Choisir son poêle de masse : Un calculateur en ligne pour vous aider

Installer un poêle de masse chez soi, c’est faire le choix d’un chauffage au bois performant et écologique, mais encore faut-il bien le dimensionner. De quelle quantité de chaleur votre maison a-t-elle vraiment besoin en plein hiver ? Quel modèle de poêle de masse conviendrait le mieux à vos besoins ? Ce sont des questions que je me suis posées il y a quelques années, sans trouver d’informations facilement accessibles…

C’est aussi une question récurrente chez les autoconstructeurs : par exemple autour du MiniMasse (auquel je continue de contribuer chez Agir Low-Tech), un petit poêle de masse, pour petit habitat. Beaucoup se disent « chouette c’est petit et pas cher » – oui, mais est-ce adapté à votre espace à chauffer ? Pour répondre à ces interrogations, j’ai développé choisir son poêle de masse, un logiciel libre en ligne qui estime les besoins de chauffage de votre habitat et suggère en conséquence le bon poêle de masse (de conception open source) qui y correspond le mieux.

Plusieurs méthodes de calculs

La première étape pour choisir un poêle de masse est d’évaluer le besoin de chauffage de votre maison, c’est-à-dire la quantité de chaleur qu’il faut fournir pour maintenir une température confortable lors des périodes les plus froides. Selon vos connaissances en thermique du bâtiment et les informations dont vous disposez, le logiciel propose trois méthodes de calcul, du plus simple au plus précis :

  • Mode Basic (méthode G)Pour une estimation rapide. Cette méthode simplifiée utilise un coefficient global G caractérisant les pertes thermiques de votre logement. Vous pouvez choisir une valeur de G correspondant au niveau d’isolation de votre maison (par exemple G≈0,3 pour une maison très bien isolée, jusqu’à G≈1,8 pour un bâtiment ancien non isolé). C’est simple et empirique : on multiplie essentiellement ce coefficient par le volume et par l’écart de température, ce qui donne une idée grossière de la puissance de chauffage requise. Ce mode convient si vous n’êtes pas expert en thermique et voulez un ordre de grandeur rapidement. Toutefois, le résultat reste indicatif : il faudra peut-être affiner si votre projet se précise ou si votre maison a des particularités.
  • Mode Éclairé (méthode Ubat global)Pour un calcul intermédiaire. Ici on raisonne avec le Ubat global, c’est-à-dire le coefficient moyen de déperdition thermique de l’enveloppe du bâtiment. Si votre maison est relativement homogène en terme d’isolation (par exemple une construction récente où toutes les parois ont des performances comparables), cette méthode est un peu plus technique et affine le calcul. Ce mode donne une estimation plus précise que la méthode G tout en restant assez simple si l’isolation est uniforme.
  • Mode Expert (méthode Ubat par paroi)Pour un calcul au plus près de la réalité. Ce mode s’adresse à ceux qui ont de bonnes connaissances du bâtiment ou qui font face à un bâti complexe (ancienne maison rénovée, extension hétérogène, etc.). On détaille chaque paroi de la maison (murs, toit, plancher, fenêtres…), avec leurs dimensions et matériaux, afin de calculer un Ubat précis pour l’ensemble. C’est plus fastidieux (quoique pas insurmontable), mais indispensable si l’isolation n’est pas uniforme ou si vous disposez déjà d’une étude thermique détaillée de votre habitation. Par exemple, en rénovation, on a souvent des parois différentes les unes des autres : la méthode « expert » permet de prendre en compte chaque spécificité pour éviter les erreurs de calcul qu’entraînerait un simple coefficient global. C’est le mode à privilégier si vous voulez un dimensionnement aux petits oignons de votre poêle de masse, notamment dans les projets complexes où la méthode G peut montrer ses limites.

En pratique, l’application vous permet de sélectionner votre « niveau de connaissance » (Débutant, Éclairé ou Expert) dès le début, ce qui ajuste les paramètres disponibles. En mode débutant, l’interface reste épurée avec peu de données à saisir (superficie, volume, isolation estimée…). Plus on monte en expertise, plus on a accès à des réglages pointus (coefficient U personnalisable, ajout des différentes parois, matériaux sur mesure, ponts thermiques, etc.). Chaque utilisateur peut ainsi choisir la méthode adaptée à son cas.

Des données météo en temps réel pour plus de précision

Quel que soit le mode de calcul, le logiciel intègre les données météorologiques de votre localisation pour affiner le résultat. Autrefois, on utilisait une carte de France découpée en zones climatiques (température moyenne de base par département) ; désormais, le logiciel va chercher directement la température de base correspondant à votre commune grâce à une API météo qui reprend les données du projet Européen Copernicus. Concrètement, il vous suffit d’indiquer votre localisation (vous pouvez sélectionner votre ville sur une carte intégrée) et l’outil récupère automatiquement la température de base qui servira de référence pour dimensionner le poêle.

En développant ce logiciel, je me suis vite rendu compte que la température de base était un paramètre crucial, et que la norme qui fait foi en la matière semblait approximative… J’ai donc lancé une enquête auprès de l’AFNOR, Météo France, le COSTIC et autres… (en partie visible ici) pour comprendre comment cette température était actuellement déterminée et quels écarts existaient avec la réalité du terrain. Cette enquête, a permis de révéler que les normes en vigueur, NF P52-612, auraient besoin d’être révisées pour mieux prendre en compte les évolutions climatiques récentes. Et que l’opacité de la méthode de calcul était, au mieux, regrettable. Pour aller plus loin sur ce sujet essentiel, j’ai rédigé un article détaillé sur le site de l’AFPMA : Réviser la température de base NF P52-612, une nécessité.

Pourquoi est-ce important ? Parce que la puissance requise dépend fortement de la température minimale à affronter. Par exemple, une maison en Bretagne n’aura pas le même besoin qu’une maison en Alsace. Grâce à l’API météo, le calculateur s’adapte à votre région en temps réel. Par ailleurs, le logiciel utilise aussi les degrés-jours unifiés (DJU) de votre localisation pour estimer la demande de chauffage sur une saison complète. En effet, au-delà de la puissance instantanée nécessaire par grand froid, on souhaite savoir combien d’énergie sera consommée sur tout l’hiver. Les DJU permettent de calculer cela, et par extension d’estimer la consommation de bois sur la saison de chauffe. Cette estimation de consommation bois a été ajoutée dans le logiciel pour donner une idée des quantités de bûches ou de granulés que vous utiliserez. C’est très utile pour le futur usager : vous pouvez anticiper le volume de bois à prévoir chaque année, et aussi comparer l’efficacité de différents scénarios d’isolation par exemple (voire l’impact d’une amélioration d’isolation sur la consommation annuelle).

Des suggestions de poêles de masse

Une fois les besoins de chauffage calculés, Choisir son poêle de masse passe à la seconde étape : vous suggérer un ou plusieurs modèles de poêles de masse adaptés. L’outil s’appuie pour cela sur une base de données de poêles de masse open source. Ces poêles libres (dont les plans sont partagés) ont des puissances et caractéristiques connues – par exemple le MiniMasse développé par l’association Agir Low-Tech, les modèles Oxa-libre de différentes puissances, l’Uzume, etc. En comparant la puissance de ces poêles disponibles aux déperditions de votre maison calculées précédemment, le logiciel identifie ceux qui correspondent le mieux à votre besoin de chauffage.

Un logiciel libre, gratuit et collaboratif

Choisir son poêle de masse est un logiciel 100 % libre et gratuit. Je l’ai développé dans un esprit d’ouverture : le code source du projet est publié sur Framagit (GitLab) et chacun est invité à y contribuer. Que vous soyez développeur, poêlier, designer ou simple utilisateur, vous pouvez participer à son amélioration. Par exemple, il est possible de proposer de nouvelles fonctionnalités, d’aider à la traduction (l’interface est déjà disponible en français et en anglais, d’autres langues peuvent suivre), d’améliorer le design de l’application, ou encore d’enrichir la base de matériaux pour les parois. En effet, le mode Expert permet de créer des matériaux personnalisés (avec leur conductivité, etc.) et de partager ces données pour qu’elles bénéficient à tous les utilisateurs. Le projet est collaboratif jusqu’au bout : vos contributions, retours et idées sont les bienvenus pour le rendre plus fiable et convivial.

Autre aspect de cette philosophie ouverte : plusieurs versions et déclinaisons du calculateur existent pour différents usages. L’outil de base – disponible sur choisir.poeledemasse.org – est pensé pour les autoconstructeurs ou particuliers qui veulent concevoir et dimensionner eux-mêmes leur poêle de masse (c’est cette version que je mets en avant dans cet article). Mais à partir de ce tronc commun, j’ai réalisé des adaptations spécifiques :

  • Minimasse – accessible via https://minimasse.choisir.poeledemasse.org – est une version simplifiée dédiée au modèle MiniMasse. Elle permet de tester en deux temps trois mouvements si un MiniMasse peut suffire pour chauffer votre habitation, ou s’il faut envisager un poêle plus grand. C’est très pratique pour ceux qui sont tentés par ce poêle de masse très compact et économique : on peut vérifier instantanément si « ça passe ou pas » avant de se lancer. Si le MiniMasse ne convient pas, l’outil élargit automatiquement la recherche aux autres poêles de masse open source disponibles afin de vous suggérer une alternative adaptée.
  • Uzume – A une déclinaison intégrée au site d’Uzume (un acteur bien connu dans le domaine des poêles de masse open source). Sur la page d’Uzume consacrée au dimensionnement, ce module permet aux lecteurs de calculer leur besoin de chauffage et de comprendre quel poêle il leur faut, sans quitter le site d’Uzume. Pour moi c’est une belle reconnaissance de voir ce calculateur utilisé de cette manière !
  • Étude et Dimensionner – (etude.poeledemasse.org et dimensionner.poeledemasse.org) sont deux instances du logiciel à destination des professionnels. L’idée est de fournir aux poêliers et bureaux d’étude un outil en ligne pour dimensionner les poêles de leurs clients et partager les résultats facilement. Par exemple, un artisan peut saisir toutes les données d’une maison en rénovation dans etude.poeledemasse.org, et envoyer le lien du résultat au client ou à un collègue. Chacun peut ainsi consulter l’étude thermique en ligne, avec les chiffres clés. C’est une façon moderne de remplacer les tableurs que les poêlier utilisait jusque-là, tout en profitant de la transparence et de l’évolutivité du logiciel. À noter que ces versions « pros » peuvent avoir un design ou des options légèrement adaptés (par exemple, afpma.choisir.poeledemasse.org est une variante orientant l’utilisateur vers un artisan poêlier de l’AFPMA prêt de chez lui.

En résumé, choisir son poêle de masse s’inscrit dans une démarche low-tech et open source : il vise à démocratiser le dimensionnement des poêles de masse, en rendant ces calculs techniques accessibles au plus grand nombre, gratuitement. Évidemment, les résultats fournis restent indicatifs et ne remplace en rien une (vraie) étude thermique : il est toujours recommandé de faire valider son projet par un professionnel qualifié (par exemple un artisan membre de l’AFPMA) pour s’assurer que tout est en ordre dans les moindres détails. Toutefois, cet outil offre déjà une base pour orienter vos choix et vous auto-former. Il peut vous éviter de grosses erreurs (comme sous-dimensionner votre poêle et avoir froid, ou le surdimensionner et l’utiliser inefficacement) en amont de votre projet.

Pour vos questions poêles de masse : un forum dédié aux poêles de masse open source existe ! Venez discuter du MiniMasse, du poêlito et compagnie…
forum.poeledemasse.org

Atelier comprendre et dimensionner un poêle de masse le 22/11 dans le 44

Je vous propose une petite journée d’initiation/ au poêle de masse. Vous repartirez avec les clés pour mieux comprendre et faire le bon choix pour votre contexte. Cette journée est organisée chez moi, à la paillourte dans le 44, au chaud prêt de mon poêle de masse (en espérant qu’il fasse suffisamment froid pour qu’on l’allume 😉 .

Bien sûr il y sera question du MiniMasse : est-ce qu’il sera adapté à votre projet… Mais pas que, si ce n’est pas le cas, nous discuterons les autres possibilités qui s’offre à vous.

Le savoir partagé :

  • Compréhension des éléments de base du « confort thermique »
  • Comment fonctionne un poêle de masse ? (on ouvrira le capot du mien)
  • La capacité à déterminer un besoin de chauffage sur un habitat donné (en fonction de sa composition de mur, volume, situation géographique…)
    • Sur ce point si vous avez un projet personnel, nous travaillerons dessus, lisez ce document afin de venir avec toutes les informations nécessaires.
  • La capacité à déterminer quelle serait la consommation de cet habitat
  • Est-ce qu’un poêle de masse est adapté à mon habitat
  • Quelle options s’offre à moi (auto-construction, kit, artisan…)
  • Et plein de petits points comme la production d’eau chaude, la cuisson (four blanc/noir…) mini atelier pratique de maçonnerie de briques réfractaires
  • Le coût, la rentabilité ;
  • Une vidéo « replay » de la formation sera mis à disposition ;

Ce qui ne sera pas abordé durant ce stage :

Public : le citoyen X, Y, le toi, le nous ! (Aucun niveau de connaissances préalables n’est requis). La jauge est de 11 personnes.

: A Rouans (44640), prêt de Nantes

  • En transport en commun : Vous pouvez venir jusqu’en Train sur Nantes, il y a un Car (ligne 301 aleop) qui part de la gare SNCF de Nantes pour venir jusqu’à Rouans.

Quand : 22 Novembre 2025 de 9h à ~17h30 (réserver)

Prix : libre et conscient (à lire pour être en plein accord) – un acompte de 10€ pour valider la réservation est demandé.

Infos supplémentaires :

  • Pour les repas je propose auberge espagnol/repas partagé. Chacun apporte un petit truc à manger, on pose sur la table et on partage.
  • Apportez calculatrice, papier, crayon
  • Si vous avez un PC ou tablette (de quoi ouvrir une page web) c’est sympa de l’apporter, il nous en faudrait 2 ou 3 pour le groupe (qui peut rester dans vos mains au moment du travail de groupe)
  • Le détail de votre maison à chauffer

Qui suis-je

Mon expérience sur / autour des poêles de masses

Contactez moi pour tout détails

Réservation

    [vendu] [a vendre] installation solaire électrique (photovoltaïque) autonome complète

    Pour les raisons que j’ai déjà expliquées dans cet article, je vends mon installation solaire électrique autonome 1620€ (hors réseau – réseau non compatible) idéale pour un besoin de 1kWh l’hiver, 4kWh l’été. A bien fonctionné pour ce besoin dans le 44 depuis 9 ans. Ce type d’installation, si elle a été bien menée (c’est le cas, je peux donner accès aux archives/données/graph qui peuvent le prouver : https://emoncms.mercereau.info/dashboard/view?id=1) peut vivre ~15 ans en l’état. C’est les batteries qui vont « mourir » le plus vite, c’est pour ça que je les brade. Le reste de l’installation vivra bien plus longtemps (panneaux solaires 25 ans sans trop de perte mais après ça marche encore par exemple).

    Peut convenir pour un gros camion, tiny ou autre yourte…

    J’ai toutes les courbes d’utilisation de l’installation, je peux prouver que les batteries sont quotidiennement déchargées seulement à ~92% de charge, l’hiver maintenues au dessus de 80 % de charge et passées max à 75 % ça a dû arriver 2, 3 fois mais c’est bien tout. Maintenues hors gel dans le local, ventilé l’été (entrée basse au Nord, sortie haute, à l’ombre derrière les panneaux.

    Je fournis le local en bois isolé, le groupe électrogène inverter en option.

    A récupérer du côté de Rouans (44). C’est volumineux il faut venir avec un petit camion ou un utilitaire avec remorque…

    On fait le démontage ensemble comme ça vous voyez comment remonter et vous repartez avec, vous branchez et bonjour la fée électricité.

    J’ai monté une formation sur le solaire autonome, j’ai créé un logiciel pour dimensionner son installation solaire, un logiciel de routage pour le surplus d’énergie solaire, j’ai été modérateur du forum photovoltaïque… L’installation a été bien menée et a été correctement dimensionnée. Je peux aussi fournir de l’aide (service) pour le reste du câblage (sur le tableau, régime neutre, dimensionner les câbles…)

    Le détail du matériel :

    🔋 1. Panneaux solaires

    • Type : SYSTOVI monocristallin 285W (38,64Voc / 9,18A)
    • Quantité : 4
    • Année d’achat : 2019
    • Prix neuf : 230 € / unité (920 € total)
    • Prix proposé : 150 € / unité (600 € total)

    🔌 2. Régulateur Victron MPPT 100/30 BlueSolar

    • Quantité : 2
    • Année d’achat : 2016
    • Prix neuf : 142 € / unité
    • Prix proposé : 80 € / unité (160 € total)

    ⚡ 3. Convertisseur Victron Phoenix 24/800

    • Année d’achat : 2016
    • Prix neuf : 340 €
    • Prix proposé : 160 €

    🔋 4. Chargeur Victron 16A 24V Blue Power IP22

    • Année d’achat : 2018
    • Prix neuf : 200 €
    • Prix proposé : 160 €

    📟 5. Contrôleur batterie Victron BMV700

    • Année d’achat : 2016
    • Prix neuf : 120 €
    • Prix proposé : 80 €

    🔋 6. Batteries AGM 12V/220Ah à décharge lente

    • Quantité : 2
    • Année d’achat : 2016
    • Prix neuf : 558 € / unité (1116 € total)
    • Prix proposé : 150 € / unité (300 € total)

    🔊 7. (Optionnel) Groupe électrogène Inverter

    • Signal pur sinus, silencieux, 15kg, autonomie 5h
    • Quantité : 1 (optionnel, non compté dans le prix actuel)
    • Année d’achat : 2018
    • Prix neuf : 550 €
    • Prix proposé : 410 € (si souhaité)

    🧰 8. Accessoires

    • Fusibles, coupe-batterie, câbles, support panneaux
    • Année d’achat : 2016
    • Valeur estimée : 100 €
    • Prix proposé : 60 €

    🏠 9. Local technique solaire

    • Isolé liège, toiture bac acier, plancher bois (1,2m x 1,2m)
    • Année d’achat : 2016
    • Prix proposé : 100 €

    🧱 10. Support panneaux solaires au sol

    • Inclinaison 60° (idéal hiver)
    • Prix : gratuit

    Contactez moi pour plus d’info :

      Votre nom (obligatoire)

      Votre email (obligatoire)

      Sujet

      Votre message

      [mailpoetsignup mailpoetsignup-701 list:3 list:4 list:8 list:9 subscriber-choice "Recevoir les nouveaux articles par email :"]

      L’autonomie électrique, c’est fini !

      Ma Paillourte n’était jusqu’à présent pas reliée au réseau électrique national (uniquement sur panneaux solaires + stockage = autonome). Mais c’est terminé ! Nous voilà maintenant raccordés ! Ceci pour plusieurs raisons :

      L’installation solaire autonome a ~9 ans. Ce type d’installation a une durée de vie comprise entre 10 et 15 ans… (ici, les batteries type plomb en l’occurrence, tout le reste : panneaux solaires, régulateur… vit bien plus longtemps). Donc ça peut se finir bientôt, et c’est le noir… et ça ne sera jamais au bon moment (s’il y a un bon moment pour ne plus avoir d’électricité du tout ? Surtout quand on travaille à la maison… moi, comme mon amie – couturière – avons besoin d’un peu d’énergie pour travailler). Donc il faut soit renouveler le matériel avant que ça ne fatigue trop (mais bon, ça s’abîme à rien faire une batterie aussi – auto-décharge, altération avec les variations de températures…) ; soit le renouveler potentiellement dans l’urgence (jamais une bonne chose).

      Cette installation solaire autonome avait plus de sens quand on était en yourte dans un champs, qu’on se projetait dans une vie semi-nomade et qu’il n’y avait potentiellement pas le réseau à proximité… Mais maintenant qu’on a la Paillourte, en dur, en lourd… on va pas la bouger de si tôt… et le poteau électrique (le réseau… le commun…) est juste devant chez nous. Jusqu’à présent, on avait l’installation donc on l’utilisait, mais là, ça se questionne.

      Je ressens aussi un peu de fatigue et de lassitude par rapport au temps passé et à l’occupation de temps de cerveau que nécessite la gestion de l’énergie quotidienne (surtout dans les périodes hivernales). Cette dernière saison a été particulièrement difficile.


      Jonathan Benabed (Tiny-house Livingston), David Mercereau (Agir Low-tech), François Boulland (urbaniste, FANCH), Hélène Le Coz (Ilot vivant) au festival d’Hameau Légers les Palourdes 2022 (première édition)

      Aussi, je ne suis pas (plus ?) si sûr que ce soit le bon chemin, l’autonomie… Je crois qu’en vieillissant, je me suis radicalisé à gauche, vers le « commun ». Et le réseau fait partie de ces « communs » (service public tout ça… même s’il a du plomb dans l’aile…).

      A ce propos, j’avais participé à une conférence au festival des Palourdes sur le thème de l’autonomie… au titre « l’autonomie est-elle toujours souhaitable ». J’avais grand peur d’être le seul à venir dire « non, ce n’est pas souhaitable », et en fait non. Chez tout les participants, il y avait un consensus, on était plutôt d’accord avec cette idée… Du coup, pourquoi ce n’est pas entendu ? Pourquoi les personnes qui souhaitent être autonomes (ici, électriquement) n’entendent pas ce retour d’expérience ? Dans « les personnes », je m’inclus moi il y a 10 ans…

      Pour le coup, ce dont je suis sûr, c’est que ce n’est pas « la source » d’énergie qui compte le plus pour la transition, mais la consommation ! Si demain nous continuons a consommer autant d’électricité par habitant, mettre des panneaux solaires sur tous les toits ne va faire qu’empirer la situation de la raréfaction des ressources, et nous rapprocher toujours plus des limites planétaires…

      Je ne trouve pas que ce soit porté dans le discours ambiant, probablement parce que ça ne profite pas au capitalisme… Alors que produire de l’énergie verte en te faisant acheter des panneaux solaires, ça c’est super pour l’alimenter. Et quand tu as produit ton énergie verte, tu es « perché », c’est bon, fin de chantier… Parce que baisser sa consommation (vraiment, pas juste débrancher la boxe la nuit – même s’il faut le faire), ça demande de revoir son confort en profondeur, se questionner, changer ses habitudes… et ça, c’est pas aussi facile que de faire un chèque.

      Tout ceci étant dit, je ne regrette pas ce passage par l’autonomie électrique. Ces 9 ans en autonomie m’ont permis, c’est certain, d’atteindre un beau niveau de sobriété. On consomme en moyenne ~1kW/j en hiver – quand il y a peu de soleil ; et jusqu’à 4kWh/j en été de consommation pour 3 personnes dans le foyer. C’est ~4 à 16 fois moins que le français moyen. Je ne pense pas que j’aurais été capable de tenir ce niveau de sobriété, et surtout ne de pas « croître » en besoins durant toutes ces années. Oui, parce que l’installation autonome définit une quantité « finie » d’énergie produite par les panneaux, stockée dans les batteries. On ne peut pas consommer au-delà…  Je n’ai donc pas pu croître en besoins, ou alors aménager ceux-ci, et utiliser l’énergie quand elle était là (quand il y avait du soleil).

      Aussi, je pense qu’on a pris de « bonnes habitudes », qu’on a conçu la maison avec ce « warning » de l’énergie limitée en tête, et j’espère donc qu’on ne va pas faire exploser le compteur une fois raccordés :-p

      L’expérience passée sur l’eau nous a démontré que ça pouvait être le cas. En effet , dans la yourte, nous n’avions pas l’eau courante, le robinet était à l’extérieur, devant la porte… volontairement, pour nous faire rationaliser notre comportement en eau (quand il faut porter son eau, on en utilise moins…). Si chaque français devait porter ses 70L d’eau pour sa douche (70kg), il en consommerait moins. On a vécu comme ça ~2 ans, et après on a eu (et on a toujours) un seul point d’eau « courante » pour la vaisselle, et la consommation d’eau n’a pas augmenté significativement.

      « Et tes formations solaires alors » ? (je fais les dialogues). Dans mes formations solaires, je n’ai jamais poussé à l’autonomie électrique, même si c’était le sujet… Pour moi, c’était un moyen de parler des watts, de la consommation, de la sobriété, et souvent, les gens repartent avec ça plutôt qu’avec une vraie envie d’aller vers l’autonomie électrique (souvent incompatible avec le degré de confort souhaité).

      Point sur la consommation

      Actuellement, voici les années ou j’ai des statistiques sur des années pleines (j’ai retiré les années avec données partielles).

      201720202021202220232024
      Somme (kWh):212,30496,20623,50562,50606,90483,50
      Moyenne (kWh/j)0,611,431,741,551,671,60
      Médiane (kWh/j)0,601,401,601,501,601,50
      Max (kWh/j)1,904,004,503,704,004,50

      En 2017, on avait pas de chauffe-eau ni de gestion du surplus d’énergie. Ce qui explique la plus faible consommation. L’installation solaire avait été dimensionnée pour 1kWh/j, on était dedans…

      Si on prend la moyenne, ça tourne autour de 1.6kWh/j ces dernières années, pour notre foyer de 3 personnes (donc ~550 kWh par personne et par an). ENGI nous informe que le français moyen consomme 2 223 kWh par personne et par an. C’est donc ~4 fois moins que le foyer moyen. Si on se réfère à un ménage ne chauffant pas à l’électricité et ayant un appartement de 60m2, on baisse à 1 351 kWh par personne et par an, on est encore en dessous…

      L’avenir nous dira si on garde le cap, si de bonnes habitudes suffisent, ou si on se laisse glisser vers le confort, bourgeois que nous sommes 🙂

      La norme

      Et oui parce qu’autant hors réseau, personne ne vient contrôler l’installation, autant sur le réseau il faut faire passer le CONSUEL afin qu’il valide l’installation électrique avant de la connecter au réseau commun… Normal, si chacun fait sa sauce de son côté…

      Du coup heureusement, j’avais fait l’électricité de la Paillourte, en ayant lu la norme pour le nombre de prise, les réseaux… Par contre pour le tableau électrique j’avais fais de la récup’ en me disant bien que si jamais on se raccordait il y aurait ça a faire… Donc il a fallu faire une réfection du tableau. C’est chose faite, le CONSUEL est passé, du premier coup !

      Illustration de la bannière de Robert So sur Pexels:

      [video] Comprendre et dimensionner un poêle de masse

      Mise en ligne de cette petite atelier vidéo pour comprendre et dimensionner un poêle de masse. Cette formation est libre, n’hésitez pas à proposer des axes d’amélioration

      Avertissement : C’est une première version… Avec (certainement) ces faiblesses. Si vous en voyez des grosses n’hésitez pas à me le signaler pour correction sur la prochaine 😉 Merci

      J’ai passé 38h pour concevoir cette formation. Ce travail est libre de droit et accessible gratuitement, malgré ça, si vous pensez que ça vaux le coup, merci de le soutenir/faire un don.

      https://youtu.be/Cyh_0511QyQ

      Si vous prenez le temps de regarder la vidéo en entier, je suis preneur de retour… j’ai pas tout (re) regardé… je suis passé vite après montage…

      Les documents nécessaires pour suivre la formation :

      Si vous avez des compétences techniques à mettre à disposition (par exemple pour améliorer le son de cette vidéo) n’hésitez pas à le faire savoir. Je peux mettre tous les rush à disposition !

      Atelier comprendre et dimensionner un poêle de masse le 15/02 dans le 44

      Cet atelier est passé mais pour le moment aucune autres n’est planifier en présentiel à ce jour. Mais si vous souhaitez être informé des dates futurs laissez votre e-mail :

      Je vous propose une petite journée d’initiation/ au poêle de masse. Vous repartirez avec les clés pour mieux comprendre et faire le bon choix pour votre contexte. Cette journée est organisée chez moi, à la paillourte dans le 44, au chaud prêt de mon poêle de masse (en espérant qu’il fasse suffisamment froid pour qu’on l’allume 😉 .

      Bien sûr il y sera question du MiniMasse : est-ce qu’il sera adapté à votre projet… Mais pas que, si ce n’est pas le cas, nous discuterons les autres possibilités qui s’offre à vous.

      Le savoir partagé :

      • Compréhension des éléments de base du « confort thermique »
      • Comment fonctionne un poêle de masse ? (on ouvrira le capot du mien)
      • La capacité à déterminer un besoin de chauffage sur un habitat donné (en fonction de sa composition de mur, volume, situation géographique…)
        • Sur ce point si vous avez un projet personnel, nous travaillerons dessus, lisez ce document afin de venir avec toutes les informations nécessaires.
      • La capacité à déterminer quelle serait la consommation de cet habitat
      • Est-ce qu’un poêle de masse est adapté à mon habitat
      • Quelle options s’offre à moi (auto-construction, kit, artisan…)
      • Et plein de petits points comme la production d’eau chaude, la cuisson (four blanc/noir…) mini atelier pratique de maçonnerie de briques réfractaires
      • Le coût, la rentabilité ;
      • Une vidéo « replay » de la formation sera mis à disposition ;

      Ce qui ne sera pas abordé durant ce stage :

      Public : le citoyen X, Y, le toi, le nous ! (Aucun niveau de connaissances préalables n’est requis). La jauge est de 11 personnes.

      : A Rouans (44640), prêt de Nantes

      • En transport en commun : Vous pouvez venir jusqu’en Train sur Nantes, il y a un Car (ligne 301 aleop) qui part de la gare SNCF de Nantes pour venir jusqu’à Rouans.

      Quand : 15 Février 2025 de 9h à ~17h30 (réserver)

      Prix : libre et conscient (à lire pour être en plein accord) – un acompte de 10€ pour valider la réservation est demandé.

      Infos supplémentaires :

      • Pour les repas je propose auberge espagnol/repas partagé. Chacun apporte un petit truc à manger, on pose sur la table et on partage.
      • Apportez calculatrice, papier, crayon
      • Si vous avez un PC ou tablette (de quoi ouvrir une page web) c’est sympa de l’apporter, il nous en faudrait 2 ou 3 pour le groupe (qui peut rester dans vos mains au moment du travail de groupe)
      • Le détail de votre maison à chauffer

      Qui suis-je

      Mon expérience sur / autour des poêles de masses

      Contactez moi pour tout détails

      Réservation

      La réservation est close, l’atelier est passé

      Cuiseur concentrateur solaire – Fabrication

      Pour vos questions « cuisson solaire » (four/tube…) : un forum dédié existe, j’y suis pour papoter ! Venez discuter : https://forum.cuisson-solaire.fr/

      Attention, des cas d’implosions du tubes sont remontés, bien lire l’avertissement sur l’utilisation et nous faire remonter les cas d’implosion des tubes (contexte, usage, modèle…)

      J’ai déjà un super four solaire Atominique, dans lequel nous cuisinons très fréquemment. Ce four nous permet de stériliser des bocaux, de faire des tartes, gâteaux, plats mijotés… C’est top. Il monte facilement entre 150 et 180°C. Mais voilà, pour du pain, c’est un peu juste. Donc je me suis fait un four à pain en terre. C’est très convivial, surtout quand on fait des pizzas pendant la phase de chauffe, mais j’ai pas trouvé la combustion très « propre » (ça pollue…), donc je me suis mis en tête d’essayer de faire mon pain au soleil.

      Si vous vous intéressez au sujet, vous êtes certainement déjà tombé sur le boulanger solaire, qui a un (très) gros concentrateur. De mon côté, l’objectif n’est pas d’ouvrir une boulangerie mais de faire un format « domestique ».

      David , de l’association « du soleil dans nos assiettes », revend à prix coûtant des tubes solaires. C’est un tube de verre noir, entouré d’un autre tube de verre transparent, et du vide d’air entre les deux parois en verre. Le tube transparent laisse passer les rayons du soleil qui sont absorbés par le tube noir (ce qui le fait chauffer), et le vide d’air permet d’isoler celui-ci. L’énergie qui nous arrive du soleil rentre donc facilement dans le tube mais se retrouve relativement « prise au piège » ; la température monte donc très rapidement.

      Licence CC BY – du soleil dans nos assiettes

      David propose ces tube pour la cuisson avec un simple miroir dessus et dessous. Une version très « low-tech », vite réalisée, et je ne doute pas que ça fonctionne bien. Mais je me suis dit que pour le pain, il fallait que ça monte haut et donc, qu’il fallait que je mette toutes les chances de mon côté.

      Premiers essais

      Ces essais on été fait en décembre car j’ai reçu mon tube en novembre. Je ne me suis pas encore risqué à faire du pain (les fenêtres météo sont trop courtes), mais les premiers essais sont très prometteurs : en plein mois de décembre, au bout de 40min pour la cuisson d’un cake, j’étais à 190°C dans le tube.

      Avertissement important

      Avertissements important sur l’utilisation de ces tubes (pour limiter le risque d’implosion du tube) :

      • Ne le laissez pas en plein soleil lorsque vous ne l’utilisez pas : l’humidité du plat ou s’évacuant des bocaux n’est pas présente pour refroidir le tube, des faiblesses dans le verre peuvent se créer et le faire exploser plus tard ;
      • Éviter les chocs thermiques : Ne pas mettre d’objets ou d’aliments froids ou à température ambiante dans un tube chaud (un écart de 100° est un maximum) ;
      • Respecter une phase de refroidissement avant de retirer les bocaux et de bouger les tubes ;
      • Ne pas surcharger le rack de cuisson: lors de la cuisson certains aliments gonflent, ce qui pourrait coincer le rack dans le tube de cuisson.
      • Ne pas heurter le fond du tube
      • Limiter les frottement avec le tube pour éviter de le rayer/l’endommager

      Je ne sais pas encore si je parviendrai à cuire du pain, je ferai certainement un article de retour d’expérience là-dessus quand les beaux jours seront de retour, mais je partage la fabrication parce que c’est déjà « fonctionnel ». On a cuisiné des cakes, cuit des betteraves, stérilisé des bocaux… Et tout ça avec le (peu) de soleil de novembre-décembre… Bref ça marche !

      Fabrication

      Pour cette « version 1 » (peut être mon unique ?), je suis parti (comme souvent) de matériaux qui traînaient dans ma cabane, c’est donc peut-être partiellement reproductible, vous pouvez aussi faire mieux avec ce que vous avez sous la main…j’espère en tout cas que ça vous inspirera.

      Ceci-dit, j’avais de beaux restes. A savoir que j’avais une chute d’aluminium miroir (spéciale solaire) qu’utilise altereco30 pour ses cuiseurs paraboliques solaires.

      Une contrainte que je me suis fixée, c’est que le cuiseur puisse traîner dehors parce que :

      • J’ai pas beaucoup d’espace de stockage, de rangement
      • Si on veut que ce soit utilisé, il faut que ce soit « simple » : j’aime bien l’idée que les cuiseurs solaires soient « en place », pas loin de la cuisine, prêts à être utilisés… Parce que si faut le sortir d’un garage, dégager les 3 vélos qui encombrent le passage, faire le tour de la maison pour trouver le soleil… il ne sera que rarement utilisé.

      La parabole

      Le tube solaire fait 52cm de long, je suis donc parti sur une parabole de 0,5m2 (1m x 0,5m).

      La parabole est de forme « parabolique » (c’est bien trouvé…) : ce n’est ni un ovale coupé, ni un cercle… c’est une parabole. On considérera ici le centre théorique du tube comme le « point focal » de celui-ci. Pour retrouvé cette forme, vous avez plusieurs façons de procéder :

      J’ai commencé par me faire un gabarit avec un vieux morceau d’OSB qui correspond à la moitié de la parabole. J’ai reporté celui-ci sur une chute de contre-plaqué marine. Il était un peu fin alors j’ai doublé les pièces que j’ai ensuite collées (par 2). J’ai ensuite relié les pièces obtenues par des traverses et j’ai vissé l’aluminium miroir dessus.

      Ensuite, il fallu positionné le « point focal » (centre du tube) comme ça avait été calculé. Dans mon cas, le point focal est sur la droite qui relie les 2 extrémités de la parabole. C’est pratique et je suis pas certain qu’aller plus loin dans la parabole soit pertinent. Pour glisser le tube, j’ai découpé un anneau dans mon contre plaqué marine. Le point de « rotation » – l’axe de la parabole – se trouvera en dessous du tube pour gêner le moins possible les rayons du soleil. Ça cause un port-à-faux quand la parabole est fort inclinée (que le soleil est bas) donc j’ai rajouté une petite « jambe » en bois pour récupérer la charge du tube sur la traverse de la parabole.

      Pour vérifier que j’avais tout bien fait ma parabole (j’aime bien vérifier par la pratique les trucs théoriques), j’ai placé un laser de chantier au dessus de celle-ci pour voir si le rayon laser finissait bien sur le noir du tube… et bien, good job 🙂

      Le pied

      Le pied est constitué de 2 triangles de bois, avec une petite planchette en bas (assez bas pour ne pas gêner la rotation de la parabole) pour éviter que ça ne parte en trapèze. Mais c’est limite… ça branle un peu…

      La parabole est assemblée sur le pied avec une tige filetée en guise d’axe. La « force de glissement » est ajusté avec des écrou/contre écrou. Ce qui permet un frottement bois sur bois suffisant pour pouvoir régler la parabole et en même temps qu’elle reste en place.

      Viseur

      J’ai mis un viseur solaire, fait avec un grand/gros/vieux clou et une petite planchette de bois. La tête du clou (plate et plutôt large) positionnée à l’arrière de la planchette carrée permet qu’il tienne bien droit.

      Ce viseur permet de positionner parfaitement la parabole. S’il y a de l’ombre sur la petite planchette de bois, c’est que l’alignement et/ou l’inclinaison ne sont pas parfaits. Sur la photo par exemple, il faudrait redresser la parabole vers le haut et la tourner légèrement.

      Dessous de plat pour tube

      Attention, des cas d’implosions du tubes sont remontés, bien lire l’avertissement sur l’utilisation et nous faire remonter les cas d’implosion des tubes (contexte, usage, modèle…)

      J’ai fabriqué un « dessous de plat » (qui peut servir de plat avec du papier sulfurisé) avec une chute de tuyau d’évacuation de fumées (que j’avais utilisé pour ma boisinière). L’intérieur du tube de verre fait 130mm, c’est donc quasi parfait (une légère déformation permet de le faire rentrer au poil). Je l’ai coupé en 2. Sur une extrémité, j’ai coupé un 1/2 cercle dans une chute de feuille d’aluminium et, sur le second côté j’ai découpé un cercle plein pour « fermer » le tube. J’ai riveté tout ça. Et pour la poignée, j’avais une vieille « baguette magique » que j’avais fait au tour à bois pour ma fille, dont elle ne se sert plus (la magie est partie ?).

      Je n’ai pas encore trouvé de solution chouette pour l’étanchéité à l’air, un joint qui puisse avoir cette courbe ronde bien prononcée et, en même temps, qui puisse bien se déformer… Mais je ne désespère pas 🙂

      Je pense aussi mettre un thermomètre digne de ce nom en façade pour éviter d’avoir à ouvrir (faire partir la chaleur) pour regarder la température :-p

      Modélisation

      Pour la conception, j’ai fais une petite (et rapide) modélisation si ça aide…

      En continuant à utiliser le site, vous acceptez l’utilisation des cookies (au chocolat) Plus d’informations

      Les cookies sont utilisés à des fin de statistique de visite du blog sur une plateforme indépendante que j'héberge moi même. Les statistiques sot faites avec un logiciel libre. Aucune information n'est redistribué à google ou autre. Je suis seul autorisé à lire ces informations

      Fermer