Cuisine Ikémoi

Et oui, parce que construire en rond c’est bien, c’est beau, c’est pertinent (j’en parle ici), mais si tu veux optimiser un peu l’espace, faut faire ses meubles soi-même…. Soit ! Une partie importante dans ma maison c’est la cuisine, c’est donc parti pour sa conception.

Pour faciliter le travail, je me suis dit que j’allais la faire en panneaux de bois. J’ai trouvé dans un magasin de destockage des panneaux (2 feuilles de contreplaqué avec au milieu du massif) à 35€ le panneau de 15mm, 120cm x 250cm (c’est 2 fois moins cher que « neuf » pour du peuplier, à épaisseur égale). J’ai tout fait avec ces panneaux (9 au total soit 315€ + 2 plaques de médium pour les fonds de meubles, 2 chutes de plan de travail à 15€ pièce). A ça s’ajoutent 4 coulisses à tiroir {~7€ pièce) , un vérin à 10€, quelques charnières (mais une bonne partie de récup’) et des vis… ça monte peut être à 370€ mais pas plus… Pour une cuisine sur mesure, c’est honnête, par contre c’est au moins 1 mois de travail (peu d’angles droits…).

Le dessin théorique

Les placards suspendus sont fixés sur des poteaux. Si on veut les fixer au mur, il faut avoir prévu des montants de bois noyés dans l’enduit terre, ce que je n’ai pas fait…

C’est parti pour le meuble de gauche :

Et meuble du bas à droite :

Les meubles suspendus :

Les tiroirs :

Le tourniquet de l’angle, je n’en suis que moyennement satisfait donc je ne détaille pas trop (avec le poids, ça ne tourne pas bien…). Faudrait faire une V2 mais voici la V1 :

Petit plus : un placard égouttoir à vaisselle (apparemment, ça serait Finlandais). Un placard égouttoir, c’est fait pour ranger sa vaisselle non essuyée et qu’elle continue de sécher « rangée », du coup il n’y a rien à traîner sur le bord de l’évier + rien à re-ranger quand c’est sec (ce que je n’arrive pas à m’astreindre à faire, donc l’égouttoir est toujours plein au bord de l’évier). Ce placard est étanche grâce aux chutes d’EPDM de la toiture, il y a une pente et une évacuation des eaux vers les eaux usées.

Je me suis amusé aussi à intégrer un compost dans le plan de travail. Ce qui fait que quand on coupe les légumes sur celui-ci il n’y a plus qu’à les pousser dans le trou prévu à cet effet. J’ai pris une chute de PVC avec un bouchon (pour pouvoir ouvrir de part en part et rincer) qui se glisse dans un trou sur le plan de travail… rien de plus.

L’heure des finitions… :

  • La crédence en contre plaqué marine peinte avec une peinture maison (vin, œuf, lait et pigments…) puis cirée pour rendre la peinture lessivable.
  • Les poignées sont faites avec des chutes de tripli que je suis venu défoncé sur un bord.

Et voilà le résultat :

Je n’avais pas de machine de menuisier (scie sur table ou autre). J’ai tout fait à la scie circulaire + règle et défonceuse. Du coup, j’ai mis beaucoup de temps et les découpes ne sont pas toutes parfaites… Mais je suis quand même content du résultat !

[vidéo] Construction de la paillourte

Diaporama vidéo souvenir de la construction de notre maison. Une paillourte, une petite maison en paille porteuse ronde, enduit en terre, charpente réciproque avec toiture végétalisé…

Crédit musique : DO-UP

Tout les articles détaillas la constructions sont ici :

Lit mezzanine / Cloisons torchis

On s’est fait un lit mezzanine avec les restes de voliges (pour le plancher) et les restes de poteaux de charpente. On l’a faite un peu plus grande qu’une mezzanine classique pour pouvoir mettre du rangement en haut. En dessous de la mezzanine il y a la chambre de « la petite ». Cette chambre d’enfant est cloisonnée en torchis, parce que c’est phoniquement pertinent et c’est pas cher (gratuit ?). Même s’il est prévu une large porte pour apporter un maximum de lumière, j’ai prévu un éclairage LED en 4 points (4 coins) avec variateur de puissance pour un maximum de confort lumineux.

La structure en bois

Avant de faire notre dalle terre, j’ai coulé des plots de 40 x 40 x 20cm de haut aux emplacements des poteaux qui constituent la structure du lit. J’ai fait des coffrages (perdus) remplis de 2 vol de caillou, 1 sable, 1 chaux NHL5.

J’ai ensuite fait ma structure bois avec les chutes de la charpente pour le bois rond, les voliges en douglas (22mm) pour le « plancher » de la mezzanine, et j’ai acheté du 4×20 pour le tour du lit.

Le tour est assemblé avec les poteaux grâce à des tourillons + des équerres (qui seront noyées dans l’enduit).

Pour le plancher, une longue volige en 33mm assemblée sur deux petites de 22 font une travée centrale (mes chutes de voliges en 22 n’était pas suffisamment longues pour aller de bout en bout…).

J’ai coulé un peu de mortier autour des poteaux pour qu’ils ne bougent pas en attendant la dalle de finition.

Le torchis

il y a moult façon de mettre en œuvre du torchis (boule, mèche, plaque…). Nous avons choisie la méthode « mèche » / torche.

Support

Le support a été réalisé en bambou fendu. Parce que le bambou il y en a pas mal autour de nous, il n’y a qu’à se pencher, c’est gratuit. J’ai utilisé un vieux ciseau à bois pour fendre les bambous. Le bambou vient se glisser dans des trous percés dans les poteaux du lit. J’ai ajouté une « tresse » verticale pour apporter un peu de raideur à l’ensemble.

A noter que si vous faites des murs extérieurs, il est conseillé de faire un support en bois ayant une bonne tenue à la putréfaction…

Les mèches / torches

Il faut commencer par faire une barbotine un peu liquide mais pas trop (crémeuse). On place une poignée de barbotine dans une gamate, on attrape un peu de paille (les brins tous dans le même sens) qu’on vient imprégner de barbotine. Ensuite on forme la torche en la pressant / en l’entortillant comme pour l’essorer.

On enroule la torche autour du bambou : par le dessus et on vient la tourner en dessous. On commence de bas en haut et on tâche de serrer les torches au maximum les unes des autres.

L’enduit de finition a été détaillé dans un article dédié. Une fine couche d’enduit de corps a été posée pour aplanir le mur et faciliter la pose de l’enduit de finition.

La porte

La porte a été faite en Tripli parce que même si ça coûte cher, c’est des jolies plaques de bois – et là elles se voient bien – donc on a lâché un billet.

J’ai aussi acheté le système de rails coulissants (30€ l’unité – suspendu par le haut avec un guide en bas). Le truc qui est pénible, c’est de faire la rainure dans le bois en bas quand on est pas dans un atelier de menuiserie… En gros je me suis débrouillé avec l’épaisseur de la lame de scie circulaire mais c’était pas très sécur…

Aménagement / Rangement…

J’ai fait un escalier avec les chutes de voliges en douglas de 33mm qui me restaient du toit. J’ai fait un escalier double pente pour pas encombrer la porte d’entrée (c’était pénible à faire mais ça fait chouette) et des tiroirs à chaque niveau (pas 1 seul angle droit, et pas 2 tiroirs identiques… pfff le temps passé je vous raconte pas…).

Des étagères pour ranger des objets, plein d’objets !!!

La paillourte après 1 an de chantier

Mise à jour : retour d’expérience 5 ans après

Petite z’images de notre maison ~1 an et 1 mois après le début du de chantier… Et bien nous sommes en train d’emménager ! 🙂

En vidéo :

En image :

J’ai des articles en retard sur le lit mezzanine, la cuisine… ça viendra…

Merci encore à toutes les personnes qui on contribué de prêt ou de loin à notre petit cocon tout rond…

Enduits de finition

Les enduits de corps étant secs, on attaque les enduits de finition.

Pour l’intérieur comme pour l’extérieur nous avons un enduit de finition d’1cm d’épaisseur. Pour un enduit d’1cm, selon une règle de maçon, il ne faut pas que la charge la plus grosse excède 1/3 de l’épaisseur de l’enduit. Donc ici la charge la plus grosse devait être de ~3 à 4 mm maxi. Les implications :

  • Tamiser la terre à 0-3 et là c’est toute une histoire, compter entre 1,5 et 4heure de travail (dépend de celui qui le fait) pour ~7,5L de terre à tamiser à 0-3. Pour notre petite maison ça a été ~2 semaines de préparation…
  • Trouver du sable 0-2 (c’est plus fin, ça fait de suite plus joli)
  • Trouver de la paillette (paille hachée très très fin). On a pas réussi à obtenir un truc suffisamment fin avec la tondeuse / le rotofil… Donc on l’a acheté. Au final on a eu besoin d’1/2 m3 pour tous les enduits intérieur/extérieur. Mais ça n’a pas été simple à trouver. C’est utilisé dans l’agriculture pour les logettes des bovins. La notre vient d’Il-et-Vilaine. Merci Charlène.

Comme pour les enduits de corps, plusieurs tests on été faits afin de trouver le bon mélange avec notre terre (qui ne fissure pas trop, qui ne poudre trop…). Attention à bien faire des tests de 1m x 1m, on s’est fait avoir avec un test plus petit, ça semblait ok mais en plus grand ça tire pas de la même façon… Nous on a fait un bout de mur test carrément après les petits tests.

Juste avant de commencer les enduits, on oublie pas de bien mouiller le mur pour l’accroche.

Enduits de finition intérieur

Voici la composition du mélange que nous avons appliqué :

  • 5 volumes de terre tamisée à 0-2
  • 1 volume de paillettes (paille hachée très fin)
  • 1 volume de sable 0-4
  • De l’eau

A ne pas reproduire sans test, lisez le début de cet l’article pour comprendre…

L’application s’est faite à la truelle. L’enduit à ensuite été resserré à la lisseuse / au platoir.

On avait tellement peur que sa poudre que là il a été clairement trop chargé en liant, du coup il a fallu passer plusieurs heures à resserrer le mur à la lisseuse, car il y avait plein de micro fissures. C’est pas dramatique pour l’enduit intérieur parce qu’il est en terre et qu’il n’y a pas de chaux, ça reste souple longtemps, on a le temps de repasser pour resserré… Mais pour l’enduit extérieur (avec chaux), on va être plus vigilant parce qu’on pourra pas resserrer….

Temps passé : 21 jour-homme

Il y aura un traitement de surface mais ça sera l’objet d’un futur article…

Enduit de finition extérieur

Retour d’expérience à +5 ans : on aurait peut être pas dû mettre de la paillette et/ou finir à la taloche éponge, explication par ici : https://david.mercereau.info/paillourte-5-ans-apres/

Voici la composition du mélange que nous avons appliqué :

  • 4 volumes de terre tamisée à 0-2
  • 1,5 volumes de chaux
  • 2 volumes de paillettes (paille hachée très fin)
  • 3 volume de sable 0-4
  • De l’eau

A ne pas reproduire sans test, lisez le début de cet l’article pour comprendre…

L’application s’est faite à la truelle et on a adopté la taloche éponge pour la finition. Ça fait ressortir le grain du sable.

Temps passé : 17 jour-homme

Merci à Bérangère, Emmanuelle, Emmanuel, Japy, Juan, Mijo, Véronique, Sarah, Olivier, Anne-Laure, Noëlla, Audrey, Martin, Robin, Nathan, pour leur aide à ce bel ouvrage !

Pose de tomettes sur lit de sable (à l’ancienne)

Au sol dans la paillourte nous devions faire une dalle terre crue partout en finition. On a un peu changé notre fusil d’épaule. On a décidé de mettre un peu de terre cuite (cette fois) dans la partie cuisine car plus robuste aux chocs / poinçonnage / tâches..

Nous avons trouvé nos tomettes pas loin de chez nous, chez un petit artisan qui partait à la retraite mais qui n’avait pas trouvé repreneur (tristesse tout ce savoir-faire qui disparait…). On lui a racheté un fond de stock déclassé. Il nous les a fait à vraiment pas cher (8€/m² – en magasin c’est ~20€/m², et ça peut monter à 60…) mais il y avait du tri à faire (certaines faïencées…).

Sauf qu’au départ, vu qu’on avait pas prévu ça, on avait laissé seulement 3cm d’épaisseur au sol pour la dalle terre de finition. 3cm, sachant que les tomettes font 2cm d’épaisseur, ça laisse plus grand chose pour une pose « classique » sur mortier. C’est pour ça qu’on s’est orienté sur une pose sur lit de sable, à l’ancienne. Les anciens les collaient au plus près les unes des autres (quasi pas de joint), ne remplissaient pas le joint (le temps et la poussière s’en chargeaient…). Nous allons les coller au plus près les unes des autres mais nous allons remplir le joint pour des raisons d’hygiène.

La mine d’information internet sur le sujet ça a été ce site : http://engelleben.free.fr/index.php/pose-des-tomettes-a-lancienne-a-la-chaux-hydraulique-nhl et l’auteur à pris le temps de répondre à plein d’autres questions par ici : http://engelleben.free.fr/index.php/commentaires-et-autres-conseils-sur-la-pose-des-tomettes-a-lancienne. Une partie de ces informations ont été confirmées par notre entourage / l’artisan qui nous a vendu les tomettes…

La pose

Il faut commencer par faire tremper les tomettes toute la nuit. De là on a fait notre lit de chaux-sable (plutôt sec, pas à l’état de mortier). N’ayant pas très épais on a fait un mélange dense en chaux : 5 volumes de sable pour 2 de chaux (NHL). A noter qu’il s’agit de sable 0-2mm. Indispensable pour nous avec si peu d’épaisseur. (entre 8mm et 1,5cm de lit chaux sable)

Pour la pose, dans l’ordre :

  1. Mouiller le sol
  2. Poser un lit de sable-chaux à -20mm (épaisseur de la tomette) + ~3mm du niveau souhaité histoire d’avoir de quoi « tapoter » pour mette tout bien de niveau
  3. Arroser (sans détremper)
  4. Saupoudrer de chaux
  5. Arroser encore un peu
  6. Pose de la tomette (trempée), mise à niveau avec ses copines (avec un marteau caoutchouc de carreleur et une cale de bois)
  7. Et on recommence…. encore et encore

On y a passé 3 jour à 2 pour 15m², mais c’était des grosses journées (9h-23h).

On a choisi de poser la deuxième rangée en la décalant d’1/3 de la largeur d’une tomette par rapport à la première, et ainsi de suite. Ça permet d’être moins rigoureux qu’en damier, d’autant plus qu’il n’y a pas 2 tommettes exactement identiques (ça peut varier de 1cm, mais 1cm + 1cm.. sur la longueur ça fait du monde…). Pour les découpes périphériques, ça c’est fait à la meuleuse, disque diamant, ça se coupe hyper bien. C’est bien de faire les découpes dehors parce que ça fait un maximum de poussière !

Il faut bien attendre 48H avant de pouvoir marcher dessus et faire les joints.

Les joints

Avant d’attaquer les joints du lait entier est passé sur les tomettes afin d’éviter que la laitance de la chaux n’accroche sur celle-ci. Il faut le faire juste avant, histoire que la tomette n’est pas le temps de tout boire en profondeur.

Les joints sont faits avec le même mélange chaux-sable à 40% : (5 volumes de sable 0-2 pour 2 de chaux). Le mélange est étalé au sol puis on verse beaucoup d’eau (~2L/m²) et on étale… Il faut ensuite rincer plusieurs fois (3 eaux de rinçage -propres- et la dernière au moins avec du vinaigre blanc pour supprimer le voile de chaux).

Ensuite il faut attendre 3 semaines que tout soit bien sec pour appliquer le traitement de surface.

Il y aura un traitement de surface mais ça sera l’objet d’un futur article…

Le premier retour : c’est frais depuis ~1 mois et ça tient le coup :-). On a bien abîmé certaines tomettes parce qu’on utilisait une planche pour tapoter dessus avec un maillet en caoutchouc (pour les mettre de niveau) et vu qu’il y avait du sable partout, il y en avait parfois sous la planche, donc certaines tomettes sont « piquetées » de petits grains de sable. On s’en est aperçu après avoir fait les joints, parce que la chaux restait dans ces petits points de sable :-/. Tant pis, ça lui donne un aspect vieilli, on à l’impression qu’elle a déjà vécu 10 ans…

Dalle terre de finition

A lire : retour d’expérience 2 ans après : https://david.mercereau.info/la-paillourte-2-ans-apres/#Le_sol

La dalle terre, suite : après la couche de corps nous voilà aux finitions.

Retour couche de corps

D’abord un petit retour sur la dalle de corps : elle manquait cruellement de liant (argile) et était beaucoup trop chargée. En effet, du sable pouvait partir indéfiniment en passant le balai… Ceci étant, on l’a maltraitée parce que c’était encore « chantier » et qu’il y avait à faire dans la paillourte et que, de toute façon, on savait bien qu’on allait faire une couche de finition, donc qu’importe.

La recette

  • 5 volumes de terre tamisée à 0-10mm
  • 2 volumes de sable 0-4

Le tout mélangé au malaxeur… Pas trop humide. J’ai même fait le mélange 3 jours en avance pour qu’il ait le temps de sécher un peu (c’est plus facile de tamiser bien humide et on veut un mélange qui ne le soit pas trop…).

A ne pas reproduire sans test, lisez le début de l’article pour comprendre…

Pour la mise en œuvre, on s’y est pris de la même façon qu’avec la dalle de corps (voir le schéma ici) : on a placé des plots (3 volumes de sable pour 1 volumes de chaux) en périphérie, bien de niveau, ainsi qu’un plot central. Ensuite on est venu poser une plaque de bois en « lune » sur ces plots. Le haut de la plaque de bois correspond au niveau fini. Ensuite, on tire à la règle de maçon le mélange.

Pour couler les plots je dépose une « bousée » de mélange, je pose un morceau de bois et mon niveau, je tapote jusqu’à arriver au niveau souhaité et voilà…

Merci à Bérengère, Florian, Jérôme, Anne-Laure, Emmanuel, José, pour leur aide précieuse

Temps passé : 15 jour-homme

Mais mais mais… ça fissure…

Oui parce qu’autant la couche de corps manquait cruellement d’argile pour que ça se tienne convenablement (que du sable ne se détache pas indéfiniment quand tu passes le balai), autant pour la couche de finition il y a eu la dose en argile. Deuxième écueil : plus le granulat est fin, plus l’épaisseur doit l’être (la granulométrie max ~1/3 de l’épaisseur). On était juste juste, ce qui a pu amplifier la fissuration.

Après de multiple tests pour boucher ces fissures (et qu’elles ne réapparaissent pas) la méthode a été d’injecter de la barbotine dans la fissure, puis de taper à la massette sur celle-ci, et enfin d’ajouter de la matière par dessus et de lisser le tout…

Voilà ce que ça donne après 4 semaines de tentative de réparation / réparation…

Ensuite, elle a été cirée à la « cire punique » (cire d’abeille sans résidus saponifiée) pour la rendre étanche (pouvoir passer la serpillière sans que ça redevienne de la gadoue…).

Observation / retours expériences

C’est fragile ! Peut être un peu plus qu’un parquet en sapin (quoi que…) c’est donc fait pour marcher sans chaussure.

Si vous faites des tests, le durcissement est long, au bout de 2 mois c’est vraiment plus dur.. On a essayé avec un peu de chaux pour la durcir, la rendre moins fragile, mais ça a l’inconvénient de poudrer s’il y a un poc, alors qu’avec la terre ça marque mais pas plus ET ça se retravaille facilement si elle s’abîme. Avec la chaux, c’est irréversible et donc plus difficilement réparable….

Quelques tests à l’huile de lin & autres additifs mais rien de concluant : séchage plus lent, pas plus solide, altération de la couleur…

On nous a déconseillé d’ajouter de la paille dans cette finition terre au sol par crainte de pourrissement.

Faites des tests « en grand » (pas juste des carreaux de 40cmx40 comme nous…) c’est pas significatif sur les fissures parce que ça travaille pas du tout de la même manière en grand…

Pour la dalle de finition 3cm c’est trop : 1,5 à 2cm ça aurait été suffisant. La couche de finition c’est plus long à préparer – tamisage fin – et à mettre en œuvre que la couche de corps.

En continuant à utiliser le site, vous acceptez l’utilisation des cookies (au chocolat) Plus d’informations

Les cookies sont utilisés à des fin de statistique de visite du blog sur une plateforme indépendante que j'héberge moi même. Les statistiques sot faites avec un logiciel libre. Aucune information n'est redistribué à google ou autre. Je suis seul autorisé à lire ces informations

Fermer