Selon Wikipiedia : L’awélé ou awalé est un jeu de société combinatoire abstrait créé en Afrique. C’est le plus répandu des jeux de la famille mancala, ensemble de jeux africains de type « compter et capturer » dans lesquels on distribue des cailloux, graines ou coquillages dans des coupelles ou des trous, parfois creusés à même le sol.
Pour ceux qui ne connaissent pas ce jeu je vous propose de lire les règles du jeu
Il y a de multiple façon de jouer à l’awalé. Vous pouvez vous contenter de creuser 12 troues dans le sable et de trouver 48 cailloux. Il est aussi possible de jouer dans une boîte d’œuf (idéale en bricolage pour les enfants)… J’ai personnellement voulu l’offrir et j’ai donc souhaité le faire en bois.
Le « plateau » : je me suis très inspiré du site african-concept, qui explique la méthode traditionnelle de fabrication. J’ai récupéré deux petites chutes de bois que j’ai creusé au ciseau à bois puis poncé. J’ai acheté « 3 francs 6 sous » un fermoirs et une charnière pour faire plus propre.
Les pions : le caesalpinia crista (l’arbre d’où provient les graines traditionnellement) ne poussant pas en France. Je me suis rabattu sur des haricots blancs bien français que j’ai vernie. Une autre bonne idée, plus esthétique, aurait été de les faire en pâte à sel.
Voici une petite étagère réalisé rapidement sans clou ni vis.
Il vous faut au minimum 2 palettes :
Une que vous couperez simplement en 2 dans le sens inverse des planches. (appelé palette de support)
Une autre (ou plus) pour faire les étagères
Les planches des étagées reposes simplement sur les planches horizontales de la palette support.
Les palettes de support ne peuvent pas partir vers l’extérieur, car elle est bloquée par le mur & le bar. Afin qu’elle ne puisse pas partir vers l’intérieur il convient d’usiner une ou deux planches d’étagères afin de maintenir les support écarté (visible près du ballet sur les photos suivantes)
Au mois d’août dernier, dans le cadre d’un DIF j’ai suivi une formation chez André de Bouter de (lamaisonenpaille.com) sur les maison en paille de type Nebraska. Formation très intéressante et enrichissante. André, le formateur, est une pointure en construction paille. Il a du recule (depuis 1998) et de multiple expérience à travers le monde…
Au menu de la formation : la paille, les murs, la lisse, les enduits en terre, les ouvertures, la peinture à l’argile, la chaux, les adobes, le torchis, les sols en terre…
Si la technique nebraska ne vous dit rien, je vous suggère cette petite vidéo :
Notes de formations
Je partage mes notes de formation. C’est une prise de note rapide, avec beaucoup de manques, certainement des bêtises :
Mise à jour : A noter une belle contribution de Thierry qui a commenté mes notes de l’époque. Voici son document, lisez le, c’est pertinent !
Conclusion personnelle
La technique du nebraska est d’une fausse simplicité, et les contraintes qu’elle engendre pour de gros bâtis (type maison) la rendent peu viables.
Pour protéger la paille de la pluie la toiture aurait besoin d’être mise avant toute chose ce qui est possible en la posant sur de gros poteaux de bois (par exemple).
Les façades très exposées à la pluie ont besoin d’un bardage bois (c’est le plus résistant) du coup pourquoi ne pas prendre appui sur celui ci ? Du coup on revient à une ossature bois…
Pour le moment le poteau poutre me semble le plus simple pour bâtir une maison pour moi, les compétences du charpentier sont par contre indispensables mais elles nous permettent :
d’être hors d’eau pour les murs en pailles ;
d’avoir une continuité possible dans le mur en paille (pour les enduits et les ponts thermiques c’est mieux) – dans le cas ou les poteaux sont à l’intérieur de la maison..
de pouvoir envisagé un étage plus facilement ;
Ceci dit, pour réaliser un bâti de ~30 m², je choisirai sans hésiter la technique de la paille porteuse.
Le gros point noir de la construction paille : l’eau.
Ma grosse interrogation : la VMC, André la préconise mais d’autres sons de cloche ont été émis jusqu’à mes oreilles, je reste toujours dubitatif… Je pense passer la tuyauterie pour la VMC sans l’acheter dans un premier temps et effectuer des mesures de contrôle de la qualité de l’air & d’envisager l’achat d’une VMC si besoin…
Mon projet en l’état de mes connaissances
Pour la maison cela sera du poteau poutre accompagné par un charpentier. André nous a livré une bonne technique qui m’a séduit particulièrement : Mettre les poteaux à l’intérieur du bâti & entre le mur de paille et le poteau mettre des panneaux de fibre de bois / liège / fermacell ce qui a pour intérêt de ne pas créer de pont thermique et de pouvoir faire mourir l’enduit sur le panneau de fibres sans être obligé de passer de l’enduit sur le poteau (ce qui ne fonctionne pas). La lisse est solidaire du poteau.
Ce choix ouvre la possibilité de comble aménageable (charpente voir lire « petite botte de paille » p 155) pour de futures chambres pour de futurs enfants.
Du coup ça nous ferait une surface au sol plutôt moyenne ~70m².
La cave est partiellement creusée par l’extraction de la terre nécessaire au enduit / cloisons… cette cave serait sous le garage qui ne serait au début peut être qu’un préau & monté par la suite.
Des cloisons en adobe au RDC donne une bonne isolation acoustique mais lourdes pour l’étage. Le torchis léger banché est donc à envisager pour l’étage.
Évidement tous les murs seront en paille & enduit de terre, avec de la chaux pour l’extérieur. Peut être un bardage pour la face la plus exposée & de toute façon de grands débords de toit.
Comme disant André : « la façade extérieure on la fait pour les voisins… »
Suite de mes aventures en palette, cette fois-ci un meuble d’intérieur. A savoir un bureau pour l’ordinateur. Comme vous pouvez le constater ci-contre la simplicité est de rigueur dans la conception (un plateau – 4 pieds). Mais la petite touche fantaisie, qui fait la différence, c’est le « bardage » bois de longueur différente repris sur le plateau du bureau.
J’avais à ma disposition 2 belles palettes d’un bois très clair et pas trop abîmé, parfait pour un intérieur. J’ai commencé par tout démonter puis poncer. C’est le premier meuble en palette que je fais où je suis obligé de démonter toute la palette (faute de place). C’est dommage cela perd de son charme, mais le résultat est plutôt sympa alors…
J’ai commencé par le plateau puis les pieds relier par des travers. J’ai incorporé 2 petits rangements sur les travers du bas (pour le linutop notamment). Le plateau a ensuite été vissé aux pieds.
Le bardage est en deux morceaux et n’est pas fixé au mur (je suis locataire). Une planche horizontale maintient toutes les planches du bardage verticale. La planche horizontale est ensuite simplement glissé entre la traverse et le plateau, l’appui sur le mur suffit à le maintenir.
Après mes débuts avec mon petit composteur en palette je me suis lancé dans la fabrication d’un « canapé de jardin » en vue de me faire un salon de jardin avec table basse… (ça sera plus tard)
Le banc de jardin c’est un classique en palette. Beaucoup de modèle ici, ou là avec plan. Je m’en suis fortement inspiré, mais avec des nuances. Et pour cause, un ami ayant suivi un de ces plan sur le web, m’a rapporté que la stabilité du banc double n’était pas au rendez-vous (même si le banc supporte 2 personnes assises) « Mon canapé » lui, est très stable, on peut sauter dessus sans le faire bouger d’un brin !
Petit comparatif entre mon modèle et les modèles d’internet :
Avantage : Plus solide, prend moins d’espace en profondeur ;
Inconvénient : Certainement plus long à fabriquer, plus de visseries, 2 palettes utilisées ;
Oui ça fait plus d’inconvénient que d’avantage tout ça… Maintenant si c’était à refaire pour le même canapé double je resterais sur cette technique. Par contre, pour un fauteuil simple (1 personne) j’utiliserais ce modèle sur plan.
Bricoler en palette c’est donner une seconde vie à un déchet industriel et cela vous permet d’avoir de la matière première gratuite. Partant de là les possibilités n’ont de limites que celles de votre imagination. Voici 2 sites pour vous inspirez (il y en a des flopées d’autres) :
La palette est juridiquement un « emballage de transport » mais quand elle est sur un trottoir c’est déchet (source) il n’y a donc plus qu’à se pencher. Cependant attention à ne pas prendre des palettes consignées (label UE) sinon ça n’est plus du recyclage…
Vous pouvez donc en trouver partout, le plus sûr c’est de faire le tour des zones industrielles/commerciales.
Démonter les palettes
C’est la partie la moins drôle de l’histoire selon moi, suivant ce que vous voulez faire il va vous falloir découper certaines palettes pour récupérer des planches. C’est un élément important à prendre en considération lors de votre conception (pour les fainéants comme moi : moins de travail possible c’est le mieux)
La première méthode que j’ai trouvée consistait à taper sur les « cubes » reliant les planches :
Cette méthode fonctionne certainement mais arrivé devant mes palettes elle s’avéra impossible à mettre en œuvre : ma palette n’était pas du tout construite de cette façon (les cubes étant remplacés par de larges traverses…)
Les planches des palettes que j’ai récupérées était dans un piteuse état (bien fendu) il m’était compliqué d’utiliser des méthodes d’arrachements (type pied de biche) sans casser la moitié d’entre elles – de plus je me suis aperçu que mes palettes étaient équipées de clous anti-arrachements
J’ai donc imaginé ma méthode qui consiste à percer 2 trous de chaque côté du clou afin d’en retirer doucement la tête en écartant doucement avec un pied de biche. Cela permet de réutiliser les clous sans avoir à les redresser, par contre ça fait de sacrés trous dans les planches ! Mais bon pour un composteur ça ira bien…
J’ai quand même (pour mes prochains bricolages en palette) trouvé une méthode simple qui n’abîme pas les planches mais qui laisse le clou où il est : et oui Il fallait y penser… C’est rapide et sans surprise !
Comme première expérience, un composteur en palette me paraît être une bonne chose : c’est un cube, donc apriori un truc on ne peut plus simple :
Les 2 palettes de côté & la palette du fond n’ont pas subit de démontage (travail en moins), elles ont par contre été découpées en longueur. Ces palettes ont été choisies car l’intervalle entre les planches était suffisamment grand pour combler avec d’autres planches de palette ;
La palette avant comportera une trappe faite de chutes de bois pour alimenter simplement le composteur ;
Le toit est fait de planches de palettes démontées (note : une étanchéité à l’eau complète n’est pas souhaitée) Il ne sera pas fixé mais le retour de toiture sera de dimension exacte afin de le faire glisser en force (le poids faisant le reste) ;
A noter que 2 rangs de planches ont été démontés sur chacune des palettes debout afin d’enfouir les traverses dans le sol. Sauf pour la porte de devant qui devra pouvoir se retirer pour qu’à l’occasion on puisse pelleter facilement le composte.
En mai 2013 j’ai fait un chantier participatif chez Hervé pendant 3 jours dont 1 journée de formation théorique. Hervé étant un professionnel de l’éco-construction ce fût très enrichissant !
Là-bas j’ai pût monter mon premier mur en paille poteau poutre, faire du branchage paille pour une correction thermique sur un mur en pierre, remplir la toiture végétalisée, fabriquer des BTC… et le plus important : faire de belle rencontres humaines !
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