Le four solaire Atominique

Depuis peu, j’ai a mis en ligne un wiki dédié au four solaire Atominique. C’est un projet que je mijote avec Dominique Loquais depuis un moment, et ça y est : il existe enfin un endroit clair, structuré, libre, pour expliquer comment fabriquer et utiliser ce four.

Dans ce wiki, on trouve notamment :

Le tout est sous licence Creative Commons Zero (domaine public) : vous pouvez reprendre, adapter, utiliser dans des ateliers, des formations… sans vous prendre la tête sur les droits.

👉 Le wiki du four Atominique : https://four-atominique.retzien.fr/

L’idée de ce wiki, c’est de capitaliser ce travail d’expérimentation, et pas seulement de publier “un plan de plus”. On documente le pourquoi autant que le comment.

Le changement avec ce four Atominique

Un jour, Dominique est passé à la maison via une connaissance commune, a vu mon petit four solaire et m’a dit en gros : « Si tu veux, je t’en prête un autre… ».

Il m’a laissé un four Atominique 45°. Et là, j’ai compris la différence… On a fait comme d’habitude avec l’autre four, on met un gâteau et on s’en va pour l’aprèm’… On est revenu le gâteau était cramé.

Avec mon ancien four type boîte, ça n’aurait jamais été possible, même en plein été. La surface de réflexion est bien plus importante, la géométrie capte beaucoup plus de soleil.

Depuis, ce four est devenu un outil du quotidien :

  • il est installé dehors à demeure, avec une simple capote de protection ;
    • il est à deux pas de la cuisine, on n’a plus qu’à ouvrir la porte-fenêtre pour l’utiliser ;
  • dès que la météo s’y prête, on y met :
    • des tartes, cakes, gâteaux ;
    • des plats mijotés (légumineuses, betteraves, ratatouille…) ;
    • des bocaux à stériliser ;
    • et, quand il reste de la place, de l’eau à chauffer pour la tisane ou la douche (chez nous le ballon est coupé en plein été pour éviter de chauffer inutilement l’espace de vie).

On a une organisation qui va bien avec notre mode de vie plutôt « à la maison » (notre lieu de travail) :

  • le matin, ou quand le soleil se pointe, on prend une demi-heure pour lancer la cuisson ;
  • on laisse le soleil bosser ;
  • à midi ou le soir, c’est prêt.

On l’utilise même bien plus que le tube / concentrateur solaire qui est super pour faire du pain, mais pour le quotidien c’est plus contraignant en terme de volume, pour les bocaux c’est « petit à petit »…

Un modèle libre, reproductible… et améliorable

Ce que j’aime dans ce projet Atominique :

  • il est pensé pour être fabriqué en atelier partagé, en club, en chantier participatif ;
  • la doc est ouverte (plans, 3D, explications, retours d’expérience) ;
  • chacun peut :
    • adapter les dimensions,
    • tester des variantes,
    • renvoyer ses remarques, ses mesures, ses photos pour améliorer encore le modèle.

Retours d’expérience et comparaison avec mon ancien four solaire

Avant l’Atominique, j’avais fais un tuto de mon four solaire type boîte, d’ailleurs le Low-Tech Lab m’avais demandé de leur fabriqué ce four pour en faire une vidéo.

À l’époque, j’en étais fier. Et honnêtement, il fonctionne : on a fait des gâteaux, de l’eau chaude, des petits plats dedans… Mais des petits, et en cuisson « mole » (très lente…)

Mais avec le recul (et l’expérience de l’usage du four Atominique), je vois surtout ses limites.

Un four trop petit, sous-dimensionné

Le four sous sa bâche de protection

Je vivais en mode semi-nomade, en yourte, avec un critère fort : il fallait que le four soit facilement transportable, que je puisse le ranger à l’abri.

Résultat : j’ai fait un petit four, compact. Le problème étant que ça occasionne très peu de surface de réflecteur = on capte peu d’énergie ;

Alors que cet argument ne tient pas trop. Le four Atominique est toujours dehors, il est conçu en matériaux qui peuvent tenir dehors, à l’abri sous une bâche de protection (faite sur mesure) donc pas besoin « d’espace de rangement ».

Un four trop petit = une surface de réflecteurs trop petite

Dans l’interview, Dominique rappelle un point de départ simple : on ne pourra jamais avoir, dans un four solaire, les 3–4 kW d’un four électrique ou gaz classique. On joue plutôt dans la cour de la petite centaine de watts.

En gros, dans de bonnes conditions (ciel bleu, soleil haut) on a environ :

  • 1000 W/m² de puissance solaire au sol,
  • dont on récupère au mieux environ 200 W/m² pour la cuisson, une fois qu’on a compté les pertes, les réflexions imparfaites, la vitre, etc.

Si la vitre fait par exemple 0,5 m², on a donc :

  • 0,5 m² × 200 W/m² ≈ 100 W utiles qui passent par la vitre,
  • puis on ajoute ce que les réflecteurs renvoient en plus, pour monter autour de 100–150 W de puissance de cuisson.

C’est cohérent avec ce qu’on observe : on n’est pas sur un four de cuisine « boosté », mais sur un four lent, efficace si on dimensionne bien les surfaces.

À partir de là, deux choses deviennent très importantes dans la conception.

1. La taille de la vitre et des réflecteurs vont ensemble

Plus la vitre est grande, plus on a :

  • une surface “de base” qui laisse entrer le rayonnement,
  • de la place autour pour accrocher des réflecteurs de bonne taille.

Les réflecteurs, c’est ni plus ni moins que de la surface de collecte supplémentaire d’énergie : ils interceptent de la lumière sur une plus grande zone et la renvoient vers la vitre. Plus on a de réflecteurs (au-delà de la surface de la vitre), plus on augmente le nombre de watts qui arrivent dans la boîte.

2. On ne peut pas mettre 4 m² de réflecteurs sur une mini-boîte

On entend parfois : « il suffit d’ajouter des réflecteurs partout ».
En pratique, sur une conception type boîte, il y a une limite géométrique.

On ne peut pas raisonnablement :

  • faire un four de 50 cm × 50 cm (0,25 m² de vitre),
  • et lui coller 4 m² de réflecteurs autour,
  • tout en gardant quelque chose de stable, manipulable, qui s’oriente facilement et qui ne se retourne pas au premier coup de vent.

Ce genre de très grand rapport entre réflecteurs et vitre relève plutôt du concentrateur (parabole, Fresnel, etc.) : c’est une autre famille d’objets, plus complexe à construire, plus pointue à utiliser, avec d’autres compromis (point chaud, suivi du soleil plus fin, etc.).

Le choix de l’Atominique, c’est l’inverse :

  • une boîte de taille “humaine”, grosso modo gabarit four de cuisine ;
  • une vitre suffisamment grande pour accueillir des plats usuels ;
  • des réflecteurs proportionnés à cet ensemble, qui augmentent nettement la puissance sans basculer dans la logique du concentrateur.
  • facilité de construction.

C’est ce dimensionnement cohérent volume / surface vitrée / surface réflective qui lui permet d’atteindre cette fameuse petite centaine de watts utiles… et de rendre la cuisson solaire vraiment praticable au quotidien.

Des matériaux réfléchissants pas terribles

Le papier aluminium c’était pour la vidéo du LowTech Lab, en vrai perso j’ai toujours eu un doute là dessus.

Par contre l’adhésif miroir, j’ai testé, ça marche… mais 1 ou 2 ans, après ça blanchit, ça s’altère (c’est pas fait pour être au soleil) et du coup ça marche de moins en moins bien. Après c’est chouette pour expérimenter sans dépenser trop de sous…

Mais depuis que je suis passé à l’alu miroir, c’est le jour et la nuit ! C’est durable, ça ne s’altère pas (sûrement un peu mais pas visiblement). Il y a une page dédiée sur le wiki si vous voulez creuser la question des réflecteurs.

Un système 30° / 60° pas si malin que ça = ouverture par le haut vraiment pas malin

J’avais imaginé un système avec deux inclinaisons : 30° pour l’été, 60° pour l’hiver.
Sur le papier, ça fait sérieux : le four “s’adapte” au soleil. Et quand je dis « j’avais », c’est typiquement un truc que j’ai vu sur internet et je me suis dit « mais oui, trop la bonne idée »… finalement non…

En pratique :

  • en hiver on l’utilise très peu, fenêtre d’ensoleillement trop courte ;
  • en intersaison, les angles ne sont pas favorables ;
  • ça oblige à mettre l’ouverture sur la vitre, en haut. Sauf que sur ces fours sans inertie, dès qu’on ouvre en haut, toute la chaleur s’en va…

Avec l’Atominique, Dominique est revenu à quelque chose de plus simple et plus cohérent : un angle fixe à 45°, adapté à nos latitudes, qui marche mieux une plus grande partie de l’année.

Donc : pourquoi je ne recommande plus ce petit four

Toutes ces petites limites mises bout à bout font que, aujourd’hui, je ne recommande plus de fabriquer ce modèle type boîte :

  • il donne une image un peu “molle” de la cuisson solaire ;
  • on risque d’être déçu, voire de se dire : « la cuisson solaire, c’est sympa sur le papier, mais en pratique ça ne marche pas si bien ».

C’est d’ailleurs indiqué noir sur blanc sur mon article :

Ne faites plus ce four !!!

Si vous voulez vous lancer maintenant

Si vous arrivez ici avec l’envie de construire un four solaire, voilà ce que je conseille aujourd’hui :

  1. Prenez l’Atominique comme base. https://four-atominique.retzien.fr/
  2. Écouter l’Interview de Dominique pour comprendre le fonctionnement et éviter les écueils/fausses bonnes idées que j’ai pu avoir en glanant sur internet : https://four-atominique.retzien.fr/index.php?title=Interview_Dominique
  3. Venez papoter sur le forum cuisson solaire si vous avez des questions, des idées, des doutes : https://forum.cuisson-solaire.fr

Mon ancien four type boîte m’a permis d’apprendre, de rencontrer le Low-tech Lab, de faire parler de cuisson solaire.
Mais si je peux éviter à d’autres de refaire les mêmes erreurs, tant mieux.

Si vous devez investir du temps, du bois, de l’isolant et quelques heures de bricolage, faites-le sur un four qui en vaut vraiment la peine : aujourd’hui, pour moi, c’est clairement le four solaire Atominique (et j’ai rien à gagner en vous disant ça !).

[vendu] [a vendre] installation solaire électrique (photovoltaïque) autonome complète

Pour les raisons que j’ai déjà expliquées dans cet article, je vends mon installation solaire électrique autonome 1620€ (hors réseau – réseau non compatible) idéale pour un besoin de 1kWh l’hiver, 4kWh l’été. A bien fonctionné pour ce besoin dans le 44 depuis 9 ans. Ce type d’installation, si elle a été bien menée (c’est le cas, je peux donner accès aux archives/données/graph qui peuvent le prouver : https://emoncms.mercereau.info/dashboard/view?id=1) peut vivre ~15 ans en l’état. C’est les batteries qui vont « mourir » le plus vite, c’est pour ça que je les brade. Le reste de l’installation vivra bien plus longtemps (panneaux solaires 25 ans sans trop de perte mais après ça marche encore par exemple).

Peut convenir pour un gros camion, tiny ou autre yourte…

J’ai toutes les courbes d’utilisation de l’installation, je peux prouver que les batteries sont quotidiennement déchargées seulement à ~92% de charge, l’hiver maintenues au dessus de 80 % de charge et passées max à 75 % ça a dû arriver 2, 3 fois mais c’est bien tout. Maintenues hors gel dans le local, ventilé l’été (entrée basse au Nord, sortie haute, à l’ombre derrière les panneaux.

Je fournis le local en bois isolé, le groupe électrogène inverter en option.

A récupérer du côté de Rouans (44). C’est volumineux il faut venir avec un petit camion ou un utilitaire avec remorque…

On fait le démontage ensemble comme ça vous voyez comment remonter et vous repartez avec, vous branchez et bonjour la fée électricité.

J’ai monté une formation sur le solaire autonome, j’ai créé un logiciel pour dimensionner son installation solaire, un logiciel de routage pour le surplus d’énergie solaire, j’ai été modérateur du forum photovoltaïque… L’installation a été bien menée et a été correctement dimensionnée. Je peux aussi fournir de l’aide (service) pour le reste du câblage (sur le tableau, régime neutre, dimensionner les câbles…)

Le détail du matériel :

🔋 1. Panneaux solaires

  • Type : SYSTOVI monocristallin 285W (38,64Voc / 9,18A)
  • Quantité : 4
  • Année d’achat : 2019
  • Prix neuf : 230 € / unité (920 € total)
  • Prix proposé : 150 € / unité (600 € total)

🔌 2. Régulateur Victron MPPT 100/30 BlueSolar

  • Quantité : 2
  • Année d’achat : 2016
  • Prix neuf : 142 € / unité
  • Prix proposé : 80 € / unité (160 € total)

⚡ 3. Convertisseur Victron Phoenix 24/800

  • Année d’achat : 2016
  • Prix neuf : 340 €
  • Prix proposé : 160 €

🔋 4. Chargeur Victron 16A 24V Blue Power IP22

  • Année d’achat : 2018
  • Prix neuf : 200 €
  • Prix proposé : 160 €

📟 5. Contrôleur batterie Victron BMV700

  • Année d’achat : 2016
  • Prix neuf : 120 €
  • Prix proposé : 80 €

🔋 6. Batteries AGM 12V/220Ah à décharge lente

  • Quantité : 2
  • Année d’achat : 2016
  • Prix neuf : 558 € / unité (1116 € total)
  • Prix proposé : 150 € / unité (300 € total)

🔊 7. (Optionnel) Groupe électrogène Inverter

  • Signal pur sinus, silencieux, 15kg, autonomie 5h
  • Quantité : 1 (optionnel, non compté dans le prix actuel)
  • Année d’achat : 2018
  • Prix neuf : 550 €
  • Prix proposé : 410 € (si souhaité)

🧰 8. Accessoires

  • Fusibles, coupe-batterie, câbles, support panneaux
  • Année d’achat : 2016
  • Valeur estimée : 100 €
  • Prix proposé : 60 €

🏠 9. Local technique solaire

  • Isolé liège, toiture bac acier, plancher bois (1,2m x 1,2m)
  • Année d’achat : 2016
  • Prix proposé : 100 €

🧱 10. Support panneaux solaires au sol

  • Inclinaison 60° (idéal hiver)
  • Prix : gratuit

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    Cuiseur concentrateur solaire – Fabrication

    Pour vos questions « cuisson solaire » (four/tube…) : un forum dédié existe, j’y suis pour papoter ! Venez discuter : https://forum.cuisson-solaire.fr/

    Attention, des cas d’implosions du tubes sont remontés, bien lire l’avertissement sur l’utilisation et nous faire remonter les cas d’implosion des tubes (contexte, usage, modèle…)

    J’ai déjà un super four solaire Atominique, dans lequel nous cuisinons très fréquemment. Ce four nous permet de stériliser des bocaux, de faire des tartes, gâteaux, plats mijotés… C’est top. Il monte facilement entre 150 et 180°C. Mais voilà, pour du pain, c’est un peu juste. Donc je me suis fait un four à pain en terre. C’est très convivial, surtout quand on fait des pizzas pendant la phase de chauffe, mais j’ai pas trouvé la combustion très « propre » (ça pollue…), donc je me suis mis en tête d’essayer de faire mon pain au soleil.

    Si vous vous intéressez au sujet, vous êtes certainement déjà tombé sur le boulanger solaire, qui a un (très) gros concentrateur. De mon côté, l’objectif n’est pas d’ouvrir une boulangerie mais de faire un format « domestique ».

    David , de l’association « du soleil dans nos assiettes », revend à prix coûtant des tubes solaires. C’est un tube de verre noir, entouré d’un autre tube de verre transparent, et du vide d’air entre les deux parois en verre. Le tube transparent laisse passer les rayons du soleil qui sont absorbés par le tube noir (ce qui le fait chauffer), et le vide d’air permet d’isoler celui-ci. L’énergie qui nous arrive du soleil rentre donc facilement dans le tube mais se retrouve relativement « prise au piège » ; la température monte donc très rapidement.

    Licence CC BY – du soleil dans nos assiettes

    David propose ces tube pour la cuisson avec un simple miroir dessus et dessous. Une version très « low-tech », vite réalisée, et je ne doute pas que ça fonctionne bien. Mais je me suis dit que pour le pain, il fallait que ça monte haut et donc, qu’il fallait que je mette toutes les chances de mon côté.

    Premiers essais

    Ces essais on été fait en décembre car j’ai reçu mon tube en novembre. Je ne me suis pas encore risqué à faire du pain (les fenêtres météo sont trop courtes), mais les premiers essais sont très prometteurs : en plein mois de décembre, au bout de 40min pour la cuisson d’un cake, j’étais à 190°C dans le tube.

    Avertissement important

    Avertissements important sur l’utilisation de ces tubes (pour limiter le risque d’implosion du tube) :

    • Ne le laissez pas en plein soleil lorsque vous ne l’utilisez pas : l’humidité du plat ou s’évacuant des bocaux n’est pas présente pour refroidir le tube, des faiblesses dans le verre peuvent se créer et le faire exploser plus tard ;
    • Éviter les chocs thermiques : Ne pas mettre d’objets ou d’aliments froids ou à température ambiante dans un tube chaud (un écart de 100° est un maximum) ;
    • Respecter une phase de refroidissement avant de retirer les bocaux et de bouger les tubes ;
    • Ne pas surcharger le rack de cuisson: lors de la cuisson certains aliments gonflent, ce qui pourrait coincer le rack dans le tube de cuisson.
    • Ne pas heurter le fond du tube
    • Limiter les frottement avec le tube pour éviter de le rayer/l’endommager

    Je ne sais pas encore si je parviendrai à cuire du pain, je ferai certainement un article de retour d’expérience là-dessus quand les beaux jours seront de retour, mais je partage la fabrication parce que c’est déjà « fonctionnel ». On a cuisiné des cakes, cuit des betteraves, stérilisé des bocaux… Et tout ça avec le (peu) de soleil de novembre-décembre… Bref ça marche !

    Fabrication

    Pour cette « version 1 » (peut être mon unique ?), je suis parti (comme souvent) de matériaux qui traînaient dans ma cabane, c’est donc peut-être partiellement reproductible, vous pouvez aussi faire mieux avec ce que vous avez sous la main…j’espère en tout cas que ça vous inspirera.

    Ceci-dit, j’avais de beaux restes. A savoir que j’avais une chute d’aluminium miroir (spéciale solaire) qu’utilise altereco30 pour ses cuiseurs paraboliques solaires.

    Une contrainte que je me suis fixée, c’est que le cuiseur puisse traîner dehors parce que :

    • J’ai pas beaucoup d’espace de stockage, de rangement
    • Si on veut que ce soit utilisé, il faut que ce soit « simple » : j’aime bien l’idée que les cuiseurs solaires soient « en place », pas loin de la cuisine, prêts à être utilisés… Parce que si faut le sortir d’un garage, dégager les 3 vélos qui encombrent le passage, faire le tour de la maison pour trouver le soleil… il ne sera que rarement utilisé.

    La parabole

    Le tube solaire fait 52cm de long, je suis donc parti sur une parabole de 0,5m2 (1m x 0,5m).

    La parabole est de forme « parabolique » (c’est bien trouvé…) : ce n’est ni un ovale coupé, ni un cercle… c’est une parabole. On considérera ici le centre théorique du tube comme le « point focal » de celui-ci. Pour retrouvé cette forme, vous avez plusieurs façons de procéder :

    J’ai commencé par me faire un gabarit avec un vieux morceau d’OSB qui correspond à la moitié de la parabole. J’ai reporté celui-ci sur une chute de contre-plaqué marine. Il était un peu fin alors j’ai doublé les pièces que j’ai ensuite collées (par 2). J’ai ensuite relié les pièces obtenues par des traverses et j’ai vissé l’aluminium miroir dessus.

    Ensuite, il fallu positionné le « point focal » (centre du tube) comme ça avait été calculé. Dans mon cas, le point focal est sur la droite qui relie les 2 extrémités de la parabole. C’est pratique et je suis pas certain qu’aller plus loin dans la parabole soit pertinent. Pour glisser le tube, j’ai découpé un anneau dans mon contre plaqué marine. Le point de « rotation » – l’axe de la parabole – se trouvera en dessous du tube pour gêner le moins possible les rayons du soleil. Ça cause un port-à-faux quand la parabole est fort inclinée (que le soleil est bas) donc j’ai rajouté une petite « jambe » en bois pour récupérer la charge du tube sur la traverse de la parabole.

    Pour vérifier que j’avais tout bien fait ma parabole (j’aime bien vérifier par la pratique les trucs théoriques), j’ai placé un laser de chantier au dessus de celle-ci pour voir si le rayon laser finissait bien sur le noir du tube… et bien, good job 🙂

    Le pied

    Le pied est constitué de 2 triangles de bois, avec une petite planchette en bas (assez bas pour ne pas gêner la rotation de la parabole) pour éviter que ça ne parte en trapèze. Mais c’est limite… ça branle un peu…

    La parabole est assemblée sur le pied avec une tige filetée en guise d’axe. La « force de glissement » est ajusté avec des écrou/contre écrou. Ce qui permet un frottement bois sur bois suffisant pour pouvoir régler la parabole et en même temps qu’elle reste en place.

    Viseur

    J’ai mis un viseur solaire, fait avec un grand/gros/vieux clou et une petite planchette de bois. La tête du clou (plate et plutôt large) positionnée à l’arrière de la planchette carrée permet qu’il tienne bien droit.

    Ce viseur permet de positionner parfaitement la parabole. S’il y a de l’ombre sur la petite planchette de bois, c’est que l’alignement et/ou l’inclinaison ne sont pas parfaits. Sur la photo par exemple, il faudrait redresser la parabole vers le haut et la tourner légèrement.

    Dessous de plat pour tube

    Attention, des cas d’implosions du tubes sont remontés, bien lire l’avertissement sur l’utilisation et nous faire remonter les cas d’implosion des tubes (contexte, usage, modèle…)

    J’ai fabriqué un « dessous de plat » (qui peut servir de plat avec du papier sulfurisé) avec une chute de tuyau d’évacuation de fumées (que j’avais utilisé pour ma boisinière). L’intérieur du tube de verre fait 130mm, c’est donc quasi parfait (une légère déformation permet de le faire rentrer au poil). Je l’ai coupé en 2. Sur une extrémité, j’ai coupé un 1/2 cercle dans une chute de feuille d’aluminium et, sur le second côté j’ai découpé un cercle plein pour « fermer » le tube. J’ai riveté tout ça. Et pour la poignée, j’avais une vieille « baguette magique » que j’avais fait au tour à bois pour ma fille, dont elle ne se sert plus (la magie est partie ?).

    Je n’ai pas encore trouvé de solution chouette pour l’étanchéité à l’air, un joint qui puisse avoir cette courbe ronde bien prononcée et, en même temps, qui puisse bien se déformer… Mais je ne désespère pas 🙂

    Je pense aussi mettre un thermomètre digne de ce nom en façade pour éviter d’avoir à ouvrir (faire partir la chaleur) pour regarder la température :-p

    Modélisation

    Pour la conception, j’ai fais une petite (et rapide) modélisation si ça aide…

    Click here to display content from 3dwarehouse.sketchup.com.

    Stage/atelier : Comprendre et concevoir votre installation solaire électrique autonome 07/2023

    Pour le moment aucune formation « comprendre et concevoir son installation solaire autonome » n’est planifier en présentiel à ce jour. Mais si vous souhaitez être informé des dates futurs laissez votre e-mail :

    Parce qu’à mon sens, la sobriété est complexe dans ce monde d’abondance apparente. Je vous propose un petit atelier de formation d’une journée afin de vous initier à l’autonomie électrique photovoltaïque. Vous repartirez avec les clés pour comprendre et concevoir votre installation solaire autonome. Cet atelier de 2 jours est organisé chez moi, à la paillourte avec mon installation solaire comme support pédagogique.Louer une chambre d’hôte

    Le savoir partagé :

    • Compréhension des éléments de l’installation solaire autonome : production, stockage, gestion et transformation de l’énergie, sécurité ;
    • L’estimation de ces besoins électriques journaliers ;
    • Dimensionnement de leur système électrique autonome (combien de panneaux, puissance du régulateur etc…) en fonction de ces besoins ;
    • La capacité d’installer son propre système solaire autonome (choix matériel, câblage…) ;
    • La capacité de maintenir son installation en état de fonctionnement en ayant intégré les contraires techniques des différents éléments (ex : température idéal pour les batteries, courant de charge maximum…) ;
    • Des clefs pour gérer le surplus énergétique ;
    • Le coût, la rentabilité ;
    • Une vidéo « replay » de la formation sera mis à disposition ;

    Ce qui ne sera pas abordé durant ce stage : Les panneaux solaires raccordés au réseau (auto-consommation / revente partielle ou totale)

    Public : le citoyen X, Y, le toi, le nous ! (Aucun niveau de connaissances préalables n’est requis). La jauge est de 10 personnes.

    : A Rouans (44640), prêt de Nantes

    • En transport en commun : Vous pouvez venir jusqu’en Train sur Nantes, il y a un Car (ligne 301 aleop) qui part de la gare SNCF pour venir jusqu’à Rouans.

    Quand : 2 dates aux choix (la formation est sur 2 jours) :

    • 15-16 Juillet 2023 de 9h30 à ~17h30 (réserver)
      • C’est complet !
    • 19-20 Juillet 2023 de 9h30 à ~17h30 (réserver) – Total : 10 places
      • 1 place disponible

    Prix : libre et conscient (à lire pour être en plein accord) – un acompte de 10€ pour valider la réservation est demandé.

    Hébergement possible :

    • Vous pouvez planter une tente dans le jardin, garer votre votre camion / camping-car gratuitement dans le terrain. Soyez autonome & prévenez moi.
    • Louer une chambre d’hôte

    Infos supplémentaires :

    • Pour les repas je propose :
      • 1er jour midi : auberge espagnol (chacun apporte un plat, on pose tout sur la table et on partage)
      • 1er jour soir : pour ceux qui souhait rester manger apporter de quoi cuisiner et on cuisine ensemble
      • 2ème jour matin : offert (pain/café/thé/tisane)
      • 2ème jour midi : repas offert: « grâlées de mogette »
    • Apportez calculatrice, papier, crayon
    • Si vous voulez vous rapprocher le plus possible de la vérité, venez avec la liste de vos appareils électriques ainsi que la puissance (en Watt) de chacun. Un petit logiciel pour vous y aider : david.mercereau.info/AtelierPv/

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    Réserver

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    PvMonit 3.0 : Cloud + Programmation surplus d’énergie par Blockly

    Je ne maintient actuellement plus PvMonit. Je tâche de faire prochainement un article pour vous donner quelques alternative.

    La version 3.0 de PvMonit vient de sortir ! Au programme service de Cloud et gestion simplifié de la programmation des relais pour gérer le surplus d’énergie via Blobkly.

    PvMonit c’est un logiciel libre de monitoring de système électrique solaire autonome qui est capable de gérer le surplus d’énergie solaire. Pour en savoir plus c’est par ici

    Un petit tour vidéo des nouvelles fonctionnalités :

    Clique ici pour afficher le contenu de Vimeo.
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    Démonstration de l’interface blockly dans PvMonit c’est par ici.

    Pour souscrire au service Cloud c’est par ici.

    Programmer les ordres (surplus électrique)

    La doc écrite est ici : https://framagit.org/kepon/PvMonit/-/blob/master/domo/relay.script.d/README.md et la doc vidéo c’est juste en dessous :

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    Installation / mise à jour

    Pour l’installation de PvMonit le tuto se trouve dans le INSTALL.md du projet : https://framagit.org/kepon/PvMonit/-/blob/master/INSTALL.md

    Pour les mises à jours, reportez vous au UPGRADE.md : https://framagit.org/kepon/PvMonit/-/blob/master/UPGRADE.md

    Si vous n’avez pas les compétences (ou pour soutenir le projet) je propose le service d’installation sur mesure « clef en main » ou le téléchargement d’une image pour la carte SD prêt à l’emploi.

    Vous pouvez soutenir le projet par ici.

    Stage/atelier : Comprendre et concevoir votre installation solaire électrique autonome

    Pour le moment aucune formation « comprendre et concevoir son installation solaire autonome » n’est planifier en présentiel à ce jour. Mais si vous souhaitez être informé des dates futurs laissez votre e-mail :

    Parce qu’à mon sens, la sobriété est complexe dans ce monde d’abondance apparente. Je vous propose un petit atelier de formation d’une journée afin de vous initier à l’autonomie électrique photovoltaïque. Vous repartirez avec les clés pour comprendre et concevoir votre installation solaire autonome. Cet atelier est organisé chez moi, à la paillourte avec mon installation solaire comme support pédagogique.

    Le savoir partagé :

    • Compréhension des éléments de l’installation solaire autonome : production, stockage, gestion et transformation de l’énergie, sécurité ;
    • L’estimation de ces besoins électriques journaliers ;
    • Dimensionnement de leur système électrique autonome (combien de panneaux, puissance du régulateur etc…) en fonction de ces besoins ;
    • La capacité d’installer son propre système solaire autonome (choix matériel, câblage…) ;
    • La capacité de maintenir son installation en état de fonctionnement en ayant intégré les contraires techniques des différents éléments (ex : température idéal pour les batteries, courant de charge maximum…) ;
    • Des clefs pour gérer le surplus énergétique ;
    • Le coût, la rentabilité ;
    • Une vidéo « replay » de la formation sera mis à disposition ;

    Ce qui ne sera pas abordé durant ce stage :

    • Les panneaux solaires raccordés au réseau (auto-consommation / revente partielle ou totale)

    Public : le citoyen X, Y, le toi, le nous ! (Aucun niveau de connaissances préalables n’est requis). La jauge est de 10 personnes.

    : A Rouans (44640), prêt de Nantes

    • En transport en commun : Vous pouvez venir jusqu’en Train sur Nantes, il y a un Car (ligne 301 aleop) qui part de la gare SNCF pour venir jusqu’à Rouans.

    Quand : 2 dates prochainement :

    • 13-14 juin 2020 de 9h30 à ~17h30 (réserver)
    • 29-30 août 2020 de 9h30 à ~17h00 (réserver)

    Prix : libre et conscient (à lire pour être en plein accord) – un acompte de 10€ pour valider la réservation est demandé.

    Hébergement possible :

    • Vous pouvez planter une tente dans le jardin, garer votre votre camion / camping-car gratuitement dans le terrain. Soyez autonome.
    • Louer une chambre d’hôte, 2 adresses accessible à pied :

    Infos supplémentaires :

    • Pour les repas je propose :
      • Samedi midi : auberge espagnol (chacun apporte un plat, on pose tout sur la table et on partage)
      • Samedi soir : pour ceux qui souhait rester manger apporter de quoi cuisiner et on cuisine ensemble
      • Dimanche matin : offert (pain/café/thé/tisane)
      • Dimanche midi : repas offert: « grâlées de mogette »
    • Apportez calculatrice, papier, crayon
    • Si vous voulez vous rapprocher le plus possible de la vérité, venez avec la liste de vos appareils électriques ainsi que la puissance (en Watt) de chacun. Un petit logiciel pour vous y aider : david.mercereau.info/AtelierPv/

    Contactez moi pour tout détails

    PvMonit v2.0 + Domotique : Gestion surplus électrique solaire en autonomie

    Je ne maintient actuellement plus PvMonit. Je tâche de faire prochainement un article pour vous donner quelques alternative.

    Ou comment utiliser le surplus d’une installation solaire autonome

    Dans le cas d’une installation solaire autonome (non raccordée au réseau EDF), une fois que les batteries sont rechargées (ce qui se produit aux alentours de 11h-12h pour moi 80% du temps), il y a de l’énergie potentielle de perdue. Plus précisément, si je n’utilise pas cette énergie au moment où il y a du soleil (de la production), cette énergie n’est pas utilisée. On peut augmenter le stockage mais c’est infini, coûteux en argent et en ressource environnementale. Voilà un graphique pour illustrer ce propos :

    Courbe production solaire estivale en situation d’autonomie électrique avec des panneaux photovoltaïques

    Du coup, il m’a semblé pertinent de réfléchir à un moyen d’automatiser certaines tâches qui me permettent d’utiliser ce surplus d’électricité quand il est là. Actuellement, je le fais de façon tout à fait manuelle : quand les batteries sont pleines et qu’il y a du soleil, je lance une machine à laver, je lance la pompe de relevage de la phyto, je recharge mes batteries d’outils portatifs…. Cette automatisation va aussi me permettre d’aller plus loin & d’envisager d’installer un petit chauffe-eau électrique de camion (~10L) ou autres…

    Grâce à PvMonit, j’avais déjà une remontée d’informations sur l’état de l’installation solaire, des batteries, de la production qui m’arrivait sur un Raspberry PI. Il ne me restait plus qu’à « piloter des prises électriques » en fonction de l’état de l’installation solaire et des conditions que je donne au programme.

    Soutenir / Commander

    Si vous voulez soutenir le projet ou que vous n’avez pas suffisamment de compétences pour faire tout ça, je peux tout vous préparer à la maison, il n’y aura plus qu’à brancher… C’est à prix libre et c’est sur mesure selon vos compétences/besoins, on en parle ? : https://david.mercereau.info/pvmonit/#shop

    Le projet, en vidéo

    Clique ici pour afficher le contenu de Vimeo.
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    Le projet, en image

    Voilà de quoi est composé le tout :

    • Le raspberry pi (zéro ça suffit) sur lequel est installé PvMonit (expliqué ici) : compter entre 110 et 200€ de matériel
    • Carte module 8 relais 8,99€
    • TM1638 Afficheur 8 chiffres 7 segments, 8 LEDs, 8 boutons (option) 5,49€

    Si vous n’aimez pas les vidéos je vous mets des z’images :

    Installation

    Pour l’installation, vous pouvez vous reporter au dépôt du code source PvMonit, dossier « domo » : https://framagit.org/kepon/PvMonit/blob/master/domo/

    Si vous avez des questions / bugs, c’est par ici : https://framagit.org/kepon/PvMonit/issues

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