisine sur le poêle : Nous avons un diffuseur de chaleur (5€), c’est très pratique pour faire griller du pain le matin (pas de grille pain électrique, sur notre modeste installation électrique autonome) sur le gaz ou sur le poêle. On s’en sert aussi entre la plaque de cuisson du poêle et la gamelle quand la chaleur est trop forte pour éviter que le repas ne brûle.
On m’avait mis en garde sur le fait que l’allumage à froid était fastidieux (Loïc propose une amélioration pour plus de simplicité). Effectivement c’est pas aussi simple que d’appuyer sur un bouton mais c’est pas si pénible. En effet, il faut mettre de l’alcool à brûler dans le T à l’arrière et l’enflammer afin de réchauffer le conduit d’évacuation. De cette façon, l’allumage se fait au mieux (la procédure complète à la fin du manuel de construction). On a réussi à s’y tenir, du coup ça marche bien. Je me suis quand même équipé d’un briquet tempête allume gaz, ce qui facilite l’allumage dans le T (quand on ouvre le T, ça crée du tirage et ça avait tendance à éteindre la flamme du briquet…).
Pour vos questions poêles de masse : un forum dédié aux poêles de masse open source existe ! Venez discuter du MiniMasse, du poêlito et compagnie… forum.poeledemasse.org
Je fais un retour d’expérience après le passage de l’hiver (période la plus critique en autonomie solaire…). Il y a aussi eu quelques modifications sur l’installation…
Des petites modifications / améliorations
Trop de panneaux
Un camarade m’a mis en garde au sujet du nombre de panneaux de mon installation (4x250Wc) par rapport à mes batteries (220Ah en 24V). En effet, la documentation des batteries AGM (plomb), indique :
Courant de charge :
Le courant de charge doit de préférence ne pas dépasser 0,2 C (20 A pour une batterie de 100 Ah). […]
Donc en gros 20% de courant de charge Max, on m’a conseillé de prendre une petite marge, à 15%. Dans mon exemple pour mon parc en 220Ah : 220 x 15/100 = 33 A. Le courant de charge ne doit donc pas excéder 33A. Hors mes 4 panneaux de 250W en 24V sont capables d’envoyer 41A (250W×4÷24V). Heureusement, j’ai un régulateur de charge intelligent et programmable (Bluesolare 100/30), j’ai donc pu brider ce courant de charge. J’ai deux régulateurs (car deux couples de panneaux en séries) j’ai donc bridé à 17A (17*2=~33A) chacun d’entre eux :
Ma production est donc bridée quand il y a beaucoup de soleil. Mais c’est à mon sens pas très gênant. Quand il y a beaucoup de soleil, les batteries sont généralement pleines, et ce qui m’importe c’est d’avoir une belle surface de captation quand il y fait grisou…
Disjoncteur différentiel : régime neutre TT
J’avais installé un disjoncteur différentiel après le convertisseur pour la protection des personnes. Mais celui-ci ne pouvait pas fonctionner car mon neutre n’était pas raccordé à la terre, et j’ignorais que c’était nécessaire… Sur le réseau EDF, c’est EDF qui s’est chargé de ça. Voici le schéma de câblage :
Voilà mon câblage, mes résultats avec un voltmètre :
Coupe batterie
Il peut être commode d’avoir un sectionneur au niveau du circuit de la batterie. S’il y a le feu, je ne vais pas aller m’approcher de mes batteries pour sectionner le circuit, j’aurais certainement d’autres priorités. Par contre pour la maintenance je dis pas… donc j’hésite encore. C’est vrai qu’à la fermeture du circuit (mise sous tension), ça fait une belle étincelle, je faisais pas le malin, un sectionneur peut être sécurisant de ce point de vue. Après certain dise que c’est une connexion en plus et une connexion en plus c’est potentiellement de la perte, des emmerdes…
Fusible
Quelqu’un m’a alerté sur le fait que telles quelles, mes batteries n’étaient pas protégées contre un court-circuit venant du régulateur car le fusible était mal positionné. J’ai simplifié mon schéma pour plus de compréhension :
Après discussion, il apparaît que mon régulateur possède une protection contre les courts-circuits, donc le fusible est bien positionné. L’idéal serait d’avoir un fusible par élément (un vers le régulateur & un autre vers le convertisseur). De mon côté, je fais confiance au fusible dont est équipé le régulateur.
Retour d’expérience après 9 mois
Je suis plutôt content du passage de l’hiver. On est hyper confort, dans l’utilisation de notre électricité, on se dit pas « holalaa on peut pas allumer l’ordinateur là, il fait vraiment pas de soleil » même si on est resté vigilant sur l’état des batteries. D’ailleurs les batteries ne sont jamais descendues sous les 87% de charge et le nombre de jours ou elles ne sont pas montées à 100% ne doit pas excéder le nombre de doigts de tes 2 mains…. Ce qui est parfait car une batterie AGM plomb ne doit pas (trop) passer sous les 80% de charge sous peine de voir sa durée de vie initialement de 10 ans diminuer fortement. Quotidiennement on est à ~93% de charge le matin avant le levé du soleil. C’est largement du au fait que nous avons débranché le réfrigérateur électrique cet hiver au profit de notre réfrigérateur d’hiver (non électrique)... Depuis le retour des beaux jours, pour une sombre histoire de puces, on a même un aspirateur (700W, donc tout juste pour notre installation de max 750W) qu’on allume « quand il y a du soleil » et on prend soin d’avoir tout débranché avant… (histoire que le réfrigérateur ne démarre pas au même moment)
Moyenne de 7° cet hiver, 5 jours ou c’est descendu sous les 0 avec un max à -1,9° (aux alentours du 21 janv 2017) alors qu’il faisait -10° dehors…
Je n’ai pas de données graphiques pour l’été car le monitoring n’était pas en place mais de mémoire visuelle on était pas monté au dessus des 28°…
Les batteries tolèrent entre 0° et 30°. En dessous, leur capacité est amoindrie temporairement, au dessus elles se détériorent…
A noter que l’aspirateur (700W) fait monter la température de 4° dans la caisse en quelques minutes. C’est important de le savoir pour ne pas se lancer dans du ménage en plein mois d’août à 14H quand il fait déjà 28° dans la boîte…
J’avais estimé ma consommation hivernale à 1000Wh/j en utilisation forte. La vérité est autour des 500Wh/j avec effectivement des piques à ~950Wh/j (ce qui explique que mes batteries restent bien chargées) :
Pour le moment aucune formation « comprendre et concevoir son installation solaire autonome » n’est planifier en présentiel à ce jour. Mais si vous souhaitez être informé des dates futurs laissez votre e-mail :
Évènement passé
Parce qu’à mon sens, la sobriété est difficile dans le monde de l’abondance (il est facile d’être raccordé au réseau nucléaire), je vous propose un petit atelier d’une journée afin de vous initier à l’autonomie électrique photovoltaïque. Vous repartirez avec les clés pour comprendre et concevoir votre installation solaire autonome. Cette journée vous est proposée à travers l’association Permapinpin.
Contenu :
Visite d’une installation photovoltaïque autonome ;
Compréhension des éléments de l’installation : production, stockage, gestion et transformation de l’énergie, sécurité ;
Étude de cas sur une installation type ;
Hypothèse de calcul de vos besoins électriques journaliers ;
Dimensionnement d’un système électrique autonome (combien de panneaux, puissance du régulateur etc…) ;
Le coût, la rentabilité ;
Public visé : le citoyen X, Y, le toi, le nous ! (Aucun niveau de connaissances préalables n’est requis). La jauge est de 10 personnes.
Où : Chauvé (44320) il y a un BUS depuis Nantes ou Pornic (Lila 3) et du covoiturage sera organisé
Quand : le 16 OU le 17 juin 2017 de 9h-17h (ou 18h30 selon le nombre de neurones mobilisés)
Le midi c’est repas partagé, apportez ce que vous avez envie de nous faire goûter.
Apportez calculatrice, papier, crayon
Si vous voulez vous rapprocher le plus possible de la vérité, venez avec la liste de vos appareils électriques ainsi que la puissance (en Watt) de chacun.
Réservation : (10 places, premier arrivé, premier servi)
Le séchage est un moyen de conserver les plantes, les fruits, les légumes, mais aussi un moyen de varier la consommation de ceux-ci Cette transformation ne nécessite, en l’occurrence, aucune dépense énergétique supplémentaire, c’est donc complètement gratuit (merci le soleil). Je ne consomme plus de thé au profit de tisanes (plus locales et souvent meilleures pour la santé). Le séchoir solaire nous permet de ne plus acheter de tisane mais de les produire avec des plantes locales. J’espère arriver à faire sécher des fruits / légumes cet été (chose que je n’ai pas pu encore tester).
Je suis parti sur le modèle d’onpeutlefaire.com et j’en suis arrivé là :
Au cours de mes recherches sur ce modèle, j’ai découvert que d’autres l’avaient aussi réalisé. En particulier le creactiviste (j’aime beaucoup son nom) qui a entre autre bien bossé sur les plans et la 3D sur sketchup :
La différence principale entre mon séchoir et celui du creactiviste, c’est la position de la porte, que j’ai personnellement mis à l’arrière. Pour moi, ça simplifie la conception, dans le cas d’une ventilation mécanique (mon cas). Pour une ventilation naturelle avec cheminée, ça me semble compromis ou plus difficile (le conduit étant à l’arrière).
Ventilation forcée / mécanique
J’ai fait ce choix de la ventilation mécanique pour me faire plaisir et parce que ça évite la cheminée (présentée sur onpeutlefaire) et c’est un gain de place non négligeable pour moi.
J’ai récupéré un ventilateur de PC (ça fonctionne en 12V), un petit Antec Tricool. et j’ai acheté 2 mini panneaux solaires 1,25W (5V, 250mA à 5€) qui seront câblés en série pour monter à 10V, 250mA (en série on multiplie la tension mais on reste sur la même intensité, en parallèle c’est l’inverse). Tout ça pour exploiter au mieux le ventilateur qui est en 12V, 240mA (ça passe).
Démontable
Démontable pour un souci de place, pour pouvoir le mettre à l’abri l’hiver histoire qu’il tienne dans le temps… Il y a moins de 20 vis et ça se monte en moins de 10 minutes (sans forcer…). La preuve en vidéo :
Fabrication
La vitre
Pour la vitre, j’ai récupéré une vieille vieille (oui 2 fois) porte simple vitrage et j’ai retiré le verre :
La vieille porte récupéréeJe casse la baguette et le jointLa petite vitre est retirée (c’était pour le test, il me faut la grande)Et voilà
Ensuite j’ai fais un cadre sandwich en palette (comme j’avais fais pour mon four solaire car je n’ai toujours pas de défonceuse…)
Montage test avec la vitre et les planches de palettesDu contre plaqué de la quasi (5mm) même épaisseur que la vitre (3mm)Puis une autre couche de palette (en quinconce)Même chose mais cette fois-ci je colle et je visseJe répète l’opération avec un second ‘L’Puis j’assemble les 2 avec la vitre au milieu
La boîte
La boîte sera en contre plaqué de 5mm. Si vous avez plus épais, c’est peut être tout aussi bien mais c’est ce que j’avais à disposition… Elle aura cette tête :
La taille de cette boîte permet, avec 7 claies, une surface de séchage d’environ 3m².
L’isolation a été faite avec de la récup’ de barquette de poissonnier en polystyrène (je n’ai pris que les couvercles).. On en trouve partout, en fin de marché, dans les cantines… Le polystyrène est un très bon isolant mince. C’est un produit issu du pétrole : c’est donc pas l’idéal écologiquement mais celui que j’ai récupéré partait à la poubelle, c’est une seconde vie sans transformation (recyclage qui réclame lui aussi de l’énergie) donc mon karma se porte bien…. J’ai aussi complété avec des plaques de polystyrène trouvées dans la poubelle d’un magasin d’électroménager, c’est encore plus pratique car les plaques sont souvent grandes, mais méfiance, souvent pas très denses (apparemment plus il est dense, plus il est isolant).
On commence par faire les côtés :
On découpe le premier côtéN’étant pas riche en baguettes, j’ai découpé des planches de récup’ dans la longueur pour m’en faireJ’ai ensuite fait le contourMême chose pour l’autre côtéLes barquettes de poissons de la ~même épaisseur que nos baguettesQu’on découpe pour remplir le toutComme ceciEt je referme le tout avec une autre plaque de contre plaqué
Le fond :
Le dessous avec la plaque et les baguettesLe polystyrène de récup’ d’un magasin d’électroménagerLe dessous est terminé
Le toit, rien de neuf, même procédé :
Premier montage histoire de voir si c’est droit, si c’est bon :
Le dessous et un côtéL’autre côté, la vitre et le toitIl en manque mais j’avance…
La tôle
Elle va être peinte en noir et va servir à capter la chaleur du soleil derrière la vitre pour faire monter la température du séchoir (la rampe de chauffe).
J’ai récupéré une tôle dans les poubelles de la petite zone artisanale proche de chez moi. Le truc pénible, c’est qu’elle était ondulée (souvent…), du coup pour la découpe avec l’angle c’était pas simple, j’ai utilisé le laser de ma scie sauteuse pour tracer la découpe :
Je positionne la taule sur la vitre pour avoir le bon angleJe met le laser de ma scie sauteuse devant pour tracer un trait droitEvidemment, si vous avez un niveau laser c’est encore mieux mais bon…On traceOn découpe à la sauteuseEt voilà Fixation de 2 baguettes pour tenir la tôle
Pour la peinture noire, histoire de ne pas avoir d’émanation douteuse avec les peintures du commerce, je me suis lancé dans une peinture maison comme le suggère ce petit monsieur sur ce forum avec du charbon de bois concassé en guise de pigment noir…
Ingrédient :
70cl d’eau
70g de farine
10cl d’huile de lin
1cl savon noir
200g de pigment noir (le charbon de bois concassé)
La recette :
10cl d’eau avec les 70g de farine, portés a ébullition en délayant pendant 1/4 d’heure (à la fin de cette étape, ça doit ressembler à de la colle à papier peint)
Ajouter les pigments et remuer 1/4 d’heure
Ajouter au fur et à mesure l’huile de lin et le savon noir et remuer pendant 1/4 d’heure.
Les pigments (le charbon de bois concassé)1ère couche 2ème3ème, c’est pas parfait, mais ça va aller !
Jusqu’au séchage, je n’y croyais pas trop… mais bon, ça tient pas trop mal, c’est pas hyper bien fini mais je pense que ça suffira pour ce que nous en avons à faire. Clairement, c’est une peinture qui tien très bien sur du bois mais ça accroche difficilement sur de la tôle. Actuellement si on balance de l’eau dessus ou si on gratte fort on peut tout retirer. Mais la tôle ne va pas être beaucoup manipulée, et pas exposée à l’eau alors je m’en contente.
La prise d’air
La prise d’air se fait à l’avant, j’ai équipé celle-ci d’un grillage fin à garde mangé (la moustiquaire fonctionnerai aussi) afin d’éviter que les insectes ne pénètrent trop facilement…
Sur un morceau de contre plaqué j’ai fixé un morceau de bois épais (pour pouvoir le solidariser au reste de la boîte facilement)Je perce à la scie clocheJe découpe un bout de grillageQu’on glisse entre les 2Et je fixe le tout à l’avant du séchoirEt voilàJ’ai ajouté une petite porte pour ouvrir/fermer la ventilation (la nuit par exemple pour ne pas faire entrer l’humidité)
La porte
Rien de neuf, un sandwich de contreplaqué avec des barquettes de poissons en guise d’isolant… La petite variante c’est l’incorporation d’un ventilateur de PC qui va servir à extraire l’air/l’humidité.
Rien de neuf un sandwitch de contre plaqué isolé…Avec un trou pour le ventilateurLe remplissage de barquettes de poissonDeux charnières plus tardLe loquet en chut d’OSB…
Les claies
Alors là, c’est plus long que je l’avais imaginé ! Bon ok, j’ai pas récupéré de baguettes donc j’ai découpé des baguettes dans des planches de récup’ (dans le sens de la longueur, c’est long les découpes) donc ça m’a pas aidé à trouvé ça chouette…
J’ai utilisé une chute de moustiquaire pour faire la « toile », il est aussi possible de le faire en tulle (~1,5€ le m) ou en grillage très fin. L’important c’est que l’air circule… Pour l’assemblage j’ai essayé juste en agrafant mais ça déchire plus qu’autre chose. J’ai donc découpé des bandes/baguettes de médium et j’ai enroulé la moustiquaire autour. J’ai ensuite pointé le médium sur le cadre de la claie. Attention, ne pas visser sinon la moustiquaire s’enroule autour de la vis et se déchire…
J’ai utilisé les chutes de contre plaqué de la boîte que j’ai découpé en triangles pour maintenir l’équerrage des claies (ça m’a évité d’acheter des équerres en ferraille)
Découpe de baguettes dans des planches (c’est long la vache…)Le tout est découpé à bonne longueurOn met une partie de ces baguettes en guise de rails dans le séchoirDécoupe de fine baguettes de médium+ des petits triangles pour tenir l’équerre et le tout est prêt y’a plus qu’à……assembler les cadresUn cadre j’enroule la mousticaire autour des baguetteset je pointe sur le cadre
Les panneaux solaire
Je me suis fait un petit support en faisant une rainure dans un tasseau. J’ai soudé les panneaux ensemble avec un câble électrique standard que j’avais de reste de mon installation électrique (il n’est pas utile d’avoir de si grosse section pour le peu de courant qui passe mais bon, j’avais que ça…)
Les panneauxUne rainure dans un tasseau pour faire un support d’assemblageLes fils sont soudés à l’étainen série (+ sur -)Ce qui fait monter le tout à ~12V (là c’est la fin de journée)Test, ça tourne !Les panneaux sont sur le toit, je fait courrir le câble électrique le long du sêchoirLa parroit est percé pour faire passer les fils électriquesConnexion avec un dominoEt ça tourne !
Des petits détails / finitions
J’ai passé 3 couches d’huile de lin. Même si j’ai prévu que le bois ne prenne pas l’eau directement (car il sera couvert par une capote en bâche sur mesure) j’avais un fond d’huile de lin de reste de la construction de ma yourte, j’en ai donc profité…
Des joints pour l’étanchéité à l’air
Un joint « en V » avec une face auto-collanteUne petite moumoutte de ouatine en bas de la tôle (la découpe était pas parfaite)La moumoutte en place
Fabrication d’un sur-toit (pour que l’eau ne stagne pas) et réalisation de la capote en bâche sur mesure par ma couturière préférée afin que le petit contre plaqué ne gondole pas trop vite avec la pluie :
Et ça marche ?
Non ça court… narf, oui ça fonctionne, je suis déjà épaté de la ventilation qui est vraiment top. J’ai pas trouvé mieux que ça pour vous le montrer :
A côté du ventilateurDevant le ventilateur
Petit test rapide en avril (pas un soleil de plomb, ~16°C à l’extérieur) la température dans le séchoir est très facilement à 35° avec le ventilation à fond. Elle monte à 40° en 5 minutes si je diminue la vitesse du ventilateur. Donc cet été je penses qu’il ne faudra pas l’orienter face au soleil tout le temps sinon ça va trop chauffer… le futur me le dira.
Première « grosse session cueillette » : des orties, du plantain, de la menthe, de la mélisse, du persil, de la fumeterre, des feuilles de ronce :
A titre indicatif, les orties ont séché en ~2 jours. En sachant qu’on est en avril et que mon séchoir est au soleil à partir de 10h30. Je n’ai pour l’instant pas testé les fruits, ce sera pour cet été…
Si c’était à refaire ?
Parce que si c’était à refaire, ça serait différent, forcément :
Je ne ferais pas un toit plat pour m’éviter de bricoler un sur-toit pour que l’eau ne stagne pas sur la bâche de protection. Je ferai même un toit double pans dans l’idée comme ci-contre. Même si ça retire une claie et donc diminue la surface de séchage ;
Je ferais peut être plus petit, je ne m’étais pas rendu compte… Enfin plus large et moins haut. Ceci dit, là c’est chouette, je vais pouvoir le mutualiser à fond avec les copains, les voisins…
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