Aménagement cellier et retour d’expérience

Je ne vais pas détailler l’aménagement de la chambre dans cette extension parce que ça reste « standard » mais sur le cellier j’ai quelques trucs à dire. J’ai peut être pas mis de photo « fini » de l’extension côté chambre alors quand même j’en met :

Toilettes sèches

Voici mes nouveaux toilettes secs, en intérieur mais sans odeur :-). En effet j’ai profité de ce cellier pour, truc de riche, avoir des toilettes en intérieur. Comme j’ai pu le conseillé, en intérieur le mieux c’est de connecter « la boîte » des toilettes sec à une VMC/une extraction d’air. C’est ce que j’ai fais avec un petit extracteur éolien et une arrivé d’air par le sol. Le conduit est noir pour favoriser le tirage naturel en chauffant l’été.

C’est d’autant plus confortable que dans ce cellier il y aura de l’alimentaire… Même si je suis pas bien sûr que de l’odeur de caca contamine des patates… C’est psychologique, confortable si les 2 « aires » ne se mélanges pas.

Des z’images de la mise en œuvre (Note : le second extracteur de la photo c’est pour la partie suivante, le garde manger… )

Bien sûr il faut que l’abattant de toilettes soit « étanche » (relativement, il n’y a pas de joint). mais un contact de matière à matière suffit. ça évite les mouches et que la prise d’air se fasse « par l’ambiant » et préfère arrivé par la prise d’air canalisé conçu pour ça.

Tout ceci devrait permettre aussi l’évaporation d’une partie des urines et donc d’alléger (en kg) la corvée d’aller vider le seau (ici une poubelle de 100l) dans le composte.

Le retour d’expérience après ~1 ans d’utilisation

Car ça fonctionne plutôt bien ! Évidement juste après le caca ça sens un peu. On ne sens pas la présence du toilette sec quand on passe dans la pièce après ~1/.2 d’un passage à la commission… On est plutôt content de cette installation.

Les extracteurs avec le conduit noir pour l’été et avec éolienne pour le vent ne « tire » vraiment pas beaucoup d’air. Il faut vraiment gros vent pour qu’on sente une petite brise au bout du conduit. Ceci étant ça doit suffire pour diminuer les odeurs. La question serait de savoir si on aurait le même effet sans l’extracteur… C’est pas impossible… (mais difficile à tester/comparer)

L’abattant des toilettes est en polystyrène. Au départ mon amie était septique mais forcé de constaté que c’est hyper confortable car jamais « froid ». Dans le cellier quand il fait 10°C et que tu pose tes fesses sur un abattant en bois il y a un petit mouvement de rejet qu’il n’y a pas du tout ici.

Stockage alimentaire

Avant, garde manger extérieur

On a un réfrigérateur mais on le branche seulement l’été, quand les panneaux solaires nous le « permette ». Pour l’hiver, quand il fait froid dehors, nous avions un garde manger à l’extérieur en hauteur, au Nord, abrité de la pluie. J’en avais fait un article. On a fonctionné ~7 ans ainsi.

N’y a t-il pas un paradoxe à dépenser énormément d’énergie pour réchauffer sa maison en hivers et à en dépenser encore pour refroidir une toute petite partie de cet espace chaud (le réfrigérateur). En considérant qu’il fait froid de l’autre côté du mur… Est-ce qu’on marche pas sur la tête ?

Mais voilà, on remarque qu’il fait de plus en plus « doux » l’hiver et même si on adapte notre consommation alimentaire au fait qu’on a pas de réfrigérateur en hiver. On constat que c’est de plus en plus difficile.

Et maintenant avec le cellier

Pour ce cellier (~4m2), le souhait était de partir sur des murs non isolés, pour faire une pièce type « cave » (par chez moi (les marais), on ne construit pas de cave parce que les sols sont gorgés d’eau). On cherchait de l’inertie plutôt que de l’isolation, pour aller vers une température stable. Pour ça on a fabriqué des adobe (brique de terre crue) pour faire les murs. De plus la pièce est placé au Nord, le soleil ne vient quasi pas toucher les murs de celui-ci. J’ai 3 espaces de stockage alimentaire dans ce cellier :

  • Une boîte compact, hermétique à la pièce mais ventilé à l’intérieur (extracteur comme pour les toilettes, prise d’air par la façade Nord)
    • Pour faire vraiment le « réfrigérateur » il y a des clapet sur les arrivés et extraction d’air. S’il fait plus froid dedans que dehors on peut fermer les claper (peut être que ce truc sera automatisé un jour…)
  • Une trappe dans le sol : Qui est en fait un gros regard béton de 50×50 qui a été placé là avant de faire la dalle.
    • C’est pour stocker des patates ou autre truc qui a besoin de noir, pas forcément besoin de ventilation mais d’une stabilité de température (il faut toujours au moins 1°C de moins dans la boîte que dans le cellier)
  • Les étagères dans le garde manger
    • Là c’est pour stocker bocaux, boisson, fuit de garde mais aussi courges et autres légumes frais qui arrive et qui partent dans la semaine…

La partie « boîte hermétique » a été faite dans un meuble au dessus du lave main. Pas grand chose à y redire c’est un peu comme les toilettes secs, une arrivé d’air par en dessous, un départ vers l’extracteur au dessus.

Et voilà le tout terminé avec du mangé dedans !!! 🙂

Retour d’expérience

Une pièce quand même très humide (toujours ~80%) pour le moment. C’était la première année donc il y a fort à parier que les adobes n’était pas sèche et que l’humidité de celle-ci séchait par l’intérieur ayant un enduit terre-chaux en extérieur… Forcément on augmente l’humidité. Je me demande si la présence des courges (qui dégage beaucoup d’humidité n’accentue pas ce phénomène… C’est pas non plus dramatique on a protégé les planches de bois des étagères et il faudrait peut être encore plus ventilé (les éoliennes ne suffissent peut être pas..). Je n’ai pas mis de prise étanche électrique et vu le taux d’humidité c’est peut être une erreur (corrosion / usure prématuré probable…)

Le côté frais et stable l’hiver fonctionne plutôt bien, on a pu vraiment rallumer le réfrigérateur tard cette année avec le cellier qui est resté froid longtemps. J’ai pas de donnée/graph de cette partie de l’année (~mars-avril). J’ai un graphique de l’autonome où on peut observé la stabilité de température mais celle-ci reste un peu haute pour tenir frais. Cet autonome (si on peut encore l’appeler comme ça) est très doux :

Jaune : température extérieur / Bleu : température ambiante cellier

L’été c’est moins dingue pour le côté « frais » et c’est principalement dû au fait qu’il n’y a que 10cm de laine de bois pour isoler la toiture. Toiture qui est en bac acier… Même avec une lame d’air très généreuse 10cm de laine de bois c’est ~6h de déphasage et on le constat bien. Au alentour de 16h il y a une grosse chape de chaleur qui arrive dans le cellier.

Période canicule août 2025

La boîte compacte et étanche ventilé de l’extérieur est utilisé en hiver uniquement quand le réfrigérateur est débranché. La température à l’intérieur de la boîte n’est pas bien différente de celle du cellier, c’est un peu décevant de ce côté là. Peut être qu’un automatisme plus poussé pour les clapets améliorerai la situation ou de l’isolant sur le bois… Bon ceci étant c’est utilisable en l’état et ça me parait toujours une bonne chose que l’air de mon « réfrigérateur » ne soit pas mélanger avec l’air ambiant ou je fais mon caca…

La trappe c’est pas très pratique à l’usage du quotidien surtout dans un petit espace mais c’est parfait pour garder les patates ! J’aurais dû la faire plus haute pour pouvoir stocker des bouteilles debout (les bières artisanal ça préfère vivre debout)

Les étagères sont très utilisés. Je suis dans un groupement d’achat pour le sec donc quand c’est pas les conserves du jardin, de la lactofermentation, c’est le sec pour la 1/2 année…

Pour conclure on est plutôt content de son comportement en hiver, en sortie d’hiver c’est hyper utile. Le reste du temps pas tant et en même temps c’était pas le besoin premier. Il faudrait augmenter l’isolant en toiture… un jour peut être…

Toilettes sèches à litière (théorie et pratique)

Cela fait maintenant plusieurs années que je suis passé aux toilettes sèches et j’en suis très heureux. C’est même ce qui fait le plus « sens » dans ma démarche globale, ce sur quoi il me serait difficile (intellectuellement) de revenir. Un élément déclencheur dans ma prise de conscience à ce sujet, ça a été le spectacle du fabuliste Pistil qui, entre 2 fables, avait déclamé pour chauffer la salle :

Est-ce que vous êtes tous fiers de chier dans de l’eau potable ?

« Ouaii…  » heuu… ha mince.. c’est vrai ça…

En résumé, les toilettes sèches c’est une bonne chose car :

  • Simple / pas cher
  • Pas besoin d’eau potable
  • Pas besoin de retraitement d’eaux noires/vannes (les pires, d’autant qu’elle ne sont que très partiellement épurées… )
  • Pas de déchets (+ pas de transport de ces déchets) mais de l’engrais (compost).

Il est possible de polémiquer sur les panneaux solaires, le moyen de chauffage le plus écolo et compagnie, autant je n’ai jamais entendu de débat construit / argumenté autour de l’aspect écologiquement soutenable des toilettes secs à litières C’est a mon sens la seul vrai bonne solution soutenable.

Les idées reçues / questions fréquentes

Il faut passer aux toilettes sèches pour économiser l’eau

Même si dans les faits : oui, l’eau potable est précieuse, l’argument principal pour aller vers des toilettes sèches n’est pas l’économie d’eau (même si c’est toujours ça de pris). Par contre, la diminution de pollution est significative car 90 % de la pollution azotée d’un ménage sont dus aux toilettes à eau.

En effet, il n’y a pas de bonne méthode pour épurer les eaux-vannes (eau caca+pipi). Le gâchis est fait au moment où les eaux-vannes sont mélangées avec les eaux grises (savonneuses…) avant épuration. Ce gâchis est irréversible (source).

Les toilettes sèches, ça pue !

Si vous avez l’image des toilettes sèches de festival ou 10 000 festivaliers passent en 2 jours… alors là oui, ça pue. Mais rappelez-vous le temps des toilettes chimiques, c’était bien pire…

Donc non, des toilettes sèches domestiques ne sentent pas si :

  • On recouvre de sciure les excréments : l’humidité favorable à la fermentation et au développement des odeurs est absorbée.
  • Que la vidange du seau est faite régulièrement (~4 jours)
  • Que l’utilisateur met suffisamment de litière (copeau/sciure)
  • Que le seau n’est pas en plastique (le plastique absorbe les odeurs)

C’est légal ?

Les toilettes sèches sont autorisées y compris dans les habitations raccordées au réseau d’assainissement collectif, sous réserve qu’elles ne génèrent aucune gêne pour le voisinage. Les selles et urines doivent être recueillies dans un seau ou une cuve étanche. Arrêté 07/09/20. Ce texte impose aussi :

  • « composter sur une aire étanche conçue de façon à éviter tout écoulement et à l’abri des intempéries ». Il est communément admis que les SPANC (organisme contrôleur) impose un compost sur dalle en ciment. C’est une interprétation du texte. En effet, il est dit « aire de composte étanche » on ne parle pas d’infiltration (donc pas de dalle) (écoulement!= infiltration) (détail pour discuter avec le SPANC)
  • Les sous-produits issus de l’utilisation de toilettes sèches et après compostage doivent être valorisés sur la parcelle et ne générer aucune nuisance pour le voisinage, ni pollution.

Et les traitement médicamenteux ? ça va polluer mon jardin !

Ce que j’aime dans ce type de réflexion, c’est que ce n’est pas terrible de polluer son jardin mais cette même pollution, plus loin… semble invisible.

Il faut savoir que l’assainissement (quel qu’il soit) ne règle pas du tout le problème médicamenteux à l’heure actuel. Joseph Országh, après analyse, a déterminé que les résidus médicamenteux se dégradaient partiellement dans le compost.

Donc en plus de ne pas – trop – polluer son jardin avec les médicaments, on évite aussi de polluer le milieu aquatique…

Et la séparation d’urine, c’est mieux non ?

Non… les matière fécales nécessitent de l’urine pour composter correctement. Pierre l’écoleau, en parle mieux que moi. En gros c’est :

  • Moins lourd à vidanger (si pas d’urine)
  • Moins d’odeur dans les toilettes (si pas d’urine)
  • MAIS : Apparition d’odeur au compost (compost difficile sans urine)
  • ET SURTOUT : Azote pas assimilé : on ne règle pas le problème de pollution du milieu aquatique…

Et le papier toilette, on le met où ?

Le papier toilette est ce qui se dégrade le plus rapidement, vous pouvez donc le mettre dans les toilettes, comme dans des toilettes à eau potable. Préférez utiliser un papier toilette, ni coloré, ni blanchi, ni parfumé, pour éviter de polluer votre compost (à noter que cette préférence devrait aussi avoir lieu dans des toilettes à eau pour ne pas polluer les cours d’eau / les champs… même si la pollution plus loin semble invisible…).

Il faut un grand jardin pour ça.

Il faut un jardin, c’est plus pratique (même si on peut rêver d’une collecte de compost de toilettes sèches municipales en ville ou de points de dépôt…) MAIS il n’est pas nécessaire d’avoir un GRAND jardin. Un compost de 2m3 suffit pour 4 personnes (c.f. plus bas le dimensionnement du compost), soit une emprise au sol de 1mx2m et un compost de toilettes sèches n’émet pas d’odeur s’il est équilibré (j’en parle après).

Les odeurs

En extérieur c’est pas tant un problème… Mais en intérieur il faut prendre quelques dispositions : Une vidange régulière améliore le confort au niveau de l’odeur., un séparateur d’urine aussi mais (voir remarque plus haut).. Mais si jamais vous voulez vraiment aucune odeur : souvent dans les maisons il y a une ventilation (VMC) dans les toilettes (même dans l’eau ça pu le caca…). Vous pouvez vous reprendre sur cette bouche de ventilation et faire descendre un conduit jusque dans la boîte en bois ou ce trouve le seau… sous vos fesses. L’arrivé d’air se fera par la cuvette et la sortie sera par la VMC. De ce fait, l’air « chargé d’odeur » ne va pas dans la pièce…

C’est parti ?

La litière

Un mélange sciure et copeau est à plébisciter. Si c’est uniquement de la sciure de bois (poussière) ça va s’agglomérer et pas bien composter, les copeau aide à l’aération du compost, mais la sciure à un meilleur pouvoir absorbant.

Faites le tour des scieries / ébénistes autour de chez vous (ils utilisent plus certainement du bois massif), sinon les menuisiers (mais souvent il y a un mélange avec OSB/agglo…). C’est souvent un déchet pour eux, que peu valorisent (à moins d’avoir de gros volumes et de les transformer en bûches compressées). N’hésitez pas à donner en échange…

Le compost

Contrairement aux toilettes à eau qui génèrent des déchets (une eau souillée à jamais), les toilettes sèches à litière génèrent de l’engrais !!! Le tout sans transport, tout est fait sur place… C’est pas formidable ?

Un compost qui ne sent pas est un compost équilibré. Équilibré en carbone (matière morte : feuille, carton, foin…) et azote (matière fécale, urine mais aussi déchets alimentaires). Il doit aussi être brassé / aéré / couvert pour réguler l’humidité et un peu arrosé l’été en cas de sécheresse, si jamais celui-ci est en plein soleil (un composteur à l’ombre c’est toujours mieux).

Quand on verse le seau de compost on couvre avec du carbone (feuille morte, paille, foin, herbe séchée…) : ça coupe quasi instantanément les odeurs.

Le dimensionnement, selon l’ADEME:

Composition de la famille (nombre de personnes)Vidange des excrétas (en kg/j)Vidange des excrétas (en kg/an)Volume minimum du composteur (en m3)
31.73631.50.6
42.639600.96
4 (travail à domicile)3.3712301.2
52.529200.92
source ADEME

Dans l’étude, il est aussi dit :

Par retour d’expérience, au bout d’un an la réduction de volume est d’environ 1/5.

Un composteur de 1,5 m3 minimum est conseillé pour une famille de 4 individus pour un an de remplissage.

L’étude décortique aussi le bilan microbiologique. C’est intéressant d’avoir des chiffres sur la destruction de ces bactéries après compostage.

Au minimum il faut 2 bacs, un bac de compost qu’on alimente + un bac de compost au repos. Il est possible d’ajouter un 3ème bac et donc d’allonger le repos du compostage. Ce 3ème bac donnera du terreau.

Il est préconiser d’attendre 18 mois (après mise au repos) avant dépendre du composte dans un potager ; cette durée peut être réduite à 9 mois pour les parterres ornementaux / les arbres…

Fabrication de toilettes sèches « type cube »

Il y a une quantité de modèles sur internet. J’aime bien celui-ci car son volume est optimisé et donc peu encombrant, il est déplaçable, facile d’installation (il n’y a qu’a le poser par terre).

Vous trouverez de nombreux sites qui proposent des tutos sur les toilettes sèches, voire l’achat de toilettes sèches (autour de ~250-400€).

Click here to display content from 3dwarehouse.sketchup.com.

De mon côté j’en ai fabriqué une petite série type « cube » pour des amis. En vrac dans la conception :

© fabuloustoilettes.com
  • Un seau avec un départ de anse sous le niveau du seau (illustration) : ça évite d’ajouter une bavette ;
  • Un seau en INOX : c’est cher mais ça ne garde pas les odeurs contrairement au plastique et vous le garderez toute la vie !

Choisir la bonne taille du seau, attendre sa livraison et faire le « cube » en fonction du seau me parait le plus adapté.

Choisir la taille de son seau :

Volume15L20L30L
Idéal pour2 personnes3 personnes4 personnes
Fréquence vidange à 2 personnes4 jours6 jours
8 jours
Fréquence vidange à 3 personnes3 jours4 jours
Fréquence vidange à 4 personnes4 jours
Poids plein8 kg10 kg12 kg

Plus la vidange est régulière, moins il y a de chance d’avoir d’odeur, moins le seau est lourd… mais plus fréquente est la corvée… Il est donc de bon ton d’installer le compost non loin des toilettes.

Niveau comptable :

  • 3-4h de fabrication
  • ~210€ de matériaux neufs et sans lésiner (option contreplaqué 3 plis + seau inox, soit de « très belles toilettes »…)
    • Ici, le choix du neuf a été fait pour faire une petite série pour des amis.
    • Mon précédent modèle de toilette m’avait coûté 0€, j’avais même fabriqué la charnière: voir l’article

Matériel nécessaire :

  • Panneau de bois (1/2 de 122cm x 250cm suffit)
  • 2 charnières
  • 1 abattant
  • Un seau
    • Inox si c’est pour un usage intérieur (car le plastique absorbe les odeurs)
    • Plastique alimentaire pour le reste
  • Des vis

Un mot sur l’abattant : il me parait important qu’il soit fixé au cube. En gros, il ne sera pas possible de lever en position « pipi pour homme » pour plusieurs raisons :

  • Décourager les hommes d’y aller et les encourager à aller pisser dans le jardin (le seau sera moins lourd à déplacer) ;
  • Inciter les hommes à pisser assis, ainsi éviter les risques d’éclaboussures de pipi sur le cube en bois > parce qu’après le bois garde les odeurs…
    • D’ailleurs il faut prévoir un traitement de surface sur le bois qui soit lessivable en cas d’éclaboussures d’urine
  • Limiter encore plus les odeurs/intrusions de mouches car la boîte est « bien fermée » une fois la lunette abaissée.

J’ai acheté l’abattant sur mes-toilettes-seches.fr car il répond à ces exigences. Il est aussi possible de se le fabriquer sans trop de peine.

Je ne détaille pas la fabrication, parce que ça n’est jamais qu’un cube en bois assemblé avec des vis…

Où ça s’installe ?

Où vous voulez, à la place de vos anciennes toilettes polluantes / à eau potable, dans un cellier, une salle de bain…

Utilisation

C’est presque comme un WC :

  • Faire ses besoins (je ne fais pas de dessin)
  • Recouvrir généreusement de litière (copeau/sciure)

Bien sur pas autre chose que scelles/urine/papier dans les toilettes, pas de tampon, serviette ou autres choses non compostables…

Pour la vidange :

C’est bon de le faire tous les ~4 jours en intérieur. Quand on vide le seau, on le rince avec un peu d’eau. Après avoir déposer son offrande sur le tas de compost, on recouvre celui-ci avec des feuilles mortes, de l’herbe, du foin, du carton… ce qu’on a sous le coude…

Mes toilettes

Ressources

Fabriquer un petit toilette sèche + charnière maison

Nouvel article sur les toilettes sèches avec plus de détail : https://david.mercereau.info/toilettes-seches-a-litiere-theorie-et-pratique/

Un petit toilette sèche compact pour l’intérieur, histoire de pas avoir à sortir les nuits d’hivers… Il a été entièrement fait de récupération (hors visserie) :

  • Lunette récupéré : elle n’a plus d’attache pour se fixer sur un toilette, je l’ai donc fixé sur le ‘meuble’ ;
  • Bois de palette ;
  • Charnière fabriqué avec des pointes de palettes et des chutes de taule ;
  • Une marmite en alu d’environ 15L pour recevoir ce que notre corps refuse de garder ;
  • Un seau en plastique de cantine (fromage blanc) pour la bavette à pipi ;

Je passe sur l’étape de conception de la « boîte en bois » voici quelques images :

Pour la charnière avec des chutes de taules, l’idée vient de ce blog :

Petite plus, la bavette en plastique découpé dans un seau à fromage blanc histoire de pas mettre du pipi ailleurs que dans la marmite en alu :

Voilà voilà, il n’y a plus qu’a trouver le sciure de bois (déchet de scierie) pour remplacer l’eau potable…

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