Batterie de vélo avec des batteries 18650 de récup’ – 1 an après

Il y a 1 an, j’ai fabriqué une batterie de vélo avec des cellules 18650 récupérées dans des batteries d’ordinateurs qui partaient à la poubelle. L’article complet : Fabriquer une batterie de vélo avec des batteries d’ordinateurs de récup’ (18650).

Plus d’un an après, après plus de 1000km, j’ai observé une diminution d’autonomie de la batterie de l’ordre de ~20% (à la louche). La batterie est encore largement utilisable : je peux encore faire ~50km d’autonomie. Par curiosité, je l’ai tout de même ouverte pour voir où j’en étais.

Avant de l’ouvrir, je l’ai sollicitée (déchargée) pour voir si certains paquets de 18650 (mon montage c’est 13S6P) étaient significativement bas en voltage. Le constat fût le suivant :

  • Globalement, les 11 paquets du centre étaient à ~3.8V ;
  • A l’extrémité négative (proche du moins) le voltage était à 3.69V (donc plus bas) ;
  • A l’extrémité positive (proche du plus) le voltage était à 3.948V (donc plus haut).

Au vu de ceci, je me suis dit que les cellules proches du « – » avaient été plus sollicitées, et donc devaient être fatiguées. Après un nouveau passage au testeur (OPUS), ce n’est pas du tout ce qui s’est confirmé, c’est même tout l’inverse : les cellules proches du « + » avaient perdu énormément de capacité par rapport à celles proches du « -« . Dans le détail :

Capacité en ~06/2020Capacité en 09/2021Différence
21321255-877
2440636-1804
2108182-1926
20981693-405
24572388-69
24452383-62
Capacité des modules à l’extrémité + de la batterie
Capacité en ~06/2020Capacité en 09/2021Différence
25132494-19
24901991-499
23562248-108
22972259-38
20502011-39
19771779-198
Capacité des modules à l’extrémité – de la batterie

J’ai donc remplacé les 4 des 12 18650 testées qui avaient vraiment beaucoup perdu et j’ai inversé les cellules proches du + et proches du -… L’avenir dira si c’était suffisant…

Schéma des cellules testés

Cette étude ne porte que sur les 2 extrémités (2 groupes sur 13…). Je ne sais pas dans quel état se trouvent les autres cellules au centre. Pourquoi ? Parce que je n’ai pas pris le temps de refaire un test pour toutes les cellules, et aussi parce que le démontage des modules plastiques vruzend n’était pas simple du tout… C’est même franchement pas hyper démontable + certains modules vruzend sont fendus… Pas terrible quoi… (mais j’ai pas trouvé mieux)… Si vous avez, je prends…

Ceci étant fait, après remontage, la batterie tient encore moins la décharge :’-( Est-ce que j’ai déséquilibré la batterie, ou est-ce que les cellules que j’ai mis en remplacement ne sont finalement pas si bonnes que ça, je n’en sais rien… je crois que je ne vais pas passer à côté d’un test complet des cellules…

Bref : faire sa batterie c’est beaucoup de temps, l’entretenir aussi !

Autonomie électrique : Connexion inappropriée = problème dans le temps…

Témoignage d’une bêtise qui aurait pu se finir plus mal que ça, et qui (surtout) aurait pu être évitée.

La bêtise c’est de n’avoir pas utilisé des connexions adéquates (diamètre et donc surface de contact) sur un porte fusible. En gros, le porte fusible était trop petit par rapport au diamètre des cosses à presser.

Récit

Ces 3 dernières semaines j’ai eu quelques coupures. Le convertisseur s’est mis en sécurité et est reparti quelques secondes plus tard. J’ai pensé que c’était le hasard, que le réfrigérateur s’était déclenché en même temps qu’un autre poste de dépense important avec mon système de gestion du surplus (la réactivité d’un appel de courant n’est pas géré…), mais il y avait peut-être autre chose…

Un après-midi, j’ai eu une nouvelle coupure mais cette fois le convertisseur ne s’est pas rallumé. Je suis allé voir dans mon local et le fusible 100A entre le convertisseur et les batteries était fondu :

Il a joué son rôle vous me direz… mais une des connexions (celle de gauche) était desserrée, ce qui a dû causer un arc électrique au vu des dégâts sur le porte fusible.

Au départ je me suis dit que c’était de ma faute, que j’aurais dû, de temps en temps, vérifier le bon serrage de toutes les connexions, celui-ci s’était manifestement desserré. Mais après discussion, le problème de desserrage semble avoir été provoqué par le choix inapproprié du porte fusible (en termes de dimension) pour que les connexions soient optimales (surface de contact) ce qui induit un échauffement de la connexion par effet Joule, qui petit à petit, réduit la pression de serrage, d’où le desserrage à terme (source).

Le méga fuse de remplacement / approprié

Visite paillourte 30/10/2021

Dans le cadre du MOOC de l’association hameaux-legers.org nous ouvrons les portes de la paillourte pour une visite le 30 octobre prochain (2021).

  • Où : A Rouans (44640) (on vous communique l’adresse après inscription)
  • Quand : Samedi 30 Octobre 2021 de 09h30 à 12h
  • Tarif : Gratuit, gratuit / don libre de « bonne petite chose maison » si le cœur vous en dit
  • Pour qui : une quinzaine de personnes (sur réservation, ci-après)

Il s’agit d’une visite « technique » ne venez pas pour voir la couleur du mur ou voir « où on fait kaka »… Venez comprendre, questionner les choix, demander des précisions sur ce qui vous a manqué dans ce qui est déjà à disposition : https://david.mercereau.info/paillourte/ (un pré-requis serait d’avoir lu une bonne grosse partie de ce qui a déjà été publié…)

C’est COMPLET, c’est passé… ! Mais laissé votre mail pour être avertie de la prochaine date de visite :

[podcast] ElemenTerre : vers un habitat plus frugal

J’ai été interviewé dans une série de podcast proposé par « Imagine LA » (Conseil de développement de Loire-Atlantique) et du Département de Loire-Atlantique. Voici l’épisode :

Le lien vers le podcast sur plusieurs plateforme :

Bilan CO2 : Mon mode de vie n’est pas soutenable

Mon mode de vie actuel est plutôt considéré comme sobre++ par mon entourage. Je passe souvent pour une sorte d’extrémiste/jusqu’au-boutiste… Même s’il y a toujours des axes d’améliorations possibles, je suis plutôt content de moi. En (très gros) :

  • J’abaisse volontairement mon pouvoir d’achat en travaillant moins (juste ce qu’il faut)
  • Alimentation : végétarien, consomme de saison chez les maraîchers de proximité, groupement d’achat pour les produits secs ;
  • Vie dans une maison en paille de 40m2 à 3 personnes
    • Consommation de chauffage : ~0.8 stère par hiver ;
  • Consommation électrique ~500Wh/jour/personne (moyenne 5700Wh/j/p en France source)
  • Consommation ~15 à 20L d’eau/j/p (la moyenne française est plutôt à 150L/j/p) (ce n’est pas pris en compte dans le bilan carbone, c’est bien dommage…)
  • De l’électroménager qui a plus de 10ans, d’occasion ;
  • Numérique : PC reconditionné, téléphone qui a 10 ans mis sous Linux, wifi éteint par défaut ;
  • Pas de voiture pour ma part, mais une dans le foyer dont je bénéficie quand même de temps en temps…
  • 0 trajet en avion ;

Mes certitudes se sont vues bousculées suite à la lecture de ce rapport Modes de vie soutenables – Des actes à la hauteur, qui dit (entre autres choses) que les gens conscients n’ont (en moyenne) pas moins d’impact que les gens qui se moquent du dérèglement climatique 😐

Me voilà maintenant dans l’incertitude…

Du coup, j’ai cherché à évaluer mon impact CO2 annuel (indice discutable mais indice quand même…). J’ai trouvé un calculateur open source (cœur avec les doigts) développé par l’ADEME : https://nosgestesclimat.fr/

Et voilà mes résultats :

Malgré mes efforts, je ne suis pas dans un mode de vie soutenable par rapport aux objectifs du GIEC (GIEC qui passe pour des optimistes aux yeux de certains), ce qui me fait me dire « qu’on est pas sorti le cul des ronces« 

La route va être longue… pourtant y’a urgence non ?

CC0 Domaine public

Ce qu’on peut constater, c’est qu’il y a déjà 1,1T de CO2 imputable aux services publics Français (santé, routes, éducation, justice, défense…). Donc déjà si on est Français : on est mal barré pour être à 2T… Ce qui ne veut pas dire qu’il ne faut pas réduire notre impact…

Et vous, vous en êtes où dans votre bilan CO2 ?

Visite paillourte 11/09/2021

Hen44 nous fait ouvrir les portes de la paillourte pour une visite le 11 septembre prochain (2021).

Il s’agit d’une visite « technique » ne venez pas pour voir la couleur du mur ou voir « où on fait kaka »… Venez comprendre, questionner les choix, demander des précisions sur ce qui vous a manqué dans ce qui est déjà à disposition : https://david.mercereau.info/paillourte/ (un pré-requis serait d’avoir lu une bonne grosse partie de ce qui a déjà été publié…)

C’est passé… ! Si tu veux être informé des prochaines visites laisse ton e-mail :

Terrasse en chêne

Après 5 ans de bons et loyaux services et 3 démontages / remontages ma terrasse en palette a rendu l’âme. Les lames de palettes utilisées était vraiment trop fines et l’entraxe entre les lambourdes était trop important… on a fini par passer le pied à travers plusieurs fois 😮

Maintenant qu’on n’est plus dans un contexte nomade – yourte, je pouvais me permettre de faire quelque chose de plus durable/fixe. Du coup, j’ai opté pour une terrasse en chêne… Si j’ai pas fait de bêtise, elle me survivra…

Cette terrasse ne m’a pas coûté mes 2 bras, malgré le fait qu’elle soit en chêne… C’était 16,44€TTC/m2 pour des planches de chênes 27mm d’épaisseur. A titre de comparaison :

  • Dans un magasin de bricolage, avec lame de terrasse en douglas de 27mm, ça tourne autour des 30€TTC/m2 ;
  • Dans un magasin de bricolage, une terrasse en pin vert de 27mm, ça tourne autour des 20€TTC/m2 ;
  • Le bois exotique, ça peut monter à 100€, 300€/m2…

Pourquoi c’était « si peu cher » ? :

  • Je l’ai acheté directement à la scierie ;
  • C’était du bois « frais de sciage » (donc pas sec) ;
  • La largeur des planches étaient variables
    • C’est la façon la plus « écologiquement soutenable » d’utiliser du bois, en effet, « la grume » (le tronc d’arbre) est rond et jamais parfaitement droit… Il est donc difficile d’avoir une largeur + longueur constante. Ou alors il y a du déchet généré par cette volonté d’avoir des planches constantes.
  • Le bois était « brute », non dégauchi / non raboté : certaines planches ont jusqu’à 3mm d’épaisseur de plus, mais quand on marche, même pieds nus ce n’est pas gênant. J’ai quand même « choisi les planches que je mettais les unes à côtés des autres ».

Tout ça crée une terrasse « rustique » mais qui va bien avec la maison (une terrasse en Teck ça aurait fait tâche…).

Fabrication

Rien de sorcier, j’ai commencé par faire des gabarits échelle 1 pour me rendre compte en vrai. Puis j’ai enterré les parpaings qui me restait du « sous lambourdage » de la yourte. Ensuite, j’ai mis de niveau avec des tomettes de terre non gélives qui traînaient chez un voisin. Par dessus, j’ai posé des chutes d’EPDM (issues de la toiture végétalisée) pour faire rupture capillaire entre le minéral et le bois, et mis des chutes de géotextile de l’ancienne terrasse + du toit sous la terrasse pour éviter que ça pousse (trop), j’ai utilisé des vis inox bien sûr… voilà en gros le tableau…

Fini !

Plutôt satisfait du résultat, c’est plutôt harmonieux avec la maison, je suis content !

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