Choisir son poêle de masse : Un calculateur en ligne pour vous aider

Installer un poêle de masse chez soi, c’est faire le choix d’un chauffage au bois performant et écologique, mais encore faut-il bien le dimensionner. De quelle quantité de chaleur votre maison a-t-elle vraiment besoin en plein hiver ? Quel modèle de poêle de masse conviendrait le mieux à vos besoins ? Ce sont des questions que je me suis posées il y a quelques années, sans trouver d’informations facilement accessibles…

C’est aussi une question récurrente chez les autoconstructeurs : par exemple autour du MiniMasse (auquel je continue de contribuer chez Agir Low-Tech), un petit poêle de masse, pour petit habitat. Beaucoup se disent « chouette c’est petit et pas cher » – oui, mais est-ce adapté à votre espace à chauffer ? Pour répondre à ces interrogations, j’ai développé choisir son poêle de masse, un logiciel libre en ligne qui estime les besoins de chauffage de votre habitat et suggère en conséquence le bon poêle de masse (de conception open source) qui y correspond le mieux.

Plusieurs méthodes de calculs

La première étape pour choisir un poêle de masse est d’évaluer le besoin de chauffage de votre maison, c’est-à-dire la quantité de chaleur qu’il faut fournir pour maintenir une température confortable lors des périodes les plus froides. Selon vos connaissances en thermique du bâtiment et les informations dont vous disposez, le logiciel propose trois méthodes de calcul, du plus simple au plus précis :

  • Mode Basic (méthode G)Pour une estimation rapide. Cette méthode simplifiée utilise un coefficient global G caractérisant les pertes thermiques de votre logement. Vous pouvez choisir une valeur de G correspondant au niveau d’isolation de votre maison (par exemple G≈0,3 pour une maison très bien isolée, jusqu’à G≈1,8 pour un bâtiment ancien non isolé). C’est simple et empirique : on multiplie essentiellement ce coefficient par le volume et par l’écart de température, ce qui donne une idée grossière de la puissance de chauffage requise. Ce mode convient si vous n’êtes pas expert en thermique et voulez un ordre de grandeur rapidement. Toutefois, le résultat reste indicatif : il faudra peut-être affiner si votre projet se précise ou si votre maison a des particularités.
  • Mode Éclairé (méthode Ubat global)Pour un calcul intermédiaire. Ici on raisonne avec le Ubat global, c’est-à-dire le coefficient moyen de déperdition thermique de l’enveloppe du bâtiment. Si votre maison est relativement homogène en terme d’isolation (par exemple une construction récente où toutes les parois ont des performances comparables), cette méthode est un peu plus technique et affine le calcul. Ce mode donne une estimation plus précise que la méthode G tout en restant assez simple si l’isolation est uniforme.
  • Mode Expert (méthode Ubat par paroi)Pour un calcul au plus près de la réalité. Ce mode s’adresse à ceux qui ont de bonnes connaissances du bâtiment ou qui font face à un bâti complexe (ancienne maison rénovée, extension hétérogène, etc.). On détaille chaque paroi de la maison (murs, toit, plancher, fenêtres…), avec leurs dimensions et matériaux, afin de calculer un Ubat précis pour l’ensemble. C’est plus fastidieux (quoique pas insurmontable), mais indispensable si l’isolation n’est pas uniforme ou si vous disposez déjà d’une étude thermique détaillée de votre habitation. Par exemple, en rénovation, on a souvent des parois différentes les unes des autres : la méthode « expert » permet de prendre en compte chaque spécificité pour éviter les erreurs de calcul qu’entraînerait un simple coefficient global. C’est le mode à privilégier si vous voulez un dimensionnement aux petits oignons de votre poêle de masse, notamment dans les projets complexes où la méthode G peut montrer ses limites.

En pratique, l’application vous permet de sélectionner votre « niveau de connaissance » (Débutant, Éclairé ou Expert) dès le début, ce qui ajuste les paramètres disponibles. En mode débutant, l’interface reste épurée avec peu de données à saisir (superficie, volume, isolation estimée…). Plus on monte en expertise, plus on a accès à des réglages pointus (coefficient U personnalisable, ajout des différentes parois, matériaux sur mesure, ponts thermiques, etc.). Chaque utilisateur peut ainsi choisir la méthode adaptée à son cas.

Des données météo en temps réel pour plus de précision

Quel que soit le mode de calcul, le logiciel intègre les données météorologiques de votre localisation pour affiner le résultat. Autrefois, on utilisait une carte de France découpée en zones climatiques (température moyenne de base par département) ; désormais, le logiciel va chercher directement la température de base correspondant à votre commune grâce à une API météo qui reprend les données du projet Européen Copernicus. Concrètement, il vous suffit d’indiquer votre localisation (vous pouvez sélectionner votre ville sur une carte intégrée) et l’outil récupère automatiquement la température de base qui servira de référence pour dimensionner le poêle.

En développant ce logiciel, je me suis vite rendu compte que la température de base était un paramètre crucial, et que la norme qui fait foi en la matière semblait approximative… J’ai donc lancé une enquête auprès de l’AFNOR, Météo France, le COSTIC et autres… (en partie visible ici) pour comprendre comment cette température était actuellement déterminée et quels écarts existaient avec la réalité du terrain. Cette enquête, a permis de révéler que les normes en vigueur, NF P52-612, auraient besoin d’être révisées pour mieux prendre en compte les évolutions climatiques récentes. Et que l’opacité de la méthode de calcul était, au mieux, regrettable. Pour aller plus loin sur ce sujet essentiel, j’ai rédigé un article détaillé sur le site de l’AFPMA : Réviser la température de base NF P52-612, une nécessité.

Pourquoi est-ce important ? Parce que la puissance requise dépend fortement de la température minimale à affronter. Par exemple, une maison en Bretagne n’aura pas le même besoin qu’une maison en Alsace. Grâce à l’API météo, le calculateur s’adapte à votre région en temps réel. Par ailleurs, le logiciel utilise aussi les degrés-jours unifiés (DJU) de votre localisation pour estimer la demande de chauffage sur une saison complète. En effet, au-delà de la puissance instantanée nécessaire par grand froid, on souhaite savoir combien d’énergie sera consommée sur tout l’hiver. Les DJU permettent de calculer cela, et par extension d’estimer la consommation de bois sur la saison de chauffe. Cette estimation de consommation bois a été ajoutée dans le logiciel pour donner une idée des quantités de bûches ou de granulés que vous utiliserez. C’est très utile pour le futur usager : vous pouvez anticiper le volume de bois à prévoir chaque année, et aussi comparer l’efficacité de différents scénarios d’isolation par exemple (voire l’impact d’une amélioration d’isolation sur la consommation annuelle).

Des suggestions de poêles de masse

Une fois les besoins de chauffage calculés, Choisir son poêle de masse passe à la seconde étape : vous suggérer un ou plusieurs modèles de poêles de masse adaptés. L’outil s’appuie pour cela sur une base de données de poêles de masse open source. Ces poêles libres (dont les plans sont partagés) ont des puissances et caractéristiques connues – par exemple le MiniMasse développé par l’association Agir Low-Tech, les modèles Oxa-libre de différentes puissances, l’Uzume, etc. En comparant la puissance de ces poêles disponibles aux déperditions de votre maison calculées précédemment, le logiciel identifie ceux qui correspondent le mieux à votre besoin de chauffage.

Un logiciel libre, gratuit et collaboratif

Choisir son poêle de masse est un logiciel 100 % libre et gratuit. Je l’ai développé dans un esprit d’ouverture : le code source du projet est publié sur Framagit (GitLab) et chacun est invité à y contribuer. Que vous soyez développeur, poêlier, designer ou simple utilisateur, vous pouvez participer à son amélioration. Par exemple, il est possible de proposer de nouvelles fonctionnalités, d’aider à la traduction (l’interface est déjà disponible en français et en anglais, d’autres langues peuvent suivre), d’améliorer le design de l’application, ou encore d’enrichir la base de matériaux pour les parois. En effet, le mode Expert permet de créer des matériaux personnalisés (avec leur conductivité, etc.) et de partager ces données pour qu’elles bénéficient à tous les utilisateurs. Le projet est collaboratif jusqu’au bout : vos contributions, retours et idées sont les bienvenus pour le rendre plus fiable et convivial.

Autre aspect de cette philosophie ouverte : plusieurs versions et déclinaisons du calculateur existent pour différents usages. L’outil de base – disponible sur choisir.poeledemasse.org – est pensé pour les autoconstructeurs ou particuliers qui veulent concevoir et dimensionner eux-mêmes leur poêle de masse (c’est cette version que je mets en avant dans cet article). Mais à partir de ce tronc commun, j’ai réalisé des adaptations spécifiques :

  • Minimasse – accessible via https://minimasse.choisir.poeledemasse.org – est une version simplifiée dédiée au modèle MiniMasse. Elle permet de tester en deux temps trois mouvements si un MiniMasse peut suffire pour chauffer votre habitation, ou s’il faut envisager un poêle plus grand. C’est très pratique pour ceux qui sont tentés par ce poêle de masse très compact et économique : on peut vérifier instantanément si « ça passe ou pas » avant de se lancer. Si le MiniMasse ne convient pas, l’outil élargit automatiquement la recherche aux autres poêles de masse open source disponibles afin de vous suggérer une alternative adaptée.
  • Uzume – A une déclinaison intégrée au site d’Uzume (un acteur bien connu dans le domaine des poêles de masse open source). Sur la page d’Uzume consacrée au dimensionnement, ce module permet aux lecteurs de calculer leur besoin de chauffage et de comprendre quel poêle il leur faut, sans quitter le site d’Uzume. Pour moi c’est une belle reconnaissance de voir ce calculateur utilisé de cette manière !
  • Étude et Dimensionner – (etude.poeledemasse.org et dimensionner.poeledemasse.org) sont deux instances du logiciel à destination des professionnels. L’idée est de fournir aux poêliers et bureaux d’étude un outil en ligne pour dimensionner les poêles de leurs clients et partager les résultats facilement. Par exemple, un artisan peut saisir toutes les données d’une maison en rénovation dans etude.poeledemasse.org, et envoyer le lien du résultat au client ou à un collègue. Chacun peut ainsi consulter l’étude thermique en ligne, avec les chiffres clés. C’est une façon moderne de remplacer les tableurs que les poêlier utilisait jusque-là, tout en profitant de la transparence et de l’évolutivité du logiciel. À noter que ces versions « pros » peuvent avoir un design ou des options légèrement adaptés (par exemple, afpma.choisir.poeledemasse.org est une variante orientant l’utilisateur vers un artisan poêlier de l’AFPMA prêt de chez lui.

En résumé, choisir son poêle de masse s’inscrit dans une démarche low-tech et open source : il vise à démocratiser le dimensionnement des poêles de masse, en rendant ces calculs techniques accessibles au plus grand nombre, gratuitement. Évidemment, les résultats fournis restent indicatifs et ne remplace en rien une (vraie) étude thermique : il est toujours recommandé de faire valider son projet par un professionnel qualifié (par exemple un artisan membre de l’AFPMA) pour s’assurer que tout est en ordre dans les moindres détails. Toutefois, cet outil offre déjà une base pour orienter vos choix et vous auto-former. Il peut vous éviter de grosses erreurs (comme sous-dimensionner votre poêle et avoir froid, ou le surdimensionner et l’utiliser inefficacement) en amont de votre projet.

Pour vos questions poêles de masse : un forum dédié aux poêles de masse open source existe ! Venez discuter du MiniMasse, du poêlito et compagnie…
forum.poeledemasse.org

Atelier comprendre et dimensionner un poêle de masse le 22/11 dans le 44

Je vous propose une petite journée d’initiation/ au poêle de masse. Vous repartirez avec les clés pour mieux comprendre et faire le bon choix pour votre contexte. Cette journée est organisée chez moi, à la paillourte dans le 44, au chaud prêt de mon poêle de masse (en espérant qu’il fasse suffisamment froid pour qu’on l’allume 😉 .

Bien sûr il y sera question du MiniMasse : est-ce qu’il sera adapté à votre projet… Mais pas que, si ce n’est pas le cas, nous discuterons les autres possibilités qui s’offre à vous.

Le savoir partagé :

  • Compréhension des éléments de base du « confort thermique »
  • Comment fonctionne un poêle de masse ? (on ouvrira le capot du mien)
  • La capacité à déterminer un besoin de chauffage sur un habitat donné (en fonction de sa composition de mur, volume, situation géographique…)
    • Sur ce point si vous avez un projet personnel, nous travaillerons dessus, lisez ce document afin de venir avec toutes les informations nécessaires.
  • La capacité à déterminer quelle serait la consommation de cet habitat
  • Est-ce qu’un poêle de masse est adapté à mon habitat
  • Quelle options s’offre à moi (auto-construction, kit, artisan…)
  • Et plein de petits points comme la production d’eau chaude, la cuisson (four blanc/noir…) mini atelier pratique de maçonnerie de briques réfractaires
  • Le coût, la rentabilité ;
  • Une vidéo « replay » de la formation sera mis à disposition ;

Ce qui ne sera pas abordé durant ce stage :

Public : le citoyen X, Y, le toi, le nous ! (Aucun niveau de connaissances préalables n’est requis). La jauge est de 11 personnes.

: A Rouans (44640), prêt de Nantes

  • En transport en commun : Vous pouvez venir jusqu’en Train sur Nantes, il y a un Car (ligne 301 aleop) qui part de la gare SNCF de Nantes pour venir jusqu’à Rouans.

Quand : 22 Novembre 2025 de 9h à ~17h30 (réserver)

Prix : libre et conscient (à lire pour être en plein accord) – un acompte de 10€ pour valider la réservation est demandé.

Infos supplémentaires :

  • Pour les repas je propose auberge espagnol/repas partagé. Chacun apporte un petit truc à manger, on pose sur la table et on partage.
  • Apportez calculatrice, papier, crayon
  • Si vous avez un PC ou tablette (de quoi ouvrir une page web) c’est sympa de l’apporter, il nous en faudrait 2 ou 3 pour le groupe (qui peut rester dans vos mains au moment du travail de groupe)
  • Le détail de votre maison à chauffer

Qui suis-je

Mon expérience sur / autour des poêles de masses

Contactez moi pour tout détails

Réservation

    [video] Comprendre et dimensionner un poêle de masse

    Mise en ligne de cette petite atelier vidéo pour comprendre et dimensionner un poêle de masse. Cette formation est libre, n’hésitez pas à proposer des axes d’amélioration

    Avertissement : C’est une première version… Avec (certainement) ces faiblesses. Si vous en voyez des grosses n’hésitez pas à me le signaler pour correction sur la prochaine 😉 Merci

    J’ai passé 38h pour concevoir cette formation. Ce travail est libre de droit et accessible gratuitement, malgré ça, si vous pensez que ça vaux le coup, merci de le soutenir/faire un don.

    https://youtu.be/Cyh_0511QyQ

    Si vous prenez le temps de regarder la vidéo en entier, je suis preneur de retour… j’ai pas tout (re) regardé… je suis passé vite après montage…

    Les documents nécessaires pour suivre la formation :

    Si vous avez des compétences techniques à mettre à disposition (par exemple pour améliorer le son de cette vidéo) n’hésitez pas à le faire savoir. Je peux mettre tous les rush à disposition !

    Atelier comprendre et dimensionner un poêle de masse le 15/02 dans le 44

    Cet atelier est passé mais pour le moment aucune autres n’est planifier en présentiel à ce jour. Mais si vous souhaitez être informé des dates futurs laissez votre e-mail :

    Je vous propose une petite journée d’initiation/ au poêle de masse. Vous repartirez avec les clés pour mieux comprendre et faire le bon choix pour votre contexte. Cette journée est organisée chez moi, à la paillourte dans le 44, au chaud prêt de mon poêle de masse (en espérant qu’il fasse suffisamment froid pour qu’on l’allume 😉 .

    Bien sûr il y sera question du MiniMasse : est-ce qu’il sera adapté à votre projet… Mais pas que, si ce n’est pas le cas, nous discuterons les autres possibilités qui s’offre à vous.

    Le savoir partagé :

    • Compréhension des éléments de base du « confort thermique »
    • Comment fonctionne un poêle de masse ? (on ouvrira le capot du mien)
    • La capacité à déterminer un besoin de chauffage sur un habitat donné (en fonction de sa composition de mur, volume, situation géographique…)
      • Sur ce point si vous avez un projet personnel, nous travaillerons dessus, lisez ce document afin de venir avec toutes les informations nécessaires.
    • La capacité à déterminer quelle serait la consommation de cet habitat
    • Est-ce qu’un poêle de masse est adapté à mon habitat
    • Quelle options s’offre à moi (auto-construction, kit, artisan…)
    • Et plein de petits points comme la production d’eau chaude, la cuisson (four blanc/noir…) mini atelier pratique de maçonnerie de briques réfractaires
    • Le coût, la rentabilité ;
    • Une vidéo « replay » de la formation sera mis à disposition ;

    Ce qui ne sera pas abordé durant ce stage :

    Public : le citoyen X, Y, le toi, le nous ! (Aucun niveau de connaissances préalables n’est requis). La jauge est de 11 personnes.

    : A Rouans (44640), prêt de Nantes

    • En transport en commun : Vous pouvez venir jusqu’en Train sur Nantes, il y a un Car (ligne 301 aleop) qui part de la gare SNCF de Nantes pour venir jusqu’à Rouans.

    Quand : 15 Février 2025 de 9h à ~17h30 (réserver)

    Prix : libre et conscient (à lire pour être en plein accord) – un acompte de 10€ pour valider la réservation est demandé.

    Infos supplémentaires :

    • Pour les repas je propose auberge espagnol/repas partagé. Chacun apporte un petit truc à manger, on pose sur la table et on partage.
    • Apportez calculatrice, papier, crayon
    • Si vous avez un PC ou tablette (de quoi ouvrir une page web) c’est sympa de l’apporter, il nous en faudrait 2 ou 3 pour le groupe (qui peut rester dans vos mains au moment du travail de groupe)
    • Le détail de votre maison à chauffer

    Qui suis-je

    Mon expérience sur / autour des poêles de masses

    Contactez moi pour tout détails

    Réservation

    La réservation est close, l’atelier est passé

    Chantier extension : ossature bois

    L’extension est en « poteau poutre ». Cette technique de construction paille limite l’usage du bois par rapport à une maison ossature bois et remplissage paille (même si ça stocke du carbone, moins on en coupe, mieux c’est à mon sens). L’idée, c’est de faire un « préau » (4 poteaux, un toit), ce qui permet de mettre la paille « au sec ». Ensuite, on bâtit le mur devant ou derrière cette ossature. C’est plus sécurisant je trouve comme chantier (moins de stress, de dépendance à la météo). Mais c’est plus cher que de la paille porteuse (plus de bois) et peut-être plus impactant.

    Pour ma part, j’ai un débord de toit et je prolonge avec une pergola au Sud (pour se protéger de la surchauffe estivale). J’ai donc 4 poteaux à l’intérieur des murs et 4 poteaux à l’extérieur pour récupérer la portée du toit.

    Je suis en limite de propriété, et ma limite n’est pas « droite », ce qui explique que le bâtiment soit biscornu. J’ai dû faire une « noue » pour récupérer les eaux de toiture qui ne doivent (légalement) pas couler chez mon voisin.

    Découpe de la toiture sur la Paillourte

    Une partie bien stressante alors que, finalement, ça c’est « bien mis » 🙂 Et oui, parce que faire se marier une charpente réciproque (ronde) avec un rectangle, c’était pas évident. J’aurais pu prolonger le toit végétalisé, mais ça m’aurait fait arriver vraiment bas de plafond. Et par chez moi, c’est les marais, donc c’est pas mal d’avoir « les pieds au sec », donc de relever les maisons…

    Donc j’ai « coupé le toit de la paillourte » au droit. Bon après, sur une charpente réciproque (pas droite) avec du bois rond, c’était pas simple de se projeter. J’ai mis un laser sous le toit où je voulais couper, tracé sur le laser, mis un cordeau et zou…

    • J’ai retiré les végétaux de la partie de la toiture qui allait être supprimée ;
    • Relevé l’EPDM ;
    • Taillé les bottes de paille du toit qui dépassaient un peu du mur (et qui allaient se retrouver sur le trait de coupe 😐 ) ;
    • Ajouté des renforts verticaux sous certaines voliges qui allaient se trouver dans le vide (sans support de part et d’autre) après la coupe ;
    • Retiré proprement les voliges entières qui n’allaient plus être nécessaires ;
    • Coupé au trait les autres voliges ;
    • Et enfin tronçonné les morceaux de charpente réciproque qui dépassaient du trait 🙂

    A noter que j’ai pas mal tergiversé sur ce point mais aucune solution n’était parfaite :

    • Prolonger la toiture végétalisée : comme dit plus haut, nous faisait arriver bien bas de plafond au bout de l’extension. Chez nous c’est les marais, on surélève les maisons plutôt qu’on les enterre…
    • Faire 4 murs + un tunnel / sas : ça fait construire 4 murs donc thermiquement c’est beaucoup moins bien. Là avec 3 murs collés à un espace chauffé, on espère ne pas avoir à chauffer cet espace supplémentaire.

    Préalablement, je m’étais assuré qu’en coupant, je n’aurais pas de point bas sur une perche qui aurait créé une stagnation de l’eau pluviale entre la paillourte et l’extension. Mais la vie est bien faite : quand on tronque un cône verticalement, les points bas se trouvent de part et d’autre de la section. L’eau s’écoulera donc naturellement de part et d’autre de la coupe…

    Ossature principale

    Au départ, j’avais la volonté de faire beaucoup de bois rond… Parce que plus soutenable (j’en ai parlé ici), mais pfff, c’est long le bois rond… J’ai donc fait un compromis et j’ai mis du rond ou c’était « facile » au niveau des assemblages et des contraintes… et du bois scié aux autres endroits :-).

    Économiquement, un poteau 150×150 en Douglas de 3m, c’est autour de 60€. A section égale (et à meilleure résistance mécanique), en rond, c’est 10 fois moins cher… 6€…

    Pour faire simple, le bois rond a été utilisé :

    • Sur les 4 poteaux extérieurs (+ jambes de force) : Diamètre ~150mm
    • Au plafond, pour soutenir la paille (parce que c’est joli et ça va être facile à tailler : Diamètre 100mm

    Donc après avoir été chercher mes perches de châtaigner en forêt, me voici de retour à la plane pour les écorcer (c’est un petit plaisir quand le bois est bien vert, ça part tout seul).

    Pour le bois scié, j’ai opté pour du Douglas acheté dans une petite scierie qui ne pratique pas de coupe rase. Mais par chez moi, le Douglas ça pousse pas… Donc il y a eu un impact sur le transport… (éternel dilemme entre impact biodiversité VS carbone). Ceci étant, j’ai mutualisé la commande avec mon voisin pour diminuer l’impact de ce transport.

    Je suis parti sur 3 sections principales :

    • 200×50 : pour toutes la partie périphérique/porteuse
    • 150×50 : quand il y a de la longueur et/ou du poids à porter
    • 100×50 : pour tout le reste (ossature de menuiserie, lisses…)

    Quand les 4 premiers poteaux (intérieurs) on été mis, on a continué avec les poteaux extérieurs (pour tenir le débord de toit – la pergola, le cellier…) et finir « le gros ».

    Pour le bois rond, c’est un assemblage par embrèvement avec tige filetée qui a été mis en œuvre (à la façon atelier paysan) avec des mi-bois pour le reste. Tous les assemblages de l’ossature principale ont été fait en mi-bois. C’est simple à réaliser et solide quand on dispose de la technologie qu’est la vis 🙂

    Pour le bois rond, je me suis fais aidé par un camarade compagnon charpentier pendant 1/2 journée, qui m’a montré comment être efficace. Parce que sur du rond, c’est tout une histoire… tracer les axes, faire confiance à son œil et surtout savoir tracer (le coup de crayon du charpentier), se projeter… Pas simple sans expérience. C’est difficile de passer moins de 2h sur un assemblage pour moi.

    A partir de ce moment-là, on a pu commencer la couverture, pour se mettre au sec. On a commencé par placer des feuilles d’OSB 12mm. Il n’y a pas de traverse intermédiaire. La chambre en intérieur (entre les poteaux) fait ~2m75 x ~3m70. J’ai donc mis les feuilles d’OSB (de 2m80) d’un seul tenant dans la longueur. C’est « osé », ça porte sur rien, enfin au début… L’idée c’est que celles-ci soit vissées par le dessous aux chevrons de la toiture (60x80mm). J’ai fait ça pour gagner l’épaisseur d’une traverse, pour pas faire « monter » l’extension plus haut que la maison principale. Et une fois que tout a été mis – OSB vissé par le dessous sur les chevrons de 80×60, eux-même vissés dans des contres chevrons de section identique, c’est plus que costaud. Bon, les chevrons sont un peu surdimensionnés, c’est vrai.

    Pour la toiture, j’ai un petit problème de potentielle condensation entre l’OSB et la paille quand il fait moins de 1°C (ce qui est extrêmement rare chez moi), par rapport au fait que l’OSB n’est pas très perméable à la vapeur d’eau. Vu que ces températures sont anecdotiques chez moi, j’ai percé l’OSB de pas mal de petits trous, afin de faciliter le séchage (grâce à la lame d’air juste au-dessus). L’avenir nous dira si j’ai bien fait ou non. Des solutions pour nous éviter ce risque auraient été de :

    • « fermer/freiner » à la vapeur sous la paille, mais on a bien envie de faire un plafond en enduit terre ;
    • Ne pas utiliser d’OSB au dessus de la paille. J’ai envisagé des feuillards tendus pour faire le contreventement, mais la tenu de l’écran sous toiture et des chevrons aurait été moins évidente…
    Extrait site https://www.ubakus.de/u-wert-rechner/?

    Bref, ensuite, c’est plutôt classique dans les « couches » : écran sous toiture perspirant (très ouvert à la vapeur d’eau), chevrons, contre chevrons, bac acier…

    J’ai fait le choix d’une toiture froide, avec ventilation sur la faîtière pour gagner en confort d’été. La couleur du bac acier a été un grand débat. Autant esthétique que pratique. Une couleur foncée chauffe plus mais (devrait) augmenter le tirage naturel de la lame d’air ; mais une couleur claire diminue la chaleur captée par la toiture… Le mieux selon cette idée serait d’avoir le dernier rang (vers la faîtière) en foncé, le reste de couleur claire… ça part en Zèbre, c’est pas foufou et sans certitude de fonctionnement. Je ne sais pas vraiment quel serait la meilleure solution pour le confort d’été, pour éviter la surchauffe, si quelqu’un a déjà fait des tests chiffrés… je suis preneur.

    Je détaille pas la partie couverture… C’est classique et déjà bien documenté.

    Raccord toiture

    C’est (aussi) un point chaud de cette extension. Après le découpage de la toiture de la paillourte, il faut raccorder le bac acier de la nouvelle toiture à l’ancienne toiture.

    Il y avait aussi un petit triangle à ajouter. Forcément, quand on raccorde un rond avec un rectangle, même si on a taillé un peu dans le rond, il est pas impossible qu’il reste des petits triangles de vide par-ci par-là. En ayant rabattu / coupé la toiture (partie ronde) j’ai minimisé ce phénomène. Malgré ça, j’avais un petit triangle de moins d’un mètre carré à rajouter dans le débord de toit (comme ça, si je me plante dans l’étanchéité, c’est moins grave).

    J’ai donc rajouté quelques voliges (récupérées de la découpe du toit), que j’ai solidarisé avec l’extension, et uniquement posé sur les voliges existantes. De cette façon les deux bâtiments restent indépendants : si ça doit bouger, ça peut bouger.

    Nous avons fait des chaussons (chutes d’écran sous toiture cousues) de liège en vrac pour isoler entre l’extension et la toiture isolée en paille existante de la Paillourte. En effet il fallait moins d’épaisseur à cet endroit pour pouvoir poser une rive sur le bac acier. Le liège étant un bon isolant rapporté à son épaisseur, et incompressible (pour accueillir un peu de toiture végétalisée), c’était tout indiqué. Il n’est pas impossible qu’on rajoute un peu d’isolant par le dessous à cet endroit pour avoir un R équivalent à la paille.

    Il fallait bien tenir compte des descentes d’eaux pluviales pour que l’eau ruisselle toujours vers le bas. Entre l’ancienne toiture et la nouvelle, nous avons ménagé une dizaine de centimètres pour faire un chéneau, et nous y avons glissé un drain agricole pour faciliter l’écoulement des eaux

    Ensuite nous sommes venus faire de la vulcanisation d’EPDM (coller un nouveau morceau d’EPDM sur l’ancien) pour prolonger l’existant. Cette EPDM est coincé sous la planche de rive de l’extension qui est elle-même vissée sur l’ossature. Cette planche est ensuite recouverte d’une rive en acier pour terminer l’étanchéité. On en a profité pour coincer le géotextile tissé. Je ne sais pas si c’était une bonne idée, il y a peut-être un risque que celui-ci fasse remonter de l’eau par capillarité sur la rive et qu’elle soit souvent mouillée. Mais il limite probablement le risque de condensation bien présent avec l’EPDM, si celui-ci n’est pas collé (ce qui est notre cas – parce que j’aime pas trop les trucs non démontables / visitables). Coller l’EPDM sur du bois, c’est en réalité la bonne pratique.

    Ossature secondaire

    Pour l’ossature secondaire (qui tient fenêtres et portes), rien de bien innovant. C’est plutôt à la mode MOB. Je n’ai pas fait d’ossature secondaire complète pour la grande fenêtre afin d’ouvrir l’angle d’entrée de la lumière (avec l’enduit terre).

    Lisse basse

    Les lisses sont en 100×50, un morceau sur l’extérieur du sous-bassement et un à l’extérieur. Le centre sera rempli de liège en vrac. La lisse a été solidarisée avec le sous-bassement par des tiges filetées scellées dans la brique (dans les jonctions des briques car il y a plus de matière), tous les 60cm en quinconce. Une bande d’EPDM pour éviter les remontées capillaires a été posée entre le bois et la brique. Dans l’idée, ici, ce n’était pas nécessaire, car nous sommes sur du cailloux drainant : à priori, l’eau ne va pas remonter tout ça. Mais comme tout bon auto-constructeur plein de peurs… ne pas mettre cet EPDM aurait peut-être été un regret, et c’est pas pour ce que ça représente dans le coût de la construction. D’autant qu’on commandait déjà un peu d’EPDM pour faire le raccord entre les 2 couvertures… D’ailleurs, pas simple de trouver des bandes d’arase de 37cm (largeur de la brique), la découpe d’une bâche EPDM était plus simple. Entre le bois et la brique (côté extérieur de la lisse seulement), j’ai mis une petite compribande pour limiter le défaut d’étanchéité à l’air.

    Plafond

    Pour le plafond, j’ai posé une muralière en bois sur l’ossature principale, et on est venu entailler des troncs de châtaigniers. Ceux-ci sont de taille raisonnable (autour de 10 cm) car ils ne supporteront que les bottes qui isolent la toiture et un peu d’enduit. Ils ont un entraxe de 50 cm environ. Mes bottes faisant 120 cm de long (oui, ce sont des grandes bottes, nous en parlerons plus tard), celles-ci reposeront à minima sur deux perches à chaque fois.

    Les perches de châtaigner ont été positionnées face la plus plate/droite vers le haut (pour supporter les bottes) afin de maximiser la hauteur sous plafond et de minimiser le vide entre les bottes et l’OSB. J’ai ménagé 36.5cm de haut en prévision des bottes de paille qui font normalement ~35cm. Ces 36.5cm ont été ménagés de part et d’autre de la perche. Ensuite, avec une pige, je suis venu à mettre un coup de rabot aux endroits qui dépassaient de cette pige.

    Il aurait été plus commode de mettre les bottes de paille avant de mettre la toiture, pour les glisser par-dessus et pas par en-dessous. Mais je n’avais pas encore les bottes et j’aurais été exposé aux intempéries (ce qui n’est pas très sécurisant, qui me fait passer de mauvaises nuits…). Les perches de châtaigner ne sont pour le moment pas fixées : on peut les faire glisser le long de la muralière, et nous allons pouvoir glisser les bottes de paille.

    Timelaps

    Gros gros merci à mon papa, qui m’a beaucoup aidé sur ces étapes !!!

    Prochain chantier : la paille !

    [terminé] Chantier participatif début 2024 (dans le 44)

    On se remet la tête dans le chantier pour faire une extension de 14m2 (plus de détails sur cette construction). Au programme :

    • Murs en paille (poteaux poutres)
    • Un peu de bois rond
    • Pas mal d’enduits terre, une dalle en terre
    • Murs en adobes (briques de terre « crue » et paille, non compressées)

    On va ouvrir quelques étapes en mode chantiers participatifs. Pas tant parce qu’on a besoin de bras (ça va être un petit chantier) que parce que c’est chouette de partager, rencontrer, transmettre… ça va être un chantier à la cool, au fil de l’eau, et en petit comité.

    Planning

    A la louche américaine, pour l’instant (en fonction de la météo, des approvisionnements en matériaux, ça risque de bouger) :

    C’est fini…

    Venez sur toute la période d’un chantier (souvent 2 jours…) ça nous nous de moins radoter, de créer une petite cohésion de groupe, de mieux se connaître…

    Pour être tenu au courant des changements de dates :

    Sélectionnez les informations que vous souhaitez reçevoir :

    On limite l’accueil à ~3-4 participants max (sauf pour les enduits) pour que ça soit agréable pour tous.

    On est à Rouans (44640) – entre Nantes et la mer – si vous venez en transport en commun, on peut venir vous chercher à :

    • Bus Alleop : ligne 301 Paimboeuf – Saint Père en Retz – Nantes, arrêt Chaussée le Retz
    • Bus TAN « Véloparcs le Pellerin » ligne 78 ou E8 depuis Nantes

    Détails pratiques

    Une petite boisson chaude avec des plantes dedans/café sera servie vers 8h30. Il sera apprécié que vous arriviez maximum à 8h45 pour qu’on commence tous ensemble par un petit tour de bonjour, etc…

    Pour le repas du midi, on vous propose de manger ensemble. Nous l’assurons mais si l’envie vous prend de nous faire goûter votre recette préférée, vos super légumes du jardin, etc., toute participation volontaire est la bienvenue. Le repas sera bio & végétarien.

    Le chantier est sans alcool en journée.

    Le repas du soir n’est pas assuré par nos soins mais on peut aussi cuisiner ensemble avec ce que chacun apporte… C’est une proposition, c’est ouvert…

    Douche bassine dans notre paillourte ou en extérieur (apporter vos gants de toilette, serviette…). Toilettes sèches (sans eau potable) dans la cacabane. Il y a de quoi poser la tente, garer un camion…

    Enfin, prévoyez une tenue adaptée à la météo et au travail de la terre…

    On fait des « bonnes journées » parce que je suis plutôt sprinteur et pas fou de l’endurance (surtout pour un chantier…) on s’arrête généralement vers ~17h30. Si vous avez des impératifs, merci de nous le signaler.

    Pour les photos :

    • Une timelaps tourne en permanence (c.f. ci-après). En venant sur le chantier vous acceptez d’être pris en photo par elle (photo prise de loin, défilement rapide…)
    • Certaines photos « techniques » pour illustrer ce blog seront prises, mais je tâche de ne pas faire apparaître de visage.
    • Les autres photos éventuelles qui seraient prises (en gros plans, avec des visages) ne seront pas diffusées (conservées pour notre bon souvenir de vous), mais vous pouvez refuser d’y être.

    Timelaps

    Une timelaps prise au fil de l’eau (dernière mise à jour dans le titre…)

    Petit mot sur la réalisation de la timelaps : Réalisé avec une GoPro 7 d’occasion, chaque jour est archivé avec la date (2024-01-01 + un titre qui va ensuite apparaître en sous titre de la vidéo. Voici le script bash qui génère la vidéo :

    #!/bin/bash
    
    # On liste les répertoire commenaçant par 20*
    for rep in ./20*; do
    	echo "$rep"
    	cd "$rep"
    	# On génère le fichier text.txt avec le sous titre si celui-ci n'existe pas déjà
    	if ! [ -f 'text.txt' ] ; then
    		result=${PWD##*/}
    		echo -n $result  | awk '{a[++n]=$0}END{for(i=1;i<n;i++)print a[i]; printf a[i]}' > text.txt
    	fi
    	cat text.txt | awk '{a[++n]=$0}END{for(i=1;i<n;i++)print a[i]; printf a[i]}' > text2.txt
    	mv -f text2.txt text.txt
    	# On génère la vidéo du sous répertoire si celle-ci n'existe pas déjà
    	if ! [ -f 'output.webm' ]; then 
    		ffmpeg -framerate 10   -pattern_type glob -i '*.JPG' -r 30 -vf 'drawtext=textfile=text.txt:fontsize=140:box=1:boxcolor=black@0.5:boxborderw=5:fontcolor=white:x=(w-text_w)/2:y=(h-300)' output.webm
    	fi
    	cd ..
    done
    
    # Concaténation de toutes les vidéos 
    # On liste dans le fichier list-concat.txt
    rm -f list-concat.txt
    for fichier in ./*/*.webm; do
      echo "file '$fichier'" >> list-concat.txt
    done
    # On concatène 
    ffmpeg -f concat -safe 0 -i list-concat.txt   -c:v copy   output.webm

    A l’heure ou j’écris ces lignes j’ai ~9500 photos de 2,5M (soit ~23Go) et ça me fait une vidéo final webm de ~100M (ce qui est plutôt foufou je trouve)

    Articles en liens avec ce chantier

    [vidéo] MiniMasse / Poêle de masse et chauffage au bois…

    Si vous voulez comprendre pourquoi un poêle de masse est-ce pertinent ? Et avoir une présentation rapide du MiniMasse, cette vidéo est faite pour vous :

    Vous trouverez ici le diaporama (avec le lien vers les sources)

    Pour vos questions poêles de masse : un forum dédié aux poêles de masse open source existe ! Venez discuter du MiniMasse, du poêlito et compagnie…
    forum.poeledemasse.org

    C’est le contenu d’une conférence que j’ai donné en 2023.

    En continuant à utiliser le site, vous acceptez l’utilisation des cookies (au chocolat) Plus d’informations

    Les cookies sont utilisés à des fin de statistique de visite du blog sur une plateforme indépendante que j'héberge moi même. Les statistiques sot faites avec un logiciel libre. Aucune information n'est redistribué à google ou autre. Je suis seul autorisé à lire ces informations

    Fermer