Notre paillourte a fait l’objet d’un article dans un hors série de la revue la maison écologique. Et comme la presse Française est pas en grande forme je me permets de vous le conseiller ;-). D’autant que Gwendal (l’auteur de l’article) est doué, c’est bien écrit et ça reflète fidèlement ce qu’on s’est dit.
Retrouvez cet article dans le Hors-série n°13 : A-t-on vraiment besoin de logements si grands ?
Je vous laisse découvrir l’article et vous fait profiter des superbes photos de la paillourte (prise en février 2020, par Gwendal pour l’article de la maison écologique) :
J’ai dans le projet de monter un kit électrique pour pédalier sur mon vélo (transformer un vélo classique en vélo électrique). Dans le but de réduire mon impact sur l’environnement (et aussi parce que j’aime bien les défis techniques) et après avoir vu la vidéo de Barnabé et son vélo électrique, je me suis dit que moi aussi j’essayerais bien de me fabriquer ma propre batterie pour mon vélo. L’économie de l’achat d’une batterie pour vélo est aussi un argument de poids (environ 3/4 du prix d’un kit).
Faire une batterie a base de cellules lithium issues de vieilles batteries d’ordinateurs
C’est donner une seconde vie à un déchet actuellement non recyclé (le litium)
Inconvénient :
C’est un projet sur le long court :
La récup’, de mon côté ça a été plutôt vite : le dépanneur informatique du village m’a donné un plein carton de vieilles batteries
La désossage : c’est pas le plus long…
Le test – je vais le détailler juste après, c’est plutôt fastidieux.
Sur un vélo les batteries sont vraiment sollicitées (fort courant de décharge), donc quand on part avec des batteries qui ont déjà eu une vie, même si les tests qu’on a effectués sont bons, elles vont vivre moins longtemps (l’avantage étant qu’on sera en capacité de la réparer…). J’ai lu qu’il faut envisager de renouveler 20%/an, ça veut dire que le travail de récup’ / tri / test est quasi perpétuel :-/
Pour minimiser cet effet, j’ai choisi de faire une batterie en 48V (en général pour les vélo c’est plutôt 36V), ce qui permet, à stockage égal, de diminuer le courant de décharge et donc de moins solliciter les batteries.
Récup’ démontage
Pour moi la récup’ a été vite faite – l’informaticien de mon village avait tout une caisse de batteries – mais ça peut être fastidieux.
A noter que maintenant, certains dépanneurs ont compris que ça valait de l’argent les cellules lithium, et n’hésitent pas à faire payer pour qu’on revalorise leur déchet…
Protocole de test
Après démontage des batteries, il y a un premier test visuel pour éliminer celles qui ne semblent pas bonnes, comme par exemple celle-ci :
Ensuite je teste la tension de chacune au multimètre et j’élimine toutes les batteries où la tension est <2V (même si certains disent que même à 1V elles peuvent être bonnes, je pense que les chances sont moindres…).
Bonne à 2,3VPas bonne à 0,7V
Ensuite je mets dans le testeur, (un OPUS BT C3100 pour ma part, il marche bien !) et je lance un « quick test » le testeur va tester la résistance interne (RI) de la cellule. Je garde uniquement les cellules ou le RI < 300 ohms (plus la résistance est faible mieux c’est !) pour comprendre le RI je vous conseille cette lecture.
De nouveau sur le chargeur je lance un « charge test » à 1000mA de courant. Ça va lui faire faire un cycle : charge – décharge – charge et ça va compter les « mA » qui lui reste dans le ventre (ça donne la capacité de la batterie). A cette étape, j’ai gardé uniquement les cellules >2000mA. Il faut compter 9h pour le test complet. C’est le test le plus long… En plus de mon côté je fais ça « quand il y a du soleil » avec mon installation solaire autonome donc l’hiver c’est pas tous les jours…. J’ai testé 165 cellules, avec un OPUS à 4 slot, faut compter 52 jours (à raison d’1 test/j).
Suite à la charge, j’élimine toutes les batteries qui ne montent pas au dessus des 4V une fois chargées.
2 mois après les cycles de tests, si la batterie s’est « autodéchargée » à plus de 0.07V, je l’élimine aussi.
Donc pour résumer :
Tension de départ (en l’état) >2V
Un RI < 300
Capacité encore > 2000mA
Un voltage en fin de charge >4V
Une autodécharge <0,07V
Pour les curieux, je vous mets une image du tableau de synthèse :
J’avais récupéré une grosse trentaine de batteries de PC, chacune contient entre 4 et 8 (fréquemment 6) cellules.
Pour un total de ~210 cellules 18650, au final j’en ai utilisé 78 (et encore en cherchant bien).
Un taux de réutilisation de 36%
Assemblage
Il faut un équilibre dans les cellules, chaque parallèle doit avoir la même capacité (Ah testé plus haut). Pour cela vous pouvez utiliser un site qui fait ça pour vous : https://www.repackr.com. Un extrait de ce que ça m’a donné :
Ici chaque colonne représente une parallèle. la première colonne = 13680mA, la seconde 13682mA… bref le logiciel mixe les cellules pour obtenir une capacité uniforme sur chaque parallèle.
Pour l’assemblage « physique » Il y a 2 grands choix :
Assembler soudé avec bus bar + fil fusible, c’est une solution très économique mais pour changer quelques cellules défectueuses, ça devient très pénible je trouve ;
Assembler par « serrage ». Il y a différents types : vruzend, 18650.lt… C’est plus cher, mais ça me semble plus simple à démonter en cas de pépin isolé…
J’ai choisi un assemblage par serrage pour faciliter le démontage (dans l’optique ou il faut changé 20% des cellules / ans ça me semble plus pratique…).
Le schéma global 13 séries, 6 parallèles :
Le BMS
Le BMS (Battery Management System) est un système électronique permettant le contrôle et la charge des différents éléments d’une batterie d’accumulateurs
Il surveille l’état de différents éléments de la batterie, tels que : tension température, état de charge, état de santés…
C’est donc un élément indispensable pour gérer les batteries 18650. Il se choisi en fonction du nombre de cellules que vous avez à connecter en série (ici c’est donc un 13S).
Pour faciliter le branchement, j’ai installé un connecteur étanche XT90 (que vous voyez en jaune).
Petite sacoche
Ma couturière préféreé ma confectionné une sacoche étanche. Pour éviter le poinçonnage sur la sacoche j’ai ajouté une chute de membrane EPDM (de reste de ma toiture) mais elle n’est pas visible sur ces photos.
Rendu sur le vélo
Voilà ce que ça donne sur le vélo. Je n’explique pas ici comment j’ai installé mon kit moteur Bafang car c’est déjà bien documenté sur internet.
Le moteur Bafang
J’ai mis la batterie sous le cadre avant ce qui permet de mieux équilibrer le poids du vélo (c’est un vélo hollandais, la roue arrière porte déjà beaucoup a cause de la posture du cycliste) et ça permet aussi de conserver un porte bagage utilisable.
Pour l’assemblage : Vruzend V2 18650 Battery Kit : 35 x 3 = 105€
Total : ~130€, une batterie similaire (13A 48V) coûte entre 250€ et 400€
Et comme dit plus haut c’est énormément de temps… donc ce n’est économiquement pas hyper viable mais écologiquement ça se tient, c’est donner une seconde vie à des batteries qui seraient parties à la poubelle (en France il n’y a actuellement aucun circuit de recyclage pour les cellules lithium, ça coûte moins cher d’exploiter les gens loin…).
Retour d’expérience
Cela fait maintenant plusieurs mois que j’utilise mon vélo (maintenant) électrique avec mon moteur Bafang et franchement, ça change la vie. Moi qui n’ai pas de voiture, ça permet d’étendre son périmètre de circulation de façon non négligeable. De plus le vélo est encore utilisable « sans l’électricité » en retirant la batterie car le moteur est placé à un endroit qui ne déséquilibre pas le vélo.
Notez que j’ai acheté mon kit avec une batterie. J’ai donc 2 batteries, une « neuve » et une « de récup » (dont cette page rend compte). Pour le moment, je ne constate pas de grande différence en terme de tenue de charge (complexe à comparer). En tout cas, la batterie « de récup » me satisfait. Je fais entre 50 et 80km avec un charge de batterie (ça dépend comment j’appuie sur les pédales/le chargement… Mais pourquoi diable as-t-il acheté une batterie « neuve » ? Et bien :
Parce que je suis en situation d’autonomie électrique et l’hiver il y aura certainement des moments ou je ne pourrai pas recharger, ça me fait du stockage en plus donc.
Parce que c’est BEAUCOUP de temps de faire sa batterie de vélo, et que je commençais à douter d’y arriver et je ne sais pas si je vais avoir le jus pour changer 20% des cellules / ans…
Avertissement : Ayé à l’esprit que la donné de pourcentage de charge du BMV sont a prendre avec un certain recule (source1, source2), d’autant plus si les paramétrages par défaut est laissé sur celui-ci. Cette notice est là pour vous aider à affiner vos réglages afin de s’approcher tant que faire ce peu de la vérité.
Cette notice a été rédigé de façon collaborative, une discussion est en cours sur cette notice, si vous voulez participer c’est par ici.
Mise à jour, Guillaume, de la Watterie à fait une vidéo sur le sujet :
Paramètres
Les paramètres modifiables sont les suivants (voir la notice pour aller au menu de SETUP)
01 Battery capacity (Capacité de batterie)
Capacité de la batterie en ampères heures
Capacité en C20 (voir la doc de votre batterie)
Exemple
1 batterie de 220Ah/12V seule : 220
2 batteries 220Ah/12V en série : 220
2 batteries 220Ah/12V en parallèle : 440
4 batteries 220Ah/12V en série : 220
4 batteries 220Ah/12V 2 série de 2 parallèle : saisissez 440
02. Charged Voltage (Tension chargée)
La tension de la batterie doit être supérieure à cette valeur pour que celle-ci soit considérée comme pleine.Le paramètre de tension chargée doit toujours être légèrement en dessous de la tension de l’état de charge du chargeur (en général 0,2V ou 0,3V en dessous de la tension float du chargeur).
Préalablement il faut s’assurer que la tension « float » de votre régulateur est adéquate par rapport à celle de vos batteries. Si je prends pour exemple une batterie AGM Victron, la documentation annonce une tension float de 13,5 -13,8V. Mon régulateur doit avoir la même tension de float.
Sur le BMV il faut indiquer tension « float » du régulateur à laquelle on soustrait 0,2-0,3V. La tension de float est celle du régulateur. Si votre régulateur a une tension de float paramétré à 13,8, il faut indiquer 13,6 dans le BMV.
Si vous avez 2 batteries 12V en série multiplier la tension chargé par 2 (exemple une tension de float 13,8 est à 27,6 pour 2 batterie 12V en série)
03. Tail current (Courant de queue)
Une fois que le courant de charge a chuté en dessous du courant de queue spécifié (exprimé en pourcentage de la capacité de la batterie), la batterie sera considérée comme étant entièrement chargée.Remarque:Certains chargeurs de batterie cessent de charger si le courant descend en dessous d’un seuil spécifique. Le courant de queue doit être paramétré avec une valeur supérieure à ce seuil.
Par défaut c’est à 4% il faut modifier cette valeur à :
2% pour l’usage en solaire avec batterie plomb
Laisser 4% pour le litium
04 Charged detection time (Durée de pleine charge)
Il s’agit de la durée durant laquelle les paramètres définis (Tension chargée et Courant de queue) doivent être atteints pour considérer que la batterie est entièrement chargée.
Par défaut c’est à 3min. Dans un premier temps c’est pas mal, vous pouvez augmenter jusqu’à 10 min.
05 Peukert exponent (Indice Peukert)
Si l’indice n’est pas connu, il est recommandé de maintenir cette valeur à 1.25 (par défaut) pour les batteries plomb-acide et de la modifier à 1.05 pour les batteries au lithium-ion. Une valeur de 1.00 désactive la compensation Peukert.
En général :
1,25 pour le plomb-acide
1,05 pour le litium
Le mieux est de calculer le coefficient de Peukert qui correspond à votre batterie à partir des données constructeur. Il vous faut la donnée de capacité en C20 et en C1. Ensuite vous pouvez indiquez ces informations dans une calculette d’exposant Peukert comme celle-ci : https://fr.planetcalc.com/2268/
C1 (décharge en 1h) elle est donnée pour 65% donc 143Ah (220*0,65)
Le résultat de la calculette de coefficient Peukert est donc de 1.17 pour cette batterie (voir le calcul)
06 Charge Efficiency Factor (Facteur d’efficacité de charge)
Le Facteur d’Efficacité de Charge compense les pertes en ampères-heures qui se produisent pendant la charge.100% veut dire aucune perte.
Par défaut 95%
85% pour le plomb (source1, source2) pour un dimensionnement correct avec une décharge de 10, 20% quotidienne. Un ajustement a faire selon utilisation (source1, source2)
95% pour le litium
07 + Autres
Peuvent être laissé par défaut ou aux choix de l’utilisateur RTFM.
Conseil
Synchroniser
Synchronisé 1 fois par semaine (dans l’idéal pour une bonne fiabilité, 1 fois par mois au maximum) votre BMV, attendez une belle journée ensoleillée, que le régulateur soit en float depuis quelque temps et appuyé 3 secondes sur + et –
Le BMV peut également être synchronisé en mode d’exploitation normal en appuyant en même temps sur les boutons + et – pendant 3 secondes.
Recharger les batteries quotidiennement à 100% diminue le risque d’erreur dans le calcul du SOC (%)
Ajuster
Une surveillances des données est une bonne chose, en ça il est pertinent d’avoir du monitoring sur son installation (des courbes d’histoire) pour déceler les incohérences, problèmes de paramétrages…
Par exemple si vous constatez des « bons » de ~95% à 100% durant la charge par exemple c’est que vous pouvez augmenter le paramètre d’efficacité de charge (06).
Autre exemple : si votre courbe de charge de ralentie pas (fait un petit plat) en fin de charge c’est peut être que la tension chargé (02) est trop faible ou que votre coefficient de Peukert n’est pas le bon.
Avec tous mes chantiers du moment, j’avais pas mal de chutes à traîner sur le terrain et j’avais envie de faire une petite cabane d’enfant pour ma fille… J’ai principalement utilisé les chutes de bois d’ossature (douglas 45×85) et de l’OSB de contreventement 8mm de ma cabane de jardin mini MOB, et puis de la tuile plate du clocheton. On m’a donné un toboggan en plastique, ce qui m’a décidé à me lancer… J’avais aussi pas mal de restes de visserie (issue du chantier paillourte & cabane). Donc en gros pour ce petit projet, j’ai dû racheter quelques liteaux pour la toiture, les charnières des portes/fenêtres, les supports des poteaux et quelques planches de bardages.
Je ne vais pas trop détailler techniquement ici parce que j’ai ré-utilisé des techniques que j’avais déjà utilisées et documentées.
J’ai fait une dalle bois comme pour la mini MOB, avec les mêmes supports réglables (qui permettent aussi une rupture capillaire). A ceci près que là c’est « sur pilotis ». Les plots en béton sont en fait des parpaings (2 supperposés) qu’il me restait de mes « fondations de yourte« , dans lesquels j’ai coulé un peu de béton avec des petits morceaux de ferraille qui traînaient pour le passage de l’un à l’autre (éviter cisaillement).
La dalle bois assemblée au sol
Suspendue pour bien poser les plots au bon endroit…
Le trou dans le plot pour pouvoir régler si ça bouge
Les plots sont des parpaings remplis de béton
Et voilà, y a plus qu’à faire descendre les supports des poteaux et les ancrer
J’ai ensuite construit les murs au sols. Des chutes de 45×95 et de l’OSB pour contreventer le tout. J’ai quand même simplifié par rapport à une MOB : il n’y a pas de lisse basse, pas de lisse haute… c’est une cabane pour enfant, je vais pas m’amuser à suivre les DTU… Si jamais vous voulez plus d’info sur les écarts de vis, entraxes d’ossature, etc., j’en dis plus sur l’article de la mini MOB. En gros, là, j’ai fait « avec le bois que j’avais » / les tailles de vis qui me restait…
Petit côté pignon (~80cm)
Encore le pignon avec l’emplacement de la faîtière
Le pare pluie
Un peu de bricolage pour le lattage sur le pignon (pas du tout DTU)
Le montage des murs s’est fait facilement : c’était pas trop lourd à porter à bras d’homme vue la taille. J’ai mis une faîtière d’une section 145×45 de reste de la structure de mon lit.
Réglage après pose des 2 premiers murs
La faîtière
Voilà ce que ça dit…
Pour la toiture j’ai contreventé en OSB 8mm et j’ai fait comme pour le clocheton de la paillourte : même pente de toit, même technique de pose de tuile… sauf qu’il y avait beaucoup moins de découpes :-). En faîtière pour les tuiles, j’ai récupéré 10 tuiles canals qui s’ennuyaient dans le jardin de mon voisin… ça fera le temps que ça fera et s’il y a des infiltrations c’est pas la mort, il y a le pare-pluie et pas d’isolant… et c’est une cabane d’enfant…
L’OSB de contreventement
Des petites reprises de charges intermédiaires
Pare pluie et liteaux
contre-liteaux
test tuiles
Petit escalier
Les rives et le début du bardage
Il a pas fait super beau :-p
Pour les rives, je suis pas très fier du résultat mais bon je n’avais pas la motivation d’acheter des tuiles plates de rives donc j’ai fait comme j’ai pu (bourré de mortier + tuiles vissées au bois…)
Il ne reste plus qu’à barder (même technique que pour la mini mob).
Vue d’ensemble du résultat final :
Sous la jupe…
La petite fenêtre (chute de plexi)
Les rives pas jojo…
L’aménagement intérieur en cours
Mais déjà bien occupé…
La porte en OSB tiendra pas bien longtemps mais bon j’avais plus que ça sous le coude alors ça tiendra le temps qu’il faut…
Retour sur la journée de formation “comprendre et concevoir une installation solaire électrique autonome” (c’est à dire non-raccordée au réseau), qui a été organisée par l’Atelier du Soleil et du Vent et qui a été animée par moi même.
Une magnifique salle de formation nous a été dégotée au Chateau de la
Grange à Celle Lévescault. Ils sont 12 a avoir répondu à l’appel, 12
personnes qui viennent de partout en France.
En amont de la formation, j’ai demandé à chaque participant de
réviser le programme de 4ème en physique sur les bases de l’électricité,
en lisant cet article ou en regardant un c’est pas sorcier sur le
sujet. Il leur a aussi été demandé de lister les appareils électriques
qu’ils souhaitent brancher sur leur installation solaire, ainsi que leur
temps d’usage journalier. Pour ça, ils ont ce tableau à disposition.
C’est une journée très théorique qui attend les participants. En
effet, j’estime que le plus complexe à acquérir dans le domaine de
l’électricité solaire autonome, c’est la théorie sur le
fonctionnement/les contraintes des appareils qui constituent une
installation (ce qui permet un choix éclairé sur lesdits équipements
appropriés). Savoir comment ça marche permet d’être plus à même de se
dépanner en cas de problème (plutôt cohérent dans une démarche
d’autonomie…). Une fois que ce savoir est acquis, il ne me semble pas
inaccessible de brancher le fils rouge sur le rouge, le fils noir sur le
noir…
La journée débute par un petit café/thé, le temps que tout le monde
arrive. S’en suit une petite présentation, le déroulé de la journée et
un rappel sur mon fonctionnement avec le prix libre. Puis la parole est
aux participants, un petit tour de présentation de chacun, quelles sont
leurs attentes, pourquoi ils sont là… Avant de s’asseoir pour le reste
de la matinée, je propose de sortir pour faire un petit jeu, histoire de
se dégourdir les jambes. On se demande “pourquoi on est là ? », pourquoi
est-ce qu’individuellement on souhaite aller vers l’autonomie solaire
électrique ? Je place dans l’espace différents mots comme “écologie”,
“technique”, “économique”… et j’invite chaque participant à se placer
dans l’espace autour des mots qui définissent les raisons de sa
présence. Cela me permet de cerner le groupe et permet au groupe
d’apprendre à se connaître…
Le démarrage se fait en douceur avec un petit rappel des bases
électriques. Après ce petit rappel du programme de 4ème-3ème, on
parcourt les principaux composants qui constituent une installation
photovoltaïque autonome. Déjà les questions fusent, des participants
impatients d’étancher leur soif d’apprendre. A ce stade, ma réponse est
le plus souvent “C’est prévu qu’on le détaille un peu plus tard”.
Ensuite, nous allons parler des besoins. Pour ça nous partons sur une
étude de cas : celui de la famille Benmahmoud. Derrière cette famille
Benmahmoud, c’est en fait l’étude que j’ai réalisé pour mon foyer. Cela
permet par la suite de donner un retour d’expérience après ~3ans sur le
dimensionnement réalisé à l’époque. Nous allons passer une bonne partie
de la matinée à discuter des “besoins en énergie” de notre famille
Benmahmoud (et à travers elle, des besoins de chacun d’entre nous).
C’est une partie primordiale / essentielle, car elle conditionne tout le
reste de l’installation solaire. Cela permet de comprendre qui consomme
beaucoup / pas beaucoup / trop longtemps… Cette partie permet de
questionner le besoin de confort de chacun, quel sont les compromis que
je suis prêt à faire et quelle limite je me donne entre mon besoin de
liberté et mon besoin de confort.
Une fois les besoins déterminés, nous allons déterminer en fonction
de ceux-ci combien de panneaux solaires, quel type, branchés comment ?
combien de batteries, quel régulateur ? Bref, qu’est-ce qui est
nécessaire pour satisfaire ce besoin en énergie ? J’en profite pour
approfondir un peu plus les contraintes techniques de chaque équipement
abordé.
Je n’ai pas le temps de dérouler toute cette partie que c’est l’heure
pour nous de faire la grosse pause du midi. La proposition, c’est un
repas partagé, chacun apporte un petit quelque chose et on partage.
Qu’est-ce que je mange bien dans ce genre de repas : beaucoup de petits
plats maison, c’est l’opulence. La petite boisson chaude de fin de repas
n’est qu’en partie avalée qu’on se remet déjà au travail pour finir de
déterminer chaque élément constituant l’installation solaire de notre
famille type. Je m’appuie sur un catalogue de matériel type fictif, avec
caractéristiques techniques, pour que chacun soit aussi en mesure
d’acheter son matériel seul.
Une fois que l’installation des Benmahmoud est faite, je propose
qu’on se mette par groupes pour bosser sur des cas concrets, les cas de
chacun. Par groupe, nous allons faire la liste des équipements qu’il va
falloir pour satisfaire le besoin électrique (panneaux, batteries,
régulateur, convertisseur). Ça permet à toute personne ayant un projet
concret, de repartir avec la liste de ce qu’il faut qu’il se procure
pour son installation.
S’en suit une mise en commun. J’ai encore quelques points à aborder (sécurité / câblage / monitoring…), et c’est la fin.
Avant de partir je prends quelques minutes avec chaque participant
pour avoir un retour à chaud sur la formation. C’est aussi le moment
pour moi de recevoir la reconnaissance (prix libre) de chacun.
Quelques jours après la formation, les participants reçoivent le
diaporama, les documents fournis pendant la formation au format
numérique ainsi qu’une vidéo replay de la journée.
Merci à Guillaume de l’Atelier du Soleil et du Vent pour sa présence en amont et en aval de la formation.
Un utilisateur de PvMonit (logiciel libre de monitoring photovoltaïque autonome et de gestion du surplus solaire) ayant pour alias Akoirium, à contribué à PvMonit en proposant des boîtier imprimable en 3D. Voilà ce que ça donne avant et après :
Les façades « brute »
La façade avec boîtier imprimé en 3D
Pour le TM1638 (circuit de gauche)
Le circuit TM1638 est utilisé pour la gestion de la domotique (optimisation surplus solaire), il existait déjà des modèles de boîtier, Akoirium s’en ai donc inspiré :
https://www.thingiverse.com/thing:3578683
Un autre modèle : https://www.thingiverse.com/thing:2794902
Pour l’adafruit 16×2, utilisé pour lire les informations de l’installation solaire, Là Akoirium c’est aussi inspiré de projet existant sur thingiverse. C’est pas parfait (il faut gratouillé un peu quand certaine soudures sont trop épaisses), mais c’est franchement pas mal. De mon côté il m’avait envoyé les boutons mais je les ai perdu donc j’ai coupé des visses de 2×20 pour faire les boutons n’ayant pas d’imprimante 3D, ça fait le taf 🙂
Pour le moment aucune formation « comprendre et concevoir son installation solaire autonome » n’est planifier en présentiel à ce jour. Mais si vous souhaitez être informé des dates futurs laissez votre e-mail :
Parce qu’à mon sens, la sobriété est complexe dans ce monde d’abondance apparente. Je vous propose un petit atelier de formation d’une journée afin de vous initier à l’autonomie électrique photovoltaïque. Vous repartirez avec les clés pour comprendre et concevoir votre installation solaire autonome. Cet atelier est organisé au bistro Le Mélar dit (un bistro mais pas que…) à Locmélar (29)
Savoir partagé :
Compréhension des éléments de l’installation solaire autonome : production, stockage, gestion et transformation de l’énergie, sécurité ;
L’estimation de ces besoins électriques journaliers ;
Dimensionnement de leur système électrique autonome (combien de panneaux, puissance du régulateur etc…) en fonction de ces besoins ;
La capacité d’installer son propre système solaire autonome (choix matériel, câblage…) ;
La capacité de maintenir son installation en état de fonctionnement en ayant intégré les contraires techniques des différents éléments (ex : température idéal pour les batteries, courant de charge maximum…) ;
Le coût, la rentabilité ;
Une vidéo « replay » de la formation sera mis à disposition ;
Ce qui ne sera pas abordé durant ce stage :
Les panneaux solaires raccordés au réseau (auto-consommation / revente partielle ou totale)
Public : le citoyen X, Y, le toi, le nous ! (Aucun niveau de connaissances préalables n’est requis). La jauge est de 12 personnes max.
Le midi c’est repas partagé, apportez ce que vous avez envie de nous faire goûter, on met tout sur la table et on partage !
Apportez calculatrice, papier, crayon
Si vous voulez vous rapprocher le plus possible de la vérité, venez
avec la liste de vos appareils électriques ainsi que la puissance (en
Watt) de chacun. Un petit logiciel pour vous y aider : david.mercereau.info/AtelierPv/
Réservation :
Vous pouvez déposer votre acompte au bistro Le Mélar dit et remplir le formulaire ci-dessous :
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