La version 3.0 de PvMonit vient de sortir ! Au programme service de Cloud et gestion simplifié de la programmation des relais pour gérer le surplus d’énergie via Blobkly.
PvMonit c’est un logiciel libre de monitoring de système électrique solaire autonome qui est capable de gérer le surplus d’énergie solaire. Pour en savoir plus c’est par ici
Un petit tour vidéo des nouvelles fonctionnalités :
Démonstration de l’interface blockly dans PvMonit c’est par ici.
Si vous n’avez pas les compétences (ou pour soutenir le projet) je propose le service d’installation sur mesure « clef en main » ou le téléchargement d’une image pour la carte SD prêt à l’emploi.
Avec tous mes chantiers du moment, j’avais pas mal de chutes à traîner sur le terrain et j’avais envie de faire une petite cabane d’enfant pour ma fille… J’ai principalement utilisé les chutes de bois d’ossature (douglas 45×85) et de l’OSB de contreventement 8mm de ma cabane de jardin mini MOB, et puis de la tuile plate du clocheton. On m’a donné un toboggan en plastique, ce qui m’a décidé à me lancer… J’avais aussi pas mal de restes de visserie (issue du chantier paillourte & cabane). Donc en gros pour ce petit projet, j’ai dû racheter quelques liteaux pour la toiture, les charnières des portes/fenêtres, les supports des poteaux et quelques planches de bardages.
Je ne vais pas trop détailler techniquement ici parce que j’ai ré-utilisé des techniques que j’avais déjà utilisées et documentées.
J’ai fait une dalle bois comme pour la mini MOB, avec les mêmes supports réglables (qui permettent aussi une rupture capillaire). A ceci près que là c’est « sur pilotis ». Les plots en béton sont en fait des parpaings (2 supperposés) qu’il me restait de mes « fondations de yourte« , dans lesquels j’ai coulé un peu de béton avec des petits morceaux de ferraille qui traînaient pour le passage de l’un à l’autre (éviter cisaillement).
J’ai ensuite construit les murs au sols. Des chutes de 45×95 et de l’OSB pour contreventer le tout. J’ai quand même simplifié par rapport à une MOB : il n’y a pas de lisse basse, pas de lisse haute… c’est une cabane pour enfant, je vais pas m’amuser à suivre les DTU… Si jamais vous voulez plus d’info sur les écarts de vis, entraxes d’ossature, etc., j’en dis plus sur l’article de la mini MOB. En gros, là, j’ai fait « avec le bois que j’avais » / les tailles de vis qui me restait…
Petit côté pignon (~80cm)
Encore le pignon avec l’emplacement de la faîtière
Le pare pluie
Un peu de bricolage pour le lattage sur le pignon (pas du tout DTU)
Le montage des murs s’est fait facilement : c’était pas trop lourd à porter à bras d’homme vue la taille. J’ai mis une faîtière d’une section 145×45 de reste de la structure de mon lit.
Réglage après pose des 2 premiers murs
La faîtière
Voilà ce que ça dit…
Pour la toiture j’ai contreventé en OSB 8mm et j’ai fait comme pour le clocheton de la paillourte : même pente de toit, même technique de pose de tuile… sauf qu’il y avait beaucoup moins de découpes :-). En faîtière pour les tuiles, j’ai récupéré 10 tuiles canals qui s’ennuyaient dans le jardin de mon voisin… ça fera le temps que ça fera et s’il y a des infiltrations c’est pas la mort, il y a le pare-pluie et pas d’isolant… et c’est une cabane d’enfant…
L’OSB de contreventement
Des petites reprises de charges intermédiaires
Pare pluie et liteaux
contre-liteaux
test tuiles
Petit escalier
Les rives et le début du bardage
Il a pas fait super beau :-p
Pour les rives, je suis pas très fier du résultat mais bon je n’avais pas la motivation d’acheter des tuiles plates de rives donc j’ai fait comme j’ai pu (bourré de mortier + tuiles vissées au bois…)
Il ne reste plus qu’à barder (même technique que pour la mini mob).
Vue d’ensemble du résultat final :
Sous la jupe…
La petite fenêtre (chute de plexi)
Les rives pas jojo…
L’aménagement intérieur en cours
Mais déjà bien occupé…
La porte en OSB tiendra pas bien longtemps mais bon j’avais plus que ça sous le coude alors ça tiendra le temps qu’il faut…
Retour sur la journée de formation “comprendre et concevoir une installation solaire électrique autonome” (c’est à dire non-raccordée au réseau), qui a été organisée par l’Atelier du Soleil et du Vent et qui a été animée par moi même.
Une magnifique salle de formation nous a été dégotée au Chateau de la
Grange à Celle Lévescault. Ils sont 12 a avoir répondu à l’appel, 12
personnes qui viennent de partout en France.
En amont de la formation, j’ai demandé à chaque participant de
réviser le programme de 4ème en physique sur les bases de l’électricité,
en lisant cet article ou en regardant un c’est pas sorcier sur le
sujet. Il leur a aussi été demandé de lister les appareils électriques
qu’ils souhaitent brancher sur leur installation solaire, ainsi que leur
temps d’usage journalier. Pour ça, ils ont ce tableau à disposition.
C’est une journée très théorique qui attend les participants. En
effet, j’estime que le plus complexe à acquérir dans le domaine de
l’électricité solaire autonome, c’est la théorie sur le
fonctionnement/les contraintes des appareils qui constituent une
installation (ce qui permet un choix éclairé sur lesdits équipements
appropriés). Savoir comment ça marche permet d’être plus à même de se
dépanner en cas de problème (plutôt cohérent dans une démarche
d’autonomie…). Une fois que ce savoir est acquis, il ne me semble pas
inaccessible de brancher le fils rouge sur le rouge, le fils noir sur le
noir…
La journée débute par un petit café/thé, le temps que tout le monde
arrive. S’en suit une petite présentation, le déroulé de la journée et
un rappel sur mon fonctionnement avec le prix libre. Puis la parole est
aux participants, un petit tour de présentation de chacun, quelles sont
leurs attentes, pourquoi ils sont là… Avant de s’asseoir pour le reste
de la matinée, je propose de sortir pour faire un petit jeu, histoire de
se dégourdir les jambes. On se demande “pourquoi on est là ? », pourquoi
est-ce qu’individuellement on souhaite aller vers l’autonomie solaire
électrique ? Je place dans l’espace différents mots comme “écologie”,
“technique”, “économique”… et j’invite chaque participant à se placer
dans l’espace autour des mots qui définissent les raisons de sa
présence. Cela me permet de cerner le groupe et permet au groupe
d’apprendre à se connaître…
Le démarrage se fait en douceur avec un petit rappel des bases
électriques. Après ce petit rappel du programme de 4ème-3ème, on
parcourt les principaux composants qui constituent une installation
photovoltaïque autonome. Déjà les questions fusent, des participants
impatients d’étancher leur soif d’apprendre. A ce stade, ma réponse est
le plus souvent “C’est prévu qu’on le détaille un peu plus tard”.
Ensuite, nous allons parler des besoins. Pour ça nous partons sur une
étude de cas : celui de la famille Benmahmoud. Derrière cette famille
Benmahmoud, c’est en fait l’étude que j’ai réalisé pour mon foyer. Cela
permet par la suite de donner un retour d’expérience après ~3ans sur le
dimensionnement réalisé à l’époque. Nous allons passer une bonne partie
de la matinée à discuter des “besoins en énergie” de notre famille
Benmahmoud (et à travers elle, des besoins de chacun d’entre nous).
C’est une partie primordiale / essentielle, car elle conditionne tout le
reste de l’installation solaire. Cela permet de comprendre qui consomme
beaucoup / pas beaucoup / trop longtemps… Cette partie permet de
questionner le besoin de confort de chacun, quel sont les compromis que
je suis prêt à faire et quelle limite je me donne entre mon besoin de
liberté et mon besoin de confort.
Une fois les besoins déterminés, nous allons déterminer en fonction
de ceux-ci combien de panneaux solaires, quel type, branchés comment ?
combien de batteries, quel régulateur ? Bref, qu’est-ce qui est
nécessaire pour satisfaire ce besoin en énergie ? J’en profite pour
approfondir un peu plus les contraintes techniques de chaque équipement
abordé.
Je n’ai pas le temps de dérouler toute cette partie que c’est l’heure
pour nous de faire la grosse pause du midi. La proposition, c’est un
repas partagé, chacun apporte un petit quelque chose et on partage.
Qu’est-ce que je mange bien dans ce genre de repas : beaucoup de petits
plats maison, c’est l’opulence. La petite boisson chaude de fin de repas
n’est qu’en partie avalée qu’on se remet déjà au travail pour finir de
déterminer chaque élément constituant l’installation solaire de notre
famille type. Je m’appuie sur un catalogue de matériel type fictif, avec
caractéristiques techniques, pour que chacun soit aussi en mesure
d’acheter son matériel seul.
Une fois que l’installation des Benmahmoud est faite, je propose
qu’on se mette par groupes pour bosser sur des cas concrets, les cas de
chacun. Par groupe, nous allons faire la liste des équipements qu’il va
falloir pour satisfaire le besoin électrique (panneaux, batteries,
régulateur, convertisseur). Ça permet à toute personne ayant un projet
concret, de repartir avec la liste de ce qu’il faut qu’il se procure
pour son installation.
S’en suit une mise en commun. J’ai encore quelques points à aborder (sécurité / câblage / monitoring…), et c’est la fin.
Avant de partir je prends quelques minutes avec chaque participant
pour avoir un retour à chaud sur la formation. C’est aussi le moment
pour moi de recevoir la reconnaissance (prix libre) de chacun.
Quelques jours après la formation, les participants reçoivent le
diaporama, les documents fournis pendant la formation au format
numérique ainsi qu’une vidéo replay de la journée.
Merci à Guillaume de l’Atelier du Soleil et du Vent pour sa présence en amont et en aval de la formation.
Un utilisateur de PvMonit (logiciel libre de monitoring photovoltaïque autonome et de gestion du surplus solaire) ayant pour alias Akoirium, à contribué à PvMonit en proposant des boîtier imprimable en 3D. Voilà ce que ça donne avant et après :
Les façades « brute »
La façade avec boîtier imprimé en 3D
Pour le TM1638 (circuit de gauche)
Le circuit TM1638 est utilisé pour la gestion de la domotique (optimisation surplus solaire), il existait déjà des modèles de boîtier, Akoirium s’en ai donc inspiré :
https://www.thingiverse.com/thing:3578683
Un autre modèle : https://www.thingiverse.com/thing:2794902
Pour l’adafruit 16×2, utilisé pour lire les informations de l’installation solaire, Là Akoirium c’est aussi inspiré de projet existant sur thingiverse. C’est pas parfait (il faut gratouillé un peu quand certaine soudures sont trop épaisses), mais c’est franchement pas mal. De mon côté il m’avait envoyé les boutons mais je les ai perdu donc j’ai coupé des visses de 2×20 pour faire les boutons n’ayant pas d’imprimante 3D, ça fait le taf 🙂
Pour le moment aucune formation « comprendre et concevoir son installation solaire autonome » n’est planifier en présentiel à ce jour. Mais si vous souhaitez être informé des dates futurs laissez votre e-mail :
Parce qu’à mon sens, la sobriété est complexe dans ce monde d’abondance apparente. Je vous propose un petit atelier de formation d’une journée afin de vous initier à l’autonomie électrique photovoltaïque. Vous repartirez avec les clés pour comprendre et concevoir votre installation solaire autonome. Cet atelier est organisé au bistro Le Mélar dit (un bistro mais pas que…) à Locmélar (29)
Savoir partagé :
Compréhension des éléments de l’installation solaire autonome : production, stockage, gestion et transformation de l’énergie, sécurité ;
L’estimation de ces besoins électriques journaliers ;
Dimensionnement de leur système électrique autonome (combien de panneaux, puissance du régulateur etc…) en fonction de ces besoins ;
La capacité d’installer son propre système solaire autonome (choix matériel, câblage…) ;
La capacité de maintenir son installation en état de fonctionnement en ayant intégré les contraires techniques des différents éléments (ex : température idéal pour les batteries, courant de charge maximum…) ;
Le coût, la rentabilité ;
Une vidéo « replay » de la formation sera mis à disposition ;
Ce qui ne sera pas abordé durant ce stage :
Les panneaux solaires raccordés au réseau (auto-consommation / revente partielle ou totale)
Public : le citoyen X, Y, le toi, le nous ! (Aucun niveau de connaissances préalables n’est requis). La jauge est de 12 personnes max.
Le midi c’est repas partagé, apportez ce que vous avez envie de nous faire goûter, on met tout sur la table et on partage !
Apportez calculatrice, papier, crayon
Si vous voulez vous rapprocher le plus possible de la vérité, venez
avec la liste de vos appareils électriques ainsi que la puissance (en
Watt) de chacun. Un petit logiciel pour vous y aider : david.mercereau.info/AtelierPv/
Réservation :
Vous pouvez déposer votre acompte au bistro Le Mélar dit et remplir le formulaire ci-dessous :
Pour le moment aucune formation « comprendre et concevoir son installation solaire autonome » n’est planifier en présentiel à ce jour. Mais si vous souhaitez être informé des dates futurs laissez votre e-mail :
Parce qu’à mon sens, la sobriété est complexe dans ce monde d’abondance apparente. Je vous propose un petit atelier de formation d’une journée afin de vous initier à l’autonomie électrique photovoltaïque. Vous repartirez avec les clés pour comprendre et concevoir votre installation solaire autonome. Cet atelier est organisé chez moi, à la paillourte avec mon installation solaire comme support pédagogique.
Le savoir partagé :
Compréhension des éléments de l’installation solaire autonome : production, stockage, gestion et transformation de l’énergie, sécurité ;
L’estimation de ces besoins électriques journaliers ;
Dimensionnement de leur système électrique autonome (combien de panneaux, puissance du régulateur etc…) en fonction de ces besoins ;
La capacité d’installer son propre système solaire autonome (choix matériel, câblage…) ;
La capacité de maintenir son installation en état de fonctionnement en ayant intégré les contraires techniques des différents éléments (ex : température idéal pour les batteries, courant de charge maximum…) ;
Des clefs pour gérer le surplus énergétique ;
Le coût, la rentabilité ;
Une vidéo « replay » de la formation sera mis à disposition ;
Ce qui ne sera pas abordé durant ce stage :
Les panneaux solaires raccordés au réseau (auto-consommation / revente partielle ou totale)
Public : le citoyen X, Y, le toi, le nous ! (Aucun niveau de connaissances préalables n’est requis). La jauge est de 10 personnes.
En transport en commun : Vous pouvez venir jusqu’en Train sur Nantes, il y a un Car (ligne 301 aleop) qui part de la gare SNCF pour venir jusqu’à Rouans.
Samedi midi : auberge espagnol (chacun apporte un plat, on pose tout sur la table et on partage)
Samedi soir : pour ceux qui souhait rester manger apporter de quoi cuisiner et on cuisine ensemble
Dimanche matin : offert (pain/café/thé/tisane)
Dimanche midi : repas offert: « grâlées de mogette »
Apportez calculatrice, papier, crayon
Si vous voulez vous rapprocher le plus possible de la vérité, venez avec la liste de vos appareils électriques ainsi que la puissance (en Watt) de chacun. Un petit logiciel pour vous y aider : david.mercereau.info/AtelierPv/
Ou comment utiliser le surplus d’une installation solaire autonome
Dans le cas d’une installation solaire autonome (non raccordée au réseau EDF), une fois que les batteries sont rechargées (ce qui se produit aux alentours de 11h-12h pour moi 80% du temps), il y a de l’énergie potentielle de perdue. Plus précisément, si je n’utilise pas cette énergie au moment où il y a du soleil (de la production), cette énergie n’est pas utilisée. On peut augmenter le stockage mais c’est infini, coûteux en argent et en ressource environnementale. Voilà un graphique pour illustrer ce propos :
Courbe production solaire estivale en situation d’autonomie électrique avec des panneaux photovoltaïques
Du coup, il m’a semblé pertinent de réfléchir à un moyen d’automatiser certaines tâches qui me permettent d’utiliser ce surplus d’électricité quand il est là. Actuellement, je le fais de façon tout à fait manuelle : quand les batteries sont pleines et qu’il y a du soleil, je lance une machine à laver, je lance la pompe de relevage de la phyto, je recharge mes batteries d’outils portatifs…. Cette automatisation va aussi me permettre d’aller plus loin & d’envisager d’installer un petit chauffe-eau électrique de camion (~10L) ou autres…
Grâce à PvMonit, j’avais déjà une remontée d’informations sur l’état de l’installation solaire, des batteries, de la production qui m’arrivait sur un Raspberry PI. Il ne me restait plus qu’à « piloter des prises électriques » en fonction de l’état de l’installation solaire et des conditions que je donne au programme.
Soutenir / Commander
Si vous voulez soutenir le projet ou que vous n’avez pas suffisamment de compétences pour faire tout ça, je peux tout vous préparer à la maison, il n’y aura plus qu’à brancher… C’est à prix libre et c’est sur mesure selon vos compétences/besoins, on en parle ? : https://david.mercereau.info/pvmonit/#shop
Le projet, en vidéo
Le projet, en image
Voilà de quoi est composé le tout :
Le raspberry pi (zéro ça suffit) sur lequel est installé PvMonit (expliqué ici) : compter entre 110 et 200€ de matériel
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