Mon mode de vie actuel est plutôt considéré comme sobre++ par mon entourage. Je passe souvent pour une sorte d’extrémiste/jusqu’au-boutiste… Même s’il y a toujours des axes d’améliorations possibles, je suis plutôt content de moi. En (très gros) :
J’abaisse volontairement mon pouvoir d’achat en travaillant moins (juste ce qu’il faut)
Alimentation : végétarien, consomme de saison chez les maraîchers de proximité, groupement d’achat pour les produits secs ;
Vie dans une maison en paille de 40m2 à 3 personnes
Consommation de chauffage : ~0.8 stère par hiver ;
Consommation électrique ~500Wh/jour/personne (moyenne 5700Wh/j/p en France source)
Pas de chauffe-eau (~1/3 de la facture énergétique d’un foyer) sinon un petit ballon de 20L quand il y a du surplus solaire.
De l’électroménager qui a plus de 10ans, d’occasion ;
Numérique : PC reconditionné, téléphone qui a 10 ans mis sous Linux, wifi éteint par défaut ;
Pas de voiture pour ma part, mais une dans le foyer dont je bénéficie quand même de temps en temps…
0 trajet en avion ;
…
Mes certitudes se sont vues bousculées suite à la lecture de ce rapport Modes de vie soutenables – Des actes à la hauteur, qui dit (entre autres choses) que les gens conscients n’ont (en moyenne) pas moins d’impact que les gens qui se moquent du dérèglement climatique 😐
Me voilà maintenant dans l’incertitude…
Du coup, j’ai cherché à évaluer mon impact CO2 annuel (indice discutable mais indice quand même…). J’ai trouvé un calculateur open source (cœur avec les doigts) développé par l’ADEME : https://nosgestesclimat.fr/
Malgré mes efforts, je ne suis pas dans un mode de vie soutenable par rapport aux objectifs du GIEC (GIEC qui passe pour des optimistes aux yeux de certains), ce qui me fait me dire « qu’on est pas sorti le cul des ronces«
Ce qu’on peut constater, c’est qu’il y a déjà 1,1T de CO2 imputable aux services publics Français (santé, routes, éducation, justice, défense…). Donc déjà si on est Français : on est mal barré pour être à 2T… Ce qui ne veut pas dire qu’il ne faut pas réduire notre impact…
C’est bon, on est décidé : on va la vendre notre yourte ! Oui parce qu’une yourte + une paillourte on aurait trop peur de s’embourgeoiser avec tout cet espace… 😉
Quand ? Dans notre idéal ça serait de la voir partir fin août 2019 (le temps de bien finir la paillourte) mais tout est discutable… En tout cas on aimerai être fixé avec un acheteur dès que possible.
Toile extérieur acrylique qui a déjà été entretenu selon les recommandations de la frênaie (nettoyage + ré-imperméabilisant)
Ouverture en chêne (triple baie avec ouverture au Sud + porte vitré à l’Est)
Dôme ouvrant en plexiglas
1er montage en Mai 2016
Valeur neuve : 20 000€
On propose notre yourte à la vente pour 14500€, ça comprend :
La yourte (bien sûr) et son planché, son sous lambourdage, les cordages… bref tout !
Accompagnement au démontage
Accompagnement au montage si besoin, si pas trop loin, si dispo… Mais normalement si tu l’as vu se démonter c’est pas sorcier à remonter
Sur ce point je pense que ça serait intelligent pour votre propre autonomie que vous le fassiez seul, c’est le meilleur moyen d’apprendre et de s’autonomiser parce que je serai pas là au prochain démontage… (et j’ai de la doc pour le montage…)
Un grand nettoyage de la toile extérieur + réimperméabilisant qui a été fait en Mars
Une remise à neuf des huisseries (ponçage + traitement extérieur)
Le parquet à été entièrement poncé passé à l’huile dur en Mai dernier
l’installation électrique de la yourte (pas les panneaux solaire hein, je parle des les prises, interrupteur, disjoncteur etc… C’est quelque chose que j’ai pensé démontable et modifiable à souhait – on pourra en reparler mais c’est l’objet de cet article.
En option on propose :
Les produits d’entretiens de la toile de la yourte qui nous reste. On avait pris de quoi faire 2 entretiens, on en a fait un en Mars 2019, il en reste de quoi en faire un autre. On en a eu pour 357€ chez yourteco, on a fait les bidon de reste à 150€ (nettoyant + imperméabilisant)
Le poêlito pour 500€ + 200€ de fumisterie (neuf il y en a pour 172€ de tuyau simple peau (~3m50 50€ le m) + 140€ pour 1m de double peau). Je penses que c’est très pertinent pour ce type d’habitat d’avoir un poêle de masse semi démontable, nous on en est hyper content. C’est quasi donné, si on considère le temps de fabrication / de recherche (plus d’un mois) + le coût des matériaux…)
N’hésitez pas à me contacter si ça vous intéresse.
On m’a prêté une caméra thermique alors je me suis amusé… Et j’ai notamment passé au crible la yourte.
Au départ, j’avais peur de la jonction « mur-toit ». En fait, avec la retombée de l’isolant dans le gallon (le bas de la toile de toit resserré par une corde) et l’épais « boudin » formé, ça le fait plutôt bien : pas de pont thermique à cet endroit. Par contre, au-dessus des portes, il y a un beau pont thermique visible :
Le sol mériterait quelques centimètres d’isolant en plus :
C’est la jonction sol-mur qui n’est vraiment pas terrible (j’ai pris la photo plein Nord, donc c’est encore plus criant) :
Le dôme en plexiglas est, sans surprise, LA grosse passoire de la yourte :
On observe que l’isolant à un peu glissé, qu’il ne jointe plus vraiment la couronne.
Ceci étant, le confort thermique de la yourte reste encore très bon comme je l’ai expliqué ici. De ma vie d’ancien locataire, j’ai jamais eu de maison aussi facile à chauffer 🙂
Et pour terminer, quelques photos du poêlito en fonctionnement. Photos prises en début de chauffe, donc toute la masse n’a pas récupéré son plein potentiel. Par la suite, ça s’uniformise un peu mais j’ai plus la photo :-/ :
Oui, construire en rond, c’est pas seulement beau (de mon point de vue), c’est pas seulement harmonieux (pareil), ça semble aussi plus économique/écologique.
La démonstration mathématique
Pour le vérifier, on cherche à définir les périmètres respectifs d’un carré et d’un cercle de même surface.
Prenons une surface de 100m².
Voici une formule pour trouver le périmètre d’un carré avec sa surface : P = 4 √x (où x est la surface).
Dans notre cas, P = 4 √ 100 = 40m
Voici une formule pour trouver le périmètre d’un cercle avec sa surface : P = 2 π √( x/π ) (où x est la surface).
Dans notre cas P = 2 π √( 100/π ) = 35,45m
Construire en rond fait économiser 11% de matériaux.
Alors quoi, les animaux et les peuples qui construisent en rond (nid, terrier, tipi, igloo, yourte, grotte, case…) ont (in)consciemment compris ça et pas nous ?
Cela veut aussi dire qu’il y a moins de déperdition thermique sur un bâtiment rond que sur un bâtiment carré (à surface égale) vue qu’il y a moins de surface de mur en contact avec l’extérieur… Cela veut donc dire économie de chauffage pour le rond (théorique bien sûr et c’est en comparant 2 bâtiments à performance énergétique identique)
Le bémol
Le bémol c’est qu’on vit dans un univers carré, les industriels produisent du carré, des parallélépipèdes. Donc a moins d’optimiser, d’utiliser au maximum des matériaux qu’on peut contraindre à faire du rond (bambou, paille…) ou qu’on peut façonner (la terre) il y a de la perte quand on fait un rond avec du carré. Par exemple, mon plancher de yourte est constitué de lames de parquet rectangle : quand on coupe le rond, ça fait un peu de perte… Par contre, les murs en paille enduits de terre forment un rond parfait, sans perte (la botte de paille étant « souple », elle se contraint à la courbe).
Spéciale dédicace à Nico et Juliette 😉 qui m’ont donné ce tuyau. Merci à Marion pour les calculs mathématiques.
C’est le second hiver que je passe avec mon installation solaire autonome. Autant le premier c’était plutôt très bien passé, j’étais optimiste, trop facile même (a lire mon article de retour d’expérience après le premier hiver) autant celui-ci est plus dur…
De ce fait, c’était plus difficile de maintenir les batteries chargées, il y a eu beaucoup plus de jours où les batteries ne sont pas remontées à 100% à la fin de la journée. J’ai quand même réussi à les maintenir au-dessus des 80% de charge afin de leur garantie longue vie.
Je me suis donc décidé à me procurer un chargeur de batterie solaire. Cela me permet de recharger les batteries si celle-ci sont dans un stade critique via un autre source d’alimentation (groupe électrogène, réseau électrique chez un copain…) que le soleil s’il est absent trop longtemps.
Comment choisir son chargeur de batterie :
En fonction de la tension de son parc de batterie. Pour moi c’est 24V (j’ai 2 batteries 12V en série)
En fonction du courant de charge maximum admissible par votre batterie. Ce courant est indiqué dans la doc technique de la batterie. Pour mon cas (batterie AGM) c’est 20% de sa capacité. Ce sont des 220Ah, le courant de charge maximum admissible est donc de 44A
Pour vos questions poêles de masses : un forum dédié aux poêles de masses open source existe ! Venez discuter du MiniMasse, du poêlito et compagnie… forum.poeledemasse.org
Sur mon poêlito je dispose une plaque de cuisson grâce à la vitre sur le dessus. Il ne manque pas grand-chose pour transformer cette plaque de cuisson en four. Il vous faut :
Un bout de taule à découper en rond et percé en 3 points : j’ai utilisé des chutes de bidon d’huile, je n’avais pas la largeur nécessaire alors moi elle est en 2 morceaux, mais ça marche pareil…
3 bouts de tiges filetés à introduire dans les trous de la taule
6 écrous pour emprisonner la taule (un dessus et un dessous la taule sur chaque tige)
Une « cloche » : ici une vielle gamelle de cantine
Il faut que la taule soit inclinée afin de faire tourner la chaleur
Voilà le résultat en images avec le « test du gratin » :
La taule inclinée sur ces 3 tiges filetés
On referme avec la cloche
Miracle après 25 min de cuisson, c’est gratiné !!!
Plus de 200°, c’est parfait
Si ça marche avec un gratin, ça doit bien marcher avec une tarte (oui…) :
Tarte crue
Tarte cuite !
Merci à Barnabé qui m’a inspiré pour ce p’ti bricolage
Pour vos questions poêles de masses : un forum dédié aux poêles de masses open source existe ! Venez discuter du MiniMasse, du poêlito et compagnie… forum.poeledemasse.org
Edit : mise à jour 04/2023, la nouvelle solution c’est obiwash et le retour d’Hervé (créateur de Obiwash) sur les machines à laver Japonaise.
C’est le gros point pénible à résoudre pour moi en autonomie électrique : la machine à laver. En choisissant un mode de vie plus sobre, j’ai volontairement diminué mon confort (par besoin de cohérence, de sens) mais ma limite, c’est le linge. Je ne suis vraiment pas prêt à laver mon linge à la main, d’autant plus qu’en ce moment j’ai un enfant en bas âge qui porte des couches lavables…
Sur mon installation électrique autonome, il est inimaginable de brancher une machine à laver dans son fonctionnement classique, c’est un poste de dépense électrique beaucoup trop important. On monte vite à 2,8kW. Le plus gros poste de dépense électrique d’une machine à laver, c’est la résistance électrique qui chauffe l’eau (~2kW). Le moteur lui ne consomme pas tant que ça (~250W).
Je vais essayer de balayer le champ des possibles pour laver son linge avec moins de 300Wh d’électricité, en laissant de côté le lavage à la main bien sûr…
Des petits trucs à savoir
Pour laver son linge à l’eau chaude au mieux, il faut que l’eau monte doucement en température. Si le linge reçoit un choc thermique, les tâches se fixent.
Pour laver son linge à l’eau froide de façon efficace, il faut détacher à la main et faire tremper son linge 1h dans l’eau avant de le mettre dans la machine.
De nombreuse machines à laver standard (a vérifier dans la doc technique) ont besoin d’un minimum de 1 bar de pression pour fonctionner… Si vous voulez 1 bar de pression, il vous faudra un château d’eau (10m de haut = 1bar) ou un petit surpresseur.
Machine à pédale
Il y en a de toutes les sortes, toutes les tailles mais la plus lowtech c’est la vieille machine à laver et son vélo :
Avantage : 0kW/h électricité, pas besoin d’eau sous pression
Convient au sportif en mal d’exercice (pas moi donc) parce qu’il faut donner de la sueur !
Je ne me sens pas prêt à faire la machine à la main, c’est pas non pour la faire avec les pieds…
Petite machine à laver qui ne chauffe pas l’eau
Il existe des petites machines à laver ou vous mettez vous même l’eau. Barnabé, sur son blog l’énergie-autrement parle de ce modèle qui permet 2,5Kg de linge pour 170W. J’ai aussi trouvé celui-ci qui permet 4,5Kg pour 200W. Il doit y en avoir bien d’autres… Noter que les lave-linge classiques, c’est au moins 6Kg.
Avantages : pas besoin d’eau sous pression, faible encombrement.
Sinon, vous pouvez toujours bricoler une machine à laver « ordinaire » et shunter la résistance électrique afin qu’elle ne chauffe pas l’eau. Méfiance tout de même : maintenant les machines sont bardées de capteur, il est largement possible que votre machine refuse de démarrer si l’eau ne monte pas en température.
Apporter l’eau chaude depuis une autre source
L’eau chaude peut être produite par bien d’autres moyens : panneaux solaires thermiques, bois, gaz…
Il existe des machines à laver double entrée (eau chaude + eau froide), c’est l’idéal si vous voulez continuer à faire votre machine à laver à l’eau chaude. Il est très difficile de trouver ce type de produit en France mais de nombreux pays Européen en sont équipés et il n’est donc pas si difficile que ça de s’en procurer. Vous trouverez ici un témoignage d’utilisation de ces machines.
A noter l’existence du obiwash d’Hervé Pont. Thierry en parle sur son blog formaterre. Il permet de transformer un lave linge simple entrée en lave linge double entrée.
La solution que j’ai retenue durant 5 ans : machine à laver classique, programme lavage à froid
Laver son linge c’est très culturel et très dépendant de l’époque (dans les lavoirs l’eau était-elle chaude ?). Ici un témoignage d’une personne ayant fait un passage au Japon, ou il semble ne pas du tout chauffer l’eau et faire des cycles très long et lent pour ne pas abîmer le linge… (témoignage recoupant cet information ici)
De mon côté j’ai une machine à laver standard qui a un programme à froid. Je fais tremper mon linge 1h dans l’eau avant de le mettre dans la machine et je détache à la main. Je l’ai testé sur mon installation solaire et ça fonctionne parfaitement. Il faut quand même attendre que les batteries soient chargées (ou quasi), et que le soleil soit au rendez-vous pour lancer un cycle de lavage… Voici les graphiques de monitoring.
Charge de la batterie : on observe la petite dessante vers 14H, un nuage est passé par là.
Température dans le local (c’est l’hiver il n’est plus ventilé) ça montre que le convertisseur c’est un peu emballé quand même
Consommation de la journée. On voit bien le pique à 14h, c’est la machine à laver…
Puissance instantané (extrait du contrôleur de batterie)
Noter que sur le graphique de consommation je ne suis pas sûr des valeurs. Le wattmètre indiquait 280W max alors que la pince ampèremètre USB qui fait le graphique indique 500W. J’ai plus confiance en mon wattmètre que ma pince ampèremètre USB mais bon…
Le linge (et les couches lavables) trempe
Le bidon de lessive à la cendre, du bicarbonate de soude et quelques gouttes d’huile essentielle
Je récupère l’eau dans une bassine pour arroser le jardin
Cette solution nécessite de l’eau sous pression que j’ai pour le moment et me permet de conserver mon lave-linge traditionnel (donc pas d’achat supplémentaire).
5 ans après, maintenant que j’ai un ballon d’eau chaude qui chauffe l’été avec le surplus d’énergie solaire et l’hiver avec le poêle de masse, je me suis offert un obiwash qui me permet, en sélectionnant un cycle « froid » sur ma machine, de faire entrée de l’eau chaude uniquement pour le lavage du linge. Le rinçage se fera à l’eau froide, et c’est l’appareil qui va le déterminer. cela permet l’utilisation d’une machine à laver « standard » (sans entrée eau chaude) mais en lui ajoutant une entrée eau chaude.
J’aurais pû mettre un mitigeur thermostatique (simple, pas chère) mais soit il aurait fallu être à côté de la machine pour passer à l’eau froide au bon moment soit il aurait envoyé de l’eau chaude même sur le rinçage… mon ballon n’était pas très gros (20L) je n’aurais plus eu d’eau chaude…
Retour de Hervé (HPNT-Sytstèmes)
Hervé d’HPNT-systèmes, créateur de Obiwash, nous fait part de son expérience
Dans le passé et pour mon ancien employeur, j’ai démonté plusieurs de machines à laver japonaise.
Elles sont effectivement à axe vertical (comme les anciennes machines Française dans les années 50, avec quelques fois une essoreuse à rouleau) et elle ne chauffe pas l’eau comme le dit l’article auquel tu fais référence.
D’après nos essais, elles lavent vraiment très mal mais c’est normal, à la base, elles ne sont pas faites pour fonctionner tel quel :
Le point le plus important est dans la particularité des habitudes japonaises, c’est qu’ils prennent une douches et ensuite un bain tous les jours et l’eau de ce bain est utilisée par toute la famille ! Ils ne sont jamais sales et détestent ça ! Ce qui explique tout d’abord qu’ils n’ont pas besoin de machines performantes. Cette vidéo explique leur habitudes de lavage avec le bain.
L’eau du bain est donc peu sale.
La bizarrerie, c’est que leurs machines sont équipées de pompes et qu’à la fin du bain ils plongent un tuyau équipé d’une crépine dans la baignoire. La machine va aspirer l’eau en début du lavage. L’eau est donc chaude (ou tiède), pas besoin de la chauffer dans la machine. Ceci explique cela !
Pas de pompe pour vider la machine, l’eau s’en va par gravité avec une très grosse électrovanne directement sur le sol ou dans un trou.
Au niveau professionnel, on n’a jamais rien pu tirer de ces machines, trop différentes des machines européenne. Leurs cuves sont faites de plastiques de mauvaise qualité qui serait incapable de contenir un élément chauffant.
Hervé (HPNT-Sytstèmes)
Est-ce que tu peux détailler le « lavent mal » ? En effet moi sur une machine française, sans eau chaude, j’ai vécu 5 ans comme ça, avec les couches lavable de ma fille… c’était pas « sale » en sortie (mais c’est relatif, j’ai fais aucune analyse…) aussi je n’ai jamais compté sur ma machine à laver pour détacher (utilisant une lessive à la cendre…) je considère que c’est uniquement pour laver.
Quand on fait des tests de lavage, il y a un protocole identique pour tous les fabricants (en Europe). On utilise des bandes normalisées qu’on achète, faite de tissus salis artificiellement avec les tâches équivalentes aux plus résistantes : sang, chocolat, carbone, vin. Ensuite on les mélange et lave avec du linge pour faire la charge maxi donnée par le constructeur : 4, 5, 6kg… (voir le c’est pas sorcier à 19:45) Avec une lessive normalisée évidement. Enfin on constate le résultat avec un appareil qui mesure la réflectance (il me semble que c’est ça !) Ça donne des chiffres pour chaque tâche et on peut comparer les machines entre elles. Les associations de consommateur font faire la même choses dans des labo privés. A ce petit jeu, les machines japonaises ont une efficacité médiocre. Mais c’est assez normal vu que chez eux l’eau qui arrive n’est pas froide mais tiède et qu’ils ne lavent que du linge propre en raison de leur exigence de propreté liés à leur coutumes : tout juste un peu de sueur : il suffit de laisser tremper dans l’eau avec un peu de lessive. Les mauvais résultats sont aussi dû au fait que l’axe du tambour et verticale. Il n’y a pas ou peu de brassage mécanique : le linge ne retombe pas sur lui-même, il n’y a pas de choc comme le faisait les lavandières avec leur battoirs au lavoir. Comme je te disais, ce système a été abandonné en France dans les années 60. En plus ça consomme beaucoup d’eau, il faut que la cuve soit remplie, le linge ne descend pas trop au fond de la cuve. Les machines Américaines sont aussi (ou étaient) à axe vertical : 100 L de conso par lavage !!! 🤔 contre 45 à 75 en Europe et pour un résultat pas terrible et eux, ils chauffent.
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