Pour le moment aucune formation « comprendre et concevoir son installation solaire autonome » n’est planifier en présentiel à ce jour. Mais si vous souhaitez être informé des dates futurs laissez votre e-mail :
Parce qu’à mon sens, la sobriété est complexe dans ce monde d’abondance apparente. Je vous propose un petit atelier de formation d’une journée afin de vous initier à l’autonomie électrique photovoltaïque. Vous repartirez avec les clés pour comprendre et concevoir votre installation solaire autonome. Cet atelier est organisé chez moi, à la paillourte avec mon installation solaire comme support pédagogique.
Le savoir partagé :
Compréhension des éléments de l’installation solaire autonome : production, stockage, gestion et transformation de l’énergie, sécurité ;
L’estimation de ces besoins électriques journaliers ;
Dimensionnement de leur système électrique autonome (combien de panneaux, puissance du régulateur etc…) en fonction de ces besoins ;
La capacité d’installer son propre système solaire autonome (choix matériel, câblage…) ;
La capacité de maintenir son installation en état de fonctionnement en ayant intégré les contraires techniques des différents éléments (ex : température idéal pour les batteries, courant de charge maximum…) ;
Des clefs pour gérer le surplus énergétique ;
Le coût, la rentabilité ;
Une vidéo « replay » de la formation sera mis à disposition ;
Ce qui ne sera pas abordé durant ce stage :
Les panneaux solaires raccordés au réseau (auto-consommation / revente partielle ou totale)
Public : le citoyen X, Y, le toi, le nous ! (Aucun niveau de connaissances préalables n’est requis). La jauge est de 10 personnes.
En transport en commun : Vous pouvez venir jusqu’en Train sur Nantes, il y a un Car (ligne 301 aleop) qui part de la gare SNCF pour venir jusqu’à Rouans.
Samedi midi : auberge espagnol (chacun apporte un plat, on pose tout sur la table et on partage)
Samedi soir : pour ceux qui souhait rester manger apporter de quoi cuisiner et on cuisine ensemble
Dimanche matin : offert (pain/café/thé/tisane)
Dimanche midi : repas offert: « grâlées de mogette »
Apportez calculatrice, papier, crayon
Si vous voulez vous rapprocher le plus possible de la vérité, venez avec la liste de vos appareils électriques ainsi que la puissance (en Watt) de chacun. Un petit logiciel pour vous y aider : david.mercereau.info/AtelierPv/
Ou comment utiliser le surplus d’une installation solaire autonome
Dans le cas d’une installation solaire autonome (non raccordée au réseau EDF), une fois que les batteries sont rechargées (ce qui se produit aux alentours de 11h-12h pour moi 80% du temps), il y a de l’énergie potentielle de perdue. Plus précisément, si je n’utilise pas cette énergie au moment où il y a du soleil (de la production), cette énergie n’est pas utilisée. On peut augmenter le stockage mais c’est infini, coûteux en argent et en ressource environnementale. Voilà un graphique pour illustrer ce propos :
Du coup, il m’a semblé pertinent de réfléchir à un moyen d’automatiser certaines tâches qui me permettent d’utiliser ce surplus d’électricité quand il est là. Actuellement, je le fais de façon tout à fait manuelle : quand les batteries sont pleines et qu’il y a du soleil, je lance une machine à laver, je lance la pompe de relevage de la phyto, je recharge mes batteries d’outils portatifs…. Cette automatisation va aussi me permettre d’aller plus loin & d’envisager d’installer un petit chauffe-eau électrique de camion (~10L) ou autres…
Grâce à PvMonit, j’avais déjà une remontée d’informations sur l’état de l’installation solaire, des batteries, de la production qui m’arrivait sur un Raspberry PI. Il ne me restait plus qu’à « piloter des prises électriques » en fonction de l’état de l’installation solaire et des conditions que je donne au programme.
Soutenir / Commander
Si vous voulez soutenir le projet ou que vous n’avez pas suffisamment de compétences pour faire tout ça, je peux tout vous préparer à la maison, il n’y aura plus qu’à brancher… C’est à prix libre et c’est sur mesure selon vos compétences/besoins, on en parle ? : https://david.mercereau.info/pvmonit/#shop
Le projet, en vidéo
Le projet, en image
Voilà de quoi est composé le tout :
Le raspberry pi (zéro ça suffit) sur lequel est installé PvMonit (expliqué ici) : compter entre 110 et 200€ de matériel
En 2018 : ~4 mois de chantier participatif avec ~90 personnes différentes qui sont passé sur le chantier durant ce temps
En 2019 : ~2 semaines de chantier participatif et une petite dizaine de nouveau participants (en plus des anciens qui sont repassé…)
~100 personnes sont passées donner de leur temps pour apprendre/échanger sur notre chantier MERCI A VOUS !
Dans les grandes lignes, j’ai estimé à plus de 411 jour-homme le temps de travail en chantier participatif. A ça j’ajoute notre temps hors chantier participatif à préparer/tester les techniques/faire des trucs qui ne ce fond pas en groupe, j’estime ça à 270 jour-homme. Sans parler du temps de lecture, de formation, de préparation, de récup’ des matériaux… c’est inestimable et pour donner une louche on va mettre aussi 270 jour-homme. Ce qui nous fait un total de 951 jour-homme de travail pour cette paillourte. c’est vertigineux mais ça doit pas être loin de la vérité, ça vous donne une idée de ce qui vous attends avant de vous lancer… 😉
Bilan financier
Sans grosse surprise, on a pas acheté grand chose de plus qu’au dernier bilan, donc on reste autour des ~17 000€ (juste la maison de ~40m² habitable) et je le répète, j’ai certainement oublié plein de petites choses, mais l’essentiel est là, j’ai pas non plus poussé le vice à garder les tickets d’essence quand on faisait les courses matériaux… hein…
Beaucoup de questions autour du permis de construire :
« Est-ce que tu as fait une demande de permis de construire ? »
Oui, la paillourte est déclarée, elle est en zone constructible, donc cadastrée et tout le bazar…
« C’est conforme à la RT2012 » (RE2020)
Oui et non. La réglementation thermique en vigueur pour les bâtiments neufs au moment de ma construction est bien la RT2012. Cependant depuis le 1er janvier 2015, les bâtiments <50m² n’y sont plus soumis. Ils sont soumis à la RT Bâtiment (source) dont voici le texte. C’est une réglementation beaucoup plus souple, sans contrôle obligatoire payant (le test d’infiltrométrie en l’occurrence, donc pas d’obligation d’étanchéité à l’air parfaite), chauffage au bois possible car pas non plus d’étude thermique obligatoire payante… Du coup notre paillourte fait 49,5m² au nu du mur extérieur (ce qui ne fait plus que ~40m² intérieur avec l’épaisseur des murs en paille).
Mise à jour 2023 : Depuis la RE2020 est en vigueur, mais il est toujours possible d’avoir une déclaration (pas d’étude/calcul) sous les 50m2. (source). Certaine exigence de construction demeure tout de même (minimum d’isolation par exemple…) et il faut une attestation pour le permis qu’on peut générer gratuitement par ici.
« Est-ce que tu as eu des difficultés à l’avoir ? La mairie n’a pas été trop pénible ? »
Pas de difficulté. Avant d’acheter et d’envisager la paillourte j’avais éplucher le PLU de ma commune et j’avais rencontré la chargée de l’urbanisme pour lui parler du projet, voir si j’avais rien oublié dans le PLU…
Le PLU s’intéresse à l’aspect esthétique / extérieur uniquement. Du coup, inutile de parler de paille ou terre… Dans tous les cas, il y a, je pense, extrêmement rarement des contraintes de forme (rond, carré, rectangle…). Les points bloquants pourraient être :
Des restrictions sur la toiture : par exemple obligation de couvrir en tuile dans certain village typique… Mais depuis la loi grenelle 2, il est interdit d’interdire tout dispositif « favorisant la retenu des eau pluviales » (Inscrit dans le code de l’ubanisme L111-16, article R111-23 (source)
Des restrictions sur la couleur des murs : Toutes les maisons doivent avoir les murs blancs… ça va ajouter un sur-coût mais il n’est pas impossible de teinter l’enduit extérieur avec des pigments d’ocre, ou de faire un lait de chaux (même si ça peut être dommage parce que la couleur de la terre c’est tellement beau…).
Mes propos deviennent caduques si le terrain se trouve hors zone constructible ou près d’un monument protégé. Il y a un paquet d’églises en France, faut pas trop s’en approcher sinon il y a les architectes des bâtiments de France qui étudient aussi le sujet et leur regard est plus « personnel » que l’interprétation d’un texte…
« Est-ce que tu peux me transmettre les documents donnés pour le permis ? Ça serait vraiment une super base pour faire la notre sans être obligé de faire appel à un architecte. »
Pour une maison de moins de 150m² il n’est pas obligatoire d’avoir recours à un architecte. C’est moi qui ai rédigé le permis de construire, fait les plans, etc… C’est du boulot, du gros boulot même, mais le faire soit même c’est une grosse économie.
Voici le dossier de permis de construire avec PCMI1, 2, 3, 4, 5, 6, 8 :
Mais ça ne va avancer personne… Les permis sont très « personnalisés » en fonction de là où on est en France, du PLU, de la zone de construction sur le cadastre. Tout ça fait varier le nombre de pièces à fournir. Les contraintes esthétiques, combien de portes, de fenêtres vous voulez… bref ça sert à rien de copier, ça sera différent. Mais je vous le mets quand même pour avoir une idée….
Combien ça coûte une paillourte ?
Je ne sais pas pour « les paillourtes » (il doit y avoir autant de paillourtes différentes que de constructeurs), mais pour la mienne, je sais le dire : le détail est sur cette page : Bilan humain/financier
Tu es du métier ?
Non du tout, j’ai une formation en électronique/informatique. Par contre, je ne me suis pas lancé comme ça. J’ai fais BEAUCOUP de chantiers participatifs (pendant un temps, je ne faisais quasiment que ça de mon temps libre/mes vacances…). J’ai suivi des petits modules de formation/stage par ici ou par là, j’ai lu beaucoup de livres, rencontré des auto-constructeurs qui avaient un projet similaire pour avoir des retours d’expériences sur leur vécu… Bref ça ne s’improvise tout de même pas.
T’as pas peur que ça brûle une maison en paille ?
Avez-vous déjà essayé de mettre le feu à un annuaire téléphonique ? C’est très difficile, parce qu’il n’y a pas d’oxygène entre les pages. Et bien c’est pareil avec la paille en bottes (utilisée dans la construction ici). C’est de la paille compressée au même titre que les pages de l’annuaire, la paille se consume donc très doucement.
Une vidéo ou des pompiers mettent le feu à une maison en paille terminera de vous convaincre :
T’as pas peur que les rongeurs mangent toute la paille ?
Les rongeurs mangent les céréales, pas les brins de paille. Les céréales ont été moissonnées avant la mise en botte, il n’y a donc normalement plus (ou quasi) à manger pour les rongeurs. Ceci étant, ils peuvent vouloir venir se mettre au chaud l’hiver (comme dans tout les isolants), il faut donc soigner les enduits et les faire d’au minimum 3, 4 cm pour éviter les intrusions.
Et oui, parce que construire en rond c’est bien, c’est beau, c’est pertinent (j’en parle ici), mais si tu veux optimiser un peu l’espace, faut faire ses meubles soi-même…. Soit ! Une partie importante dans ma maison c’est la cuisine, c’est donc parti pour sa conception.
Pour faciliter le travail, je me suis dit que j’allais la faire en panneaux de bois. J’ai trouvé dans un magasin de destockage des panneaux (2 feuilles de contreplaqué avec au milieu du massif) à 35€ le panneau de 15mm, 120cm x 250cm (c’est 2 fois moins cher que « neuf » pour du peuplier, à épaisseur égale). J’ai tout fait avec ces panneaux (9 au total soit 315€ + 2 plaques de médium pour les fonds de meubles, 2 chutes de plan de travail à 15€ pièce). A ça s’ajoutent 4 coulisses à tiroir {~7€ pièce) , un vérin à 10€, quelques charnières (mais une bonne partie de récup’) et des vis… ça monte peut être à 370€ mais pas plus… Pour une cuisine sur mesure, c’est honnête, par contre c’est au moins 1 mois de travail (peu d’angles droits…).
Le dessin théorique
Les placards suspendus sont fixés sur des poteaux. Si on veut les fixer au mur, il faut avoir prévu des montants de bois noyés dans l’enduit terre, ce que je n’ai pas fait…
C’est parti pour le meuble de gauche :
Enfin les premières découpes
et l’assemblage du meuble de gauche
Et meuble du bas à droite :
Je trace au sol la suite après avoir posé mes 3 poteaux
Je découpe les dessous de meubles qui me serviront de bases
La rainure dans le fond pour que le medium ne se voit pas sur le côté du meuble et qu’il soit « contraint » dans le bois.
J’assemble
Je monte
Et voili
Et voilo
Et voilou
Les meubles suspendus :
Assemblage au sol
La montée
Avec les portes coulissantes suspendues
Le petit placard avec verin qui relie les 2 meubles
J’en profite pour découper 2 rectangle dans les portes du meuble de gauche puis d’y mettre du grillage : ça sera notre garde-mangé !
Les tiroirs :
Début de l’assemblage des tiroirs
Le premier tiroir assemblé
Sur les rails !
Le tiroir « poubelle »
Le tourniquet de l’angle, je n’en suis que moyennement satisfait donc je ne détaille pas trop (avec le poids, ça ne tourne pas bien…). Faudrait faire une V2 mais voici la V1 :
Découpe du rond avec un « compas de défonceuse maison »
Les petites roulettes
Une tige filetée au milieu comme axe
Petit plus : un placard égouttoir à vaisselle (apparemment, ça serait Finlandais). Un placard égouttoir, c’est fait pour ranger sa vaisselle non essuyée et qu’elle continue de sécher « rangée », du coup il n’y a rien à traîner sur le bord de l’évier + rien à re-ranger quand c’est sec (ce que je n’arrive pas à m’astreindre à faire, donc l’égouttoir est toujours plein au bord de l’évier). Ce placard est étanche grâce aux chutes d’EPDM de la toiture, il y a une pente et une évacuation des eaux vers les eaux usées.
De l’EPDM partout, une évacuation en bas à droite
Des grilles
Et voilà !
Je me suis amusé aussi à intégrer un compost dans le plan de travail. Ce qui fait que quand on coupe les légumes sur celui-ci il n’y a plus qu’à les pousser dans le trou prévu à cet effet. J’ai pris une chute de PVC avec un bouchon (pour pouvoir ouvrir de part en part et rincer) qui se glisse dans un trou sur le plan de travail… rien de plus.
Vu du dessous (derrière les tiroirs)
Le trou pour mettre nos déchets de compost
Fermé avec un petit bouchon anti- mouches
Et on tire dessus pour aller le vider
L’heure des finitions… :
La crédence en contre plaqué marine peinte avec une peinture maison (vin, œuf, lait et pigments…) puis cirée pour rendre la peinture lessivable.
Les poignées sont faites avec des chutes de tripli que je suis venu défoncé sur un bord.
La crédence
La peinture des meubles
Les poignées
Les poignées en places
Et voilà le résultat :
Je n’avais pas de machine de menuisier (scie sur table ou autre). J’ai tout fait à la scie circulaire + règle et défonceuse. Du coup, j’ai mis beaucoup de temps et les découpes ne sont pas toutes parfaites… Mais je suis quand même content du résultat !
Diaporama vidéo souvenir de la construction de notre maison. Une paillourte, une petite maison en paille porteuse ronde, enduit en terre, charpente réciproque avec toiture végétalisé…
J’ai déjà fais une yourte et une paillourte mais j’avais jamais fait de MOB (maison ossature bois) alors, pour pas mourir idiot, j’en ai fait une petite :-p et une carrée en plus (pour changer). Il s’agit d’une cabane de jardin de 11,3m² de surface plancher avec un préau au nord pour stocker le bois de chauffage, les vélos…
Il s’agit d’une cabane à la mode « MOB » ossature douglas, contre-ventée en OSB 3, bardage agricole, toit mono-pente en bac acier.
C’est un chantier fait avec des matériaux « neufs » (pas trop mon habitude) et achetés pour plusieurs raisons :
Facteur temps : j’ai envie de sortir la tête des chantiers, j’avais donc pas trop de temps devant moi et faire de la récup’ (ça prend beaucoupppp de temps). Travailler avec des matériaux bruts aussi, parce qu’il faut s’adapter/les transformer (je pense à un tronc d’arbre VS une poutre de bois déjà carrée…. Au final, ça va nous coûter un petit billet. Mais bon, on s’en est bien sorti financièrement avec la maison alors on peut flamber un peu.
C’est une cabane de jardin qui est conçue de façon à pouvoir être transformée facilement en « chambre d’ado » dans le futur. En effet il n’y aura plus qu’à mettre de l’isolant entre l’ossature et refermer les caissons… De ce fait, je ne me voyais pas la faire en palettes…
Grand merci à Kévin et Salomé qui sont comme des pingouins dans le désert. Je me suis beaucoup inspiré de leur abri de jardin, ils m’ont bien pré-mâché le travail, ça m’a facilité la vie !
Petite modélisation sketchup avant toute chose. Je vous la partage, mais elle n’est pas/plus trop le reflet de la réalité sur pas mal de point (longueur du bâtiment fausse, lisse haute pas dessinée…)
La dalleAvec l’ossature des mursLe contreventementL’ossature du toit
Déclaration préalable
Et oui parce qu’on est en France, faut bouffer du papier…. Mais une déclaration préalable suffit car le bâtiment fait 19,5m² de toiture et la limite qui nécessite de passer à un permis de construire est à 20m²…. Voici le dossier (sans le CERFA) que j’ai fourni pour ma déclaration préalable.
En guise de fondations, j’ai juste 2 hauteurs de parpaings (1 enterré et 1 qui ressort) posés sur un lit de sable pour faire la mise à niveau plus facilement. On m’a conseillé de laisser 20cm de circulation d’air sous la dalle bois pour que ça puisse sécher / ne pas pourrir.
Il me restait de l’EPDM de la toiture végétalisée de la paillourte que j’ai mis en rupture capillaire, entre le parpaing et la dalle bois.
Erreur de ma part : pour la dalle, il faut du bois classe 3 minimum. Hors j’ai commandé du douglas. Le douglas est un bois de classe 3 hors aubier (partie claire), sinon c’est du classe 2. Pour les parties que je voulais mettre en dalle, j’aurais dû spécifier « hors aubier » à la scierie. Par chance, j’avais pas mal de morceaux avec peu ou pas d’aubier, j’ai donc trié et privilégié ceux-ci pour la dalle.
Pour la fixation des solives, j’ai utilisé des sabots parce que je voulais « pas me faire chier » mais ça rajoute un bon billet, un truc plus économique, c’est un tasseau tout le long sur le quel repose la pointe de la solive + des vis depuis l’extérieur de la dalle… (pas facile d’expliquer et j’ai pas la motivation de faire un dessin…)
Le plancher a été fait avec des dalles d’OSB 3 22mm rainurées. J’ai mis la lisse basse autour du plancher pour qu’il (l’OSB) soit démontable depuis l’intérieur si on veut l’isoler un jour…
Des petits trous, des petits trous…Réglés au niveau à eau numérique…J’ai volontairement dessiné la dalle avec du bois plus petit (fin), pour que ce soit plus facilement manipulableça se dessineLe niveau est OK !Tous les parpaings sont en placeDu coup découpe et pose des « vrais » morceaux de bois (45×220)J’ai mis des équerres en plus mais bon…Les sabotsLes solives (45×95) découpéesLa première rangée assembléeEt voilà, c’est prêt pour accueillir le plancherL’encrage au sol avec des grandes visMises aux 4 coinsRallongées avec des chutes de feuillards, histoire d’aller chercher au plus loin en terre…La rupture capillaire en chutes d’EPDMLa rupture capillaire poséeMise en place de la lisse basseLa lisse basse…Début du plancherCherchez l’intrus …Et voilà le plancher est faitUn cordeau pour placer les vis sur les solives avec une pige pour l’écartement
Niveau visserie :
6×100 pour assembler les 45×220 de la dalle
4×20 pour fixer les sabots à la dalle
5×50 pour fixer l’OSB 22mm sur les solives
Espacés de 15cm en périphérie de plaque
Espacés de 30cm le reste du temps…
6×100 pour assembler la lisse basse à la dalle
Normalement, l’OSB se met en quinconce mais pour moi ça tombait mal, trop de chutes donc tant pis… Pour bien faire vous pouvez regardez ce lien.
Les murs
L’ossature des murs est en douglas (50×100) brut contreventé avec de l’OSB 3 9mm.
L’assemblage de l’ossature en douglas c’est fait avec des vis 6×100 (2 par point de fixation). Il faut bien vérifier l’équerrage tout le temps… avec la diagonale, ou avec cette astuce de la règle « 3, 4, 5 » (merci les pingouins).
L’OSB est vissé avec de la 5×50 tous les 15cm en périphérie de plaque et tous les 30cm pour le reste (oui ça fait un paquet de vis…). Il faut prévoir de la marge entre 2 panneaux (2, 3mm) pour qu’ils puissent gonfler/travailler)
J’ai agrafé le pare-pluie de façon sommaire, le temps d’appliquer les lattes de bois. J’avais un reste d’agrafes inox… Attention, il est préférable de mettre les agrafes uniquement là ou il va y avoir des lattes (devant les montants), histoire qu’elles soient recouvertes.
J’ai pas « tout scotché » comme les pingouins. C’est peut être précisé dans les DTU mais mince pour une cabane de jardin ça fait beaucoup de scotch à 40€ le rouleau… Et si jamais ça devient habitable, ça facilitera le renouvellement de l’air par défaut d’étanchéité 🙂
Les lattes (27×40) sont vissées avec des 5×60 tous les 30cm par dessus les agrafes et sont prises dans les montants (si c’était que dans l’OSB 9mm, ça serait pas du tout résistant à l’arrachement et c’est ce qui tient tout le bardage…)
Le grand mur La pente de toit est là…Avec le contreventementLe part pluieLe lattageLe bardage (vue que c’est la face contre le mur du voisin, ce mur à été bardé directement)On tape un coup sur la pointe du clou pour éviter qu’il ne fende le boisOn laisse de l’espace entre chaque planche pour que le bois puisse travailler…Ossature d’un petit mur+ contreventementpare-pluieUn peu de scotch quand même dans les endroits stratégiques…
L’entraxe des liteaux est de 60cm parce que c’est la moitié d’une plaque d’OSB (280×120). J’ai donc pris un pare-pluie en conséquence (qui accepte cet écart).
Mon pare-pluie n’est pas scotché avec du scotch étanche parce que ça coûte une blinde et que ça ne me semble pas nécessaire en l’occurrence. Si c’est pour une maison RT2012 étanche à l’air, alors là oui, ça me semble préférable (ça permet déjà de limiter sur une première couche). Mais ici, j’ai fait des beaux recouvrements, j’ai commencé de bas en haut pour que le recouvrement soit dans le bon sens… la base quoi.
Niveau visserie :
6×100 pour assembler l’ossature des murs
5×50 pour l’OSB de contreventement 9mm
Espacées de 15cm en périphérie de plaque
Espacées de 30cm le reste du temps…
Pointes inox 2.5×60 annelées pour le bardage
Pour la levée des murs, on était 4, ça a duré ~1h… facile : ça c’est bien mis… J’ai pas pris de photo parce que j’étais bien occupé…
Pose de la lisse haute et recouvrement du part pluiePose de la fenêtreJe dévisse le dernier liteau pour coincer le recouvrement du part pluieça fait de la pub… mais ils ne m’ont pas payé pour ça…La grille anti-rongeurEt c’est parti pour le bardage…
Niveau visserie :
8×80 avec tête disque (plate pas fraisée histoire que ça ne s’enfonce pas) pour fixer les murs au sol.
J’en ai mis une au milieu de chaque entraxe de montant de mur donc un bon petit paquet…
Tirefonds 12×100 pour assembler les murs entre eux.
4 par murs
Le préau
Un petit préau est prévu côté Nord pour stocker le bois, les vélos… Il a été fait en douglas 10cm x 10cm. L’assemblage a été fait à mi-bois + tige filetée de 8 pour maintenir le tout.
Merci à mon papa pour le coup de main !!!
Il a été assemblé à la cabane avec des sabots ailes intérieurs. On a fait l’assemblage au sol, puis assemblé / ajusté et vissé. Ensuite, on l’a présenté et maintenu en hauteur sur des tréteaux.Puis j’ai mis les tiges filetées pour tenir les assemblages. Enfin, j’ai coulé les plots béton (même profondeur que la cabane).
Voilà ce que ça donneLes assemblagesL’accroche au mur avec un sabot aile intérieurPréparation des tiges filetées inoxPose des tiges filetéesTout est toujours « en suspenssion »Socle en métal réglable pour l’appui du poteauPréparation de la couléeCoulée de bétonFixation avec des gougeons inox
Toit
Même principe que pour les murs… Ossature en 50×100, entraxe de 45, contreventé en OSB 9mm, pare-pluie…
Le lattage est en 27×45 et les chevrons en 50×50.
Les rampants (50×100)Caches moineauxL’OSB 9mmAvec pare pluie + lattage et contre lattage (chevrons)
Niveau visserie :
6×140 pour fixer l’ossature dans la lisse haute
6×80 pour larder les cache moineaux
5×50 pour l’OSB
6×80 pour le lattage (27×45) dans le sens de l’écoulement
6×100 pour fixer les chevrons (50×50) sur les lattes
Couverture
J’ai tiré des « cordeaux » au dessus des chevrons de 50×50 histoire de bien visser dedans.
La dernières plaque n’est pas entière j’ai donc dû la découper à la scie sauteuse. Ici la meuleuse à proscrire pour ne pas trop chauffer la plaque et faire sauter la galvanisation, la grignoteuse c’est le top mais j’en ai pas… Du coup, et par acquis de conscience, j’ai mis un coup de bombe galvanisante sur l’arrête coupée (parce que j’en avais une d’entamée) et la découpe n’est pas exposée car sous la rive.
Les premières plaquesLa découpepose de la dernièreOn remonte le haut pour éviter que ça ne coule derrièreLa faîtières et les rivesPetites vis inox bombées histoire de maintenir plaquée la rive
C’était agréable à faire parce que ça a été très vite, une journée tout seul pour faire toute la toiture…
Et voilà c’est terminé
Il me reste la gouttière et la gestion des angles sur le bardage mais on verra plus tard…
Le budget
Temps passé : 21 jour-homme(sur chantier, sans compter la recherche et la récupération des matériaux).
Tâche
Temps (en J)
Plots fondation / mise à niveau / petit terrassement
2,5
Dalle en bois et lisse basse
1,5
Ossature mur
6
Bardage mur
5
Ossature toit
3
Préau
2
Couverture bac acier
1
Budget : 3 444€
Le bois
1 808 €
Sabot solivage
79 €
Visserie
89 €
Tôle / couverture
228 €
Kit fixation couverture
90 €
Porte
120 €
Fenêtre
20 €
Pointes inox pour bardage
88 €
Panneaux de bois
462 €
Ancrage au sol
77 €
Écran sous toiture
95 €
Dalle Bois (OSB 22mm)
164 €
Liteaux pour bardage
90 €
Supports poteau
6 €
Grille anti rongeur
28 €
On peut avoir un abri de jardin « tout prêt » pour le même prix en grande surface (à superficie égale). Mais celui-ci sera (j’en suis sûr) plus durable (quand je vois en quoi ils sont faits… on peut à peine dire que c’est du bois…).
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